LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Bonjour,
Je voudrais recentrer le débat en répondant à une question de Chispita laissée de côté :
est-ce qu'un DESS est suffisant pour faire une thèse ?
Normalement, le DEA est exigé, mais sans DEA, il est possible de présenter une demande de dérogation lors de la pré-inscription, et la décision d'accorder la dérogation sera prise par une commission qui se réunit habituellement début décembre. Si l'avis de la commission est favorable, alors l'heureux candidat peut s'inscrire en thèse.
En fait, l'étape-clé est de se trouver un directeur de thèse : si celui-ci émet un avis favorable sur le candidat qui n'a pas de DEA, mais un DESS, le passage en commission est jouable... Car il y a des DESS qui valent bien des DEA : quelle différence entre un DESS de contentieux, et un DESS de justice et procès, par exemple ? Le fait que le DEA contient des enseignements plus théoriques et la rédaction d'un mémoire qui est une sorte de mini-thèse, préparant à une thèse ? Oui et non, car une thèse, c'est quand même un travail d'une ampleur qui n'a rien à voir avec un mémoire de 80 pages rédigé en 3 mois (janvier - avril) en DEA.
Cordialement.

Si le DESS peut conduire à une thèse avec accord d'un directeur de thèse, je connais quelqu'un qui n'a pu en bénéficier et effectue cette année, un mémoire de DEA afin de valider ce diplome (DEA).

Je ne savais pas que cela était possible donc tous les espoirs sont permis en cas de rejet de candidature pour un DEA

Bonjour à tous.

Effectivement, tout est possible : cela dépend surtout des volontés discrétionnaires du directeur de thèse, mais également des directeurs des DEA / DESS concernés. Il n'est pas rare que chacun s'arc-boute sur ses prérogatives administratives afin d'exiger le respect des procédures et des formes : ainsi, souvent, le titulaire du DESS admis à s'inscrire en thèse doit, dans le même temps, suivre la formation du DEA concurrent.
Amicalement.

Bonjour à tous,

Je suis absolument désolé si j'ai pu vous paraître cynique, au point d'être acusé de titiller le système en vertu de je ne sais quel "principe de plaisir".
J'ai trop de respect pour les personnes qui recherchent du travail et se forcent d'assurer au mieux leur carrière, pour me permettre ce genre de perversion.
C'est que voilà, je suis " l'heureux papa " d'un garçon de 30 ans qui aprés avoir passé une dizaine d'année à faire des études DEA + Thèse + mentions + félicitation du jury + publication, n'a pas pu obtenir de poste d'enseignant-chercheur pour cause de "restrictions budgétaires" (cf arrivée du ministre Ferry).
Il a donc pu intégrer un CRFPA, non par pure opportunité, mais par nécessité pour faire vivre sa famille, avec l''heureux dénouement que vous savez, et croyez-moi il en est trés fier aprés la déception qu'il avait eu, et moi aussi !!!
J'ai donc longtemps fréquenté votre site, avec l'anxité d'un père qui se demandait si une "vocation tardive" pouvait déboucher sur un bon avenir d'avocat. Vous connaissez la suite. Bon courage à tous, et trés sincèrement merci.

Il faut reconnaitre que souvent, non, non, je voulais dire quelquefois , la formation des avocats est dénigrée tout comme la profession par les universitaires (enseignants et thésards).

Malheureusement pour ces derniers , il arrivent que malgré leurs mentions et publications, comme pour le fils de Candide, ces derniers n'aient plus "que" le crfpa pour issue

Ils se rendent alors compte que finalement, le crfpa c'est pas si mal que cela .

c'est un peu celui là mon cas...
je me tourne vers le CRFPA à présent, mais je vous avoue q je crains l'accueil réservé aux docteurs (surtt en la région parisienne, paris ou versailles)

certes, je n'ai pas les cours en tête (forcément, parce q je n'ai pas préparé l'IEJ), mais je me sens capable de rattraper mon retard... d'ailleurs, je commence déjà à faire des fiches dans certaines matières...pour que mes souvenirs reviennent.. parce que je ne veux pas me sentir décalé ou en retard à coté des élèves non docteurs...

d'ailleurs, tous vos conseils sont les bienvenus merci

Loin dde moi l'idée de dire que les docteurs n'ont pas leur place , ni le niveau de suivre le crfpa car ce serait absurde

Je voulais simplement souligner le paradoxe de certains, c'est tout

Et bonnes fiches.

Pensez vous réellement que l'accueil des docteurs soient mauvais dans les centres que vous citez ou c'est seulement une crainte

une crainte.. peut être infondée (je ne sais plus si j'avais lu des trucs à ce sujet... ou quoi)...

il faut dire q je connais pas d'autres docteurs inscrits aux CRFPA ou EFb (leur témoignages me feraient plaisir..)

et vous même aiki? aucun témoignage à me faire partager ??

à propos de la thèse question très naïve : doit-on impérativement faire sa thèse sous la direction du directeur du DEA qu'on a obtenu ou peut-on contacter n'importe quel prof de france dans la même matière pour lui demander d'être notre directeur de thèse ?
Et comment se fait le choix du sujet ?

Pour répondre à Susanou,

Je rentre sûrement à l'EFB cette année, j'y suis passé hier d'ailleurs. Et pour te dire, même sans le titre de docteur, l'intégration ne sera pas facile ni peut-être même voulue.

Lorsque tu entres dans les locaux, ce qui saute aux yeux, ce sont les allées et venues de prétentieux maniérés qui ne se sentent plus parce qu'ils vont devenir avocats avec, comme la plupart, 3000 euros de rétrocession.

Il serait peu étonnant que ces "pois chiches" (pardonnez-moi le terme mais il leur va à merveilles) te prennent de haut par le simple fait que tu sois docteur, mais si tu es plus intelligente (ce n'est pas difficile), tu éviteras par toi-même de leur accorder la moindre attention qui pourrait flatter démesurément leur égo.

On peut comprendre pourquoi la durée moyenne de recherche de stage est de 8 mois... Si à l'avenir j'ai l'honneur de devoir recruter un stagiaire-EFB, au moindre indice d'une" "tête de c..." ou de grosse tête, il peut faire demi-tour. Cette mentalité est exaspérante, les avocats ne sont pas des êtres supérieurement intelligents, il y a beaucoup de professions à l'accès plus exigeant et à l'utilité sociale indispensable.

Mis à part, il est vrai qu'il peut être quelque peu irritant de voir les docteurs dispensés de l'examen d'entrée sur lequel nous avons durement planché, d'autant plus que comme tu le fais remarquer, avec humilité d'ailleurs et c'est tout en ton honneur, les docteurs se sont quelque peu écartés des acquis et ont consacré trois années au minimum à la recherche alors que l'avocat est un praticien. En ce sens, la profession apparaît comme une roue de secours pour devenir avocat après 3 échecs à l'examen d'entrée au CRFPA ou après le néant professionnel consécutif à l'obtention du titre de docteur.

Non seulement ces mobiles me gênent, car ils participent à une certaine dévalorisation de la profession, mais aussi la plus grande facilité des docteurs à entrer dans un cabinet d'avocats que les titulaires d'un ou deux troisième cycle, avec une rétrocession supérieure de surcroît.

Quant à marginaliser un docteur sympathique qui assiste, au même titre que ses camarades, aux cours de l'EFB, et qui n'a pas l'audace de ne présenter que le CAPA et puis s'en va, je trouve cela ridicule, mais des gens ridicules, nous allons en voir beaucoup.

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