Le "fragging" pendant la guerre du Vietnam.

Par Vincent Ricouleau, Professeur de Droit.

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Le fragging, durant la guerre du Vietnam, désigne l'assassinat d'un supérieur par un soldat, souvent avec des grenades. Ce phénomène, occulté par l'armée pour minimiser son ampleur, soulève des questions sur le moral des troupes et les conditions de commandement, révélant un environnement létal où la violence interne prospère.
Description rédigée par l'IA du Village

Le fragging (NDLR : "Dans le jargon de l’armée américaine, le fragging (qui se traduit littéralement par « fragmentation ») désigne un attentat contre un officier de la chaîne de commandement d’une unité dans l’intention de le tuer. Le terme trouve son origine dans des faits survenus pendant la guerre du Viêt Nam [1]), qui a toujours existé, a bouleversé par son ampleur, le déroulement de la guerre du Vietnam, le droit criminel militaire et les techniques de commandement. Quelques explications dans cet article pour comprendre l’origine des fraggings, cold case pour la plupart, face notamment au déni et à une criminalistique défaillante.

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Dans le contexte de la guerre du Vietnam, l’armée américaine veille à garder une définition restrictive du fragging. Le fragging est l’action de tuer, avec un engin explosif, son supérieur, officier ou sous-officier. La plupart du temps, un supérieur qui envoie à la mort ses hommes pour rien. Pas avec une arme à feu, arme de poing ou fusil, pas avec un couteau, seulement avec une grenade le plus souvent du type M26, M61, M67. Le choix de la grenade n’est pas le hasard. Une grenade n’a pas de numéro de série. Elle n’est pas spécifiquement attribuée à un soldat. Elle détruit les empreintes, les traces, les preuves. La mine Claymore est utilisée aussi. Plus rarement. Un engin de 1,6 kg, dite arme à fragmentation antipersonnel, inventée en 1956 par Norman Alexander MacLeod, ingénieur américain d’origine écossaise. De l’explosif C-4, projetant 700 billes d’acier. Déclenchable à distance. Les victimes collatérales sont nombreuses. Comment un soldat, seul ou soutenu par d’autres, peut-il utiliser de telles armes parmi les plus terribles pour tuer ? Comment peut-il espérer s’en tirer sans être soupçonné, arrêté, jugé et condamné par une cour martiale à passer le reste de sa vie à Fort Leavenworth ? Comment peut-il assumer le fait d’occasionner de terribles blessures aux survivants des fraggings qui conserveront toute leur vie, les séquelles ? Comment mener une guerre lorsque sous-officiers et officiers ne peuvent plus commander ? La criminologie militaire n’a jamais vraiment voulu ou pu expliquer l’origine même du fragging.

La définition restrictive du fragging ne vise en fait qu’à dissimuler l’ampleur du phénomène. Car la question vrille tous les esprits. Combien de fraggings en opérations ou non par arme à feu ? Le cinéma américain éclaire-t-il plus que les déclarations de l’armée américaine ? Illustrons nos propos par une scène du film "Full Metal Jacket" de Stanley Kubrick sorti en juin 1987. La scène se passe dans les toilettes au sein du camp d’entraînement des Marines de Parris Island. Pas de vie privée. Pas d’intimité. Pas de porte séparant les dizaines de cuvettes de toilettes. Le monde unique du Marine Corps. Une salle pleine d’écho à l’éclairage blafard. Une nuit. Le futur Marine Léonard Lawrence (Vincent D’Onofrio), surnommé l’engagé Baleine assis sur une cuvette. Il charge son M 14. L’engagé Guignol (James T. Davis) lui demande ce qu’il fait. Alerté par le bruit, le sergent Hard Hartman (Ronald Lee Ermey), surgit. Ordre hurlé comme à son habitude à l’engagé Baleine, de déposer son arme. La réponse, une balle à bout portant dans la poitrine de Hartman. Suicide dans la foulée de l’engagé Baleine, complètement détruit psychologiquement. L’engagé Guignol sait que l’engagé Baleine aurait pu massacrer ses camarades.

Que s’est-il passé, sinon un fragging suivi d’un suicide, par arme à feu, ni au front ni à l’arrière mais lors de la formation de marine, ce qui montre qu’à toutes les phases, un sous-officier ou un officier peut en être victime. Autre exemple, Chris Taylor (Charlie Scheen) tue en plein combat dans la jungle le sergent-chef Barnes (Tom Berenger) avec son M.16 dans "Platoon" de Oliver Stone, sorti avant Full Metal Jacket.

Certes, on nous rétorquera que c’est du cinéma. Sauf que le cinéma n’est pas seulement du cinéma. Le grand public comprend ce qu’est le fragging, certaines de ses causes et prend parti pour ses auteurs. Impossible alors de soutenir que le fragging n’est qu’affaire de lancer de grenade et de pose de mine Claymore.

George Lepre et David Cortright ont énormément travaillé sur la question. Le Pentagone ne semble pas avoir publié de statistiques officielles avant 1969. L’objectif du commandement est de minimiser le phénomène. Les chiffres disponibles ne reflètent donc pas la réalité. 96 fraggings officiels en 1969. 37 officiers tués. 209 fraggings officiels en 1970. 34 morts directs plus les morts collatéraux. En 1971, officiellement, 215 incidents font 12 morts. En juillet 1972, en plein retrait des troupes, toujours officiellement, 551 incidents sont recensés, provoquant 86 morts et plus de 700 blessés. On note que les opérations de retrait plus ou moins exposées des troupes du Vietnam ne stoppent pas le fragging. Combien de missing in action (MIA) et de killing in action (KIA) ont-ils été victimes de fragging, nous ne le saurons jamais.

L’armée américaine résiste de toutes ses forces à l’usage de ce mot "fragging" dont les médias s’emparent. Elle privilégie la qualification de meurtre, de tentative de meurtre, d’assassinat, de tentative d’assassinat. Pour la justice militaire, ce sont des crimes de droit commun, aucunement auréolés d’une quelconque idéologie anti-guerre, réprimés dans l’Uniform Code of Military Justice (UCMJ), le code unifié de justice militaire, voté par le Congrès le 5 mai 1950, ratifié par le président Harry S. Truman (1884-1972) et entré en vigueur le 31 mai 1951. Il suffit d’appliquer le code dans toute sa force, les troupes étant indisciplinées, sans motivation et vulnérables aux addictions. La réalité est que la plupart des soldats ne voient aucun sens à leur mobilisation, surtout à l’arrière où l’ennui n’exclut pas le danger.

Peut-être est-ce Chalmers McGeagh Roberts (1910-2005), journaliste diplomatique au Washington Post, qui a utilisé le premier, le mot "fragging". Ou Mike Mansfield (1903-2001), en avril 1971, sénateur démocrate du Montana, ambassadeur des Etats-Unis au Japon entre 1977 et 1988. Mansfield évoque très douloureusement dans une de ses interventions au sénat le drame du lieutenant Thomas A. Dellwo, originaire de Choteau, dans le Montana, une victime collatérale d’un fragging à la base américaine de Bien Hoa. Le fragging mutile et tue les innocents. La presse s’en fait l’écho.

Accident, tir fratricide, meurtre, assassinat, opération des Viet-cong ? Comment établir les distinctions et conclure qu’il s’agit d’un fragging ? Il vise en toute priorité le supérieur dangereux, incompétent et harceleur. Mais certains officiers ou sous-officiers ont été éliminés parce qu’ils avaient découvert des trafics, des viols, des crimes de guerre, des crimes de tout ordre. Rien à voir, dans ces cas, avec des erreurs de commandement, de leardership, une incompétence, le harcèlement, la discrimination raciale ou une exposition inutile au danger.

Le fragging ne survient pas soudainement, sauf exception. Le fragger potentiel prévient. Un véritable code avec des avertissements, prend forme. Une grenade sans goupille, l’explosion d’une grenade à gaz ou fumigène non létale, là où la cible a ses habitudes, là où elle dort, là où elle mange, là où elle se lave, là où elle fait ses besoins. Cela peut se traduire par une simple intimidation sans lendemain. Ou l’annonce quasi-officielle d’une véritable condamnation à mort.

90 % des fraggings sont des cold case puisqu’on n’arrive pas à identifier le fragger. Rien de plus complexe en criminalistique qu’un fragging. Comment analyser une scène de fragging ? Comment la figer ? Comment la protéger ? Comment sauvegarder les preuves ? Dans la jungle ou à l’abri d’une base à l’arrière, tout est diamétralement différent. Comment interroger les témoins ? Comment protéger le présumé fragger de lui-même, un suicide étant toujours possible mais aussi le protéger des autres soldats qui peuvent se venger, s’il dénonce ses complices. Dans quelle structure pénitentiaire le mettre ? A la prison militaire de Long Binh en attendant la cour martiale ou à la prison pour Marines à Da Nang ? Par qui le surveiller ? Par la police militaire, mais est-elle formée correctement ? Actuellement, l’analyse ADN est réalisée par le laboratoire d’enquête criminelle de l’armée américaine (USACIL). Pendant la guerre du Vietnam, les moyens sont évidemment limités. Drogues, alcool, médicaments, sont consommés en grande quantité. Quelles analyses pharmacologiques, toxicologiques effectuer ? Comment mettre en oeuvre un sevrage ? Comment évaluer une altération de discernement ? La psychiatrie militaire est-elle en mesure de déployer des moyens, permettant de dépister, soigner, guérir ? Quelles sont les circonstances atténuantes ? Un soldat atteint déjà d’un post traumatic stress disorder (PTSD), surexposé, est-il plus disposé à commettre un fragging ? L’enquêteur peut-il lui aussi être menacé ? Est-il possible de former des profilers de fraggers ? Comment les autopsies sont-elles faites ? Comment est faite l’analyse des projectiles et des éclats ? Quels laboratoires ? Quels experts ? Quelles contestations possibles ? Quelles contre-expertises ? Quelles sont les technologies disponibles à l’époque, et sont-elles mises en place ? A quel moment le fragger peut-il basculer dans son intention de tuer ? Est-il prédestiné à devenir fragger ? Un fragger non identifié peut-il récidiver ? Autre question, un fragger peut-il être une femme ? Les questions sont nombreuses. Beaucoup sont sans réponse.

Tout repose sur la preuve. Tout repose sur le témoignage visuel et oral. Tout repose sur les juges et avocats militaires. Mais la preuve en droit militaire n’est pas si simple.

Dans un contexte où le commandement a tendance à nier l’importance du phénomène, le sentiment d’abandon est très fort. La victime potentielle du fragging en est réduit à s’auto-protéger. Bien souvent, l’officier ou le sous-officier ne peut s’extraire d’un risque devenu systémique. Il sait que le fragging va survenir. Il sait qu’il est condamné à mort. Il se doute que le volontaire pour l’attentat a été trouvé. L’angoisse. L’anxiété. La paralysie. L’officier ou le sous-officier devient inopérant. Incapable de se concentrer et de donner objectivement des ordres. Il est dangereux dès la première menace. Sans parler des difficultés avec sa hiérarchie, qui peut ne pas croire en ses dires et lui reprocher de ne pas respecter les ordres en les adaptant pour sa propre sécurité.

Une étude a été menée sur 28 prisonniers condamnés pour fragging à la caserne disciplinaire américaine de Fort Leavenworth en 1976. 90 % étaient sous l’emprise de substances au moment de leur acte. Ce qui ne surprend personne compte tenu des addictions connues chez les soldats. En moyenne, ils avaient 20 ans. Ils comptaient 28 mois de service actif. Environ 20 % étaient Afro-Américains. 7 % étaient des conscrits. Un niveau d’instruction faible. Malheureusement, cette étude est insuffisante. L’échantillon est extrêmement faible. Les critères de sélection des prisonniers étudiés ne sont pas connus. Impossible d’extrapoler, les biais sont trop nombreux. Mais cette étude n’est pas totalement inutile car elle pourrait confirmer à très petite échelle beaucoup de suspicions.

Le plus surprenant est le système de primes promises pour l’élimination d’un supérieur. Le journal clandestin des GI au Vietnam, "GI Says" offre ainsi, après souscription, une prime de 10 000 dollars pour éliminer le colonel Weldon F. Honeycutt. Son histoire est celle de Hamburger Hill, la fameuse montagne rendue célèbre par un film de John Irving. Il faut raconter cette tragique histoire pour bien comprendre les circonstances.

10 mai 1969. Province de Thua Thien Hue. La vallée d’A Shau longe la frontière laotienne sur plus de 40 kilomètres. Des forêts denses. De l’herbe à éléphant. Des montagnes. Dans la vallée, débouche la piste Ho Chi Minh longue de plus de 2000 kilomètres, empruntée par hommes et matériels du Vietnam du Nord. Les opérations Massachussetts Striker et Dewey Canyon confirment la présence de l’ennemi. Hué est entre Quang Tri et Da Nang. Ces villes sont menacées par les infiltrations incessantes. Le commandement américain, traumatisé par l’offensive du Têt de 1968, lance alors l’opération Apache Snow. L’objectif, neutraliser la base nord-vietnamienne 611 située notamment sur la montagne dénommée "Hill 937". Les Vietnamiens la nomment "Dong Ap Bia". Les minorités montagnardes la surnomment "la montagne de la bête accroupie". Le 187e régiment d’infanterie aéroporté de la 101e division aéroportée livre bataille. Il a un passé glorieux. La Nouvelle-Guinée en mai 1944. Les Philippines en novembre. La préparation à l’opération Downfall, l’invasion planifiée du Japon que les bombes atomiques Little Boy et Fat man remplaceront. Puis un cantonnement à Okinawa en aout 1945. Le 187e régiment est la seule unité à être parachutée au Japon, nous dit-on. Elle prend alors le nom de Rakkasan, signifiant en japonais "parapluie qui tombe". Troupes américaines et sud-vietnamiennes se trouvent en réalité face au 29e régiment de l’armée nord-vietnamienne (ANV), estimé à 1 800 hommes sans compter tous les coolies. Le colonel Weldon F. Honeycutt commande. Il convainc le major-général Melvin Zais, commandant de la 101e division aéroportée de le laisser faire. Honeycutt est diplômé de Fort Benning en Géorgie. Il a fait la guerre de Corée. Il a tout de l’officier à qui on confie sa vie. Les soldats nord-vietnamiens, enterrés dans leur bunker et connaissant parfaitement le terrain, font un carnage à la mitrailleuse parmi les hommes de Honeycutt. Ce dernier persévère dans ses attaques. Il veut sa victoire à tout prix. Il fait tuer ses hommes sur les pentes de la montagne, dans la boue, sous la pluie, pour finalement constater que l’adversaire a évacué le site. Les 69 tonnes de napalm et les 450 tonnes de bombes larguées n’ont pas eu raison des soldats ennemis. En juillet, l’armée américaine décide d’évacuer l’endroit. La conclusion pour les hommes qui ont perdu leurs camarades est qu’ils sont morts pour rien. Ils ont été sacrifiés pour la gloire de Honeycutt. Celui-ci, condamné par ses hommes, a échappé à plusieurs tentatives de fragging. Mais cibler un officier supérieur est difficile. Les simples soldats n’ont pas accès aux mêmes quartiers. Honeycutt est rentré sain et sauf aux Etats-Unis où il a été même décoré pour sa bravoure. Sa carrière a continué comme celle du général Melvin Zais.

Tout n’était pas totalement perdu pour un fragger identifié, jugé et condamné. L’histoire du sergent-chef Alan G. Cornett est singulière. En novembre 1972, Cornett participe à la formation des troupes sud-vietnamiennes à la base de Duc My, à 50 km au nord-ouest de Nha Trang, tout près de Ninh Hoa, dans la province de Khanh Hoa. A l’époque française, cette base était un camp d’entraînement pour le groupement français de commandos mixtes aéroportés (GCMA). Cornett est un ancien instructeur à l’école Pathfinder de Fort Benning en 1983. Son épouse est vietnamienne. Un des supérieurs de Cornett, Dongers, ne cesse d’insulter les femmes vietnamiennes. Poussé à bout, harcelé, Cornett tente de tuer Dongers. Il est interrogé par la division des affaires criminelles à Nha Trang. Puis Il est emprisonné à la prison américaine de Long Binh (voir mon article). Jugé et condamné par une cour martiale, il purge ensuite sa peine à la caserne disciplinaire de Fort Leavenworth au Kansas. N’ayant pas tué et ayant un excellent parcours militaire, il intègre la brigade de reconversion de l’armée américaine à Fort Riley au Kansas. L’objectif, permettre aux condamnés de se réinsérer dans la vie civile, voire de réintégrer l’armée. Impensable lorsqu’il s’agit d’un véritable fragger. En fait, Cornett est dans une autre catégorie. Il réussit à réintégrer l’armée. Combien de dossiers comme celui de Cornett, on ne sait pas, malgré les explications de l’historien régimentaire Fred L. Borch, III. Peut-être faut-il mentionner la défense de Cornett, assumée par le capitaine William H. Cunningham, avocat militaire, et un avocat civil, Richard E. Muri, de l’Etat de Washington mais qui s’était délocalisé à Saigon. Tous les fraggers ne bénéficiaient pas d’une défense digne de ce nom.

Quantico en Virginie, capitale Richmond, est une ville qui sort de l’ordinaire. Elle accueille l’US Marine Corps et le HMX-1, l’escadron d’hélicoptères de la présidence, le NCIS (Naval Criminal Investigative Service), le service d’enquêtes criminelles de la marine des Etats-Unis, les académies de la DEA (Drug Enforcement Administration) et du FBI.. Mais aussi le département des enquêtes criminelles de l’armée, avec sa devise "Prévenir - Enquêter - Éduquer". Ce département est-il à même de mieux comprendre le fragging et de le prévenir ? L’armée américaine se méfie des conscrits depuis la guerre du Vietnam. Mais le fragging est utilisé aussi par les militaires engagés mais en nombre beaucoup plus faible que pendant la guerre du Vietnam. Reste à donner crédit aux statistiques militaires.

Jusqu’où peut-on disposer de la vie d’un soldat, l’injurier, l’humilier, le harceler, l’envoyer à la mort dans des opérations insensées, l’exposer à l’agent orange, sans avoir de compte à rendre ? Eliminer le donneur d’ordres règle-t-il vraiment le problème qui est la nature même de la guerre ? Plus prosaïquement, le droit militaire exorbitant du droit commun est-il de nature à protéger le soldat ? L’erreur est peut-être de croire que le soldat est un matériau.

A suivre.

Bibliographie indicative.

Site du département of the Army Criminal Investigation Division [2].
Lepre George. "Why U.S soldiers assaulted their officers in Vietnam". 2011.
Cortright David. "Soldiers in Revolt : The American Military Today".1975.
Borch L. Fred. Judge Advocates in Combat : Army Lawyers in Military Operations from Vietnam to Haiti. 2016.
Borch L. Fred. "Le sergent au Vietnam qui a failli tuer son officier dans une rage meurtrière et a poursuivi une longue carrière militaire". 2019.
Cornett G. Alan."Gone Native : An NCO’s Story".
Cambe Alban. Claymore et mines antipersonnel à effet dirigé : Histoire, évolutions et copies nationales. 2019.
“Battle of Hamburger Hill Timeline” [3].
Linden Eugène. Saturday Review 8 janvier 1972. Vol. 55 numéro 2.
Linden Eugène. "Fragging et les Etats-Unis de la rage". 2021.
Linden Eugene. “The Demoralization of an Army : Fragging and Other Withdrawal Symptoms". 1972.
Gary D. Solis. "Marines and Military Law in Vietnam : Trial by Fire", (Washington, D.C. Headquarters, U.S. Marine Corps).1989.
Feinsilber Mike.“Senate Told of GIs Killing Own Officers,” in The Washington Post. April 21, 1971.
Heinl Jr Robert D. "The Collapse of the Armed Forces” in Armed Forces Journal. June 7, 1971.
Chalmers M. Roberts. “Ways of Pulling out” in The Washington Post, Times Herald, January 10, 1971.
Mansfield. "The Senate Journal, April 20, 1971, 92nd Congress, 1st sess., 117 Congressional Record, 10871-10872.
United States Congress, House of Representatives. Committee on Appropriations. Department of Defense Appropriations for 1972. Hearings before a Subcommittee of the Committee on Appropriations, Part 9. 92nd Congress, 1st Session. Washington, D.C. : GPO, 1971.
Gillooly David. Bond Thomas. “Assaults with Explosive Devices on Superiors : A Synopsis of Reports from Confined Offenders at the US Disciplinary Barracks,” in Military Medicine, vol. 141, no. 10, October 1976.
Bond Thomas. “The Why of Fragging,” in American Journal of Psychiatry, vol. 133, no. 11, November 1976.
Getler Michael.“Resor Sees Combat Role In Vietnam Over by Fall,” in The Washington Post/Times Herald, May 18 1971.
Jay Peter and Osnos Peter. “Bored GIS Turn to ‘Fragging,’ Heroin,” in The Washington Post/Times Herald, September 16, 1971.
Conmy JR Joseph Barthélémy. Rapport Opération Apache Snow."Department of the Army Headquarters 3d Brigade. 101e. Airlborne Division (Airmobile). APO. San Francisco 90383". 25 juin 1969. 186 pages.
Major General Melvin Zais and Hamburger Hill A Monograph by Major Kelly Owen Carl Boian U.S. Army. 56 pages. School of Advanced Military Studies United States Army Command and General Staff College Fort Leavenworth, Kansas. p 24 à 37. 2012.
Zaffiri Samuel. "Hamburger Hill : The Brutal Battle for Dong Ap Bia". 1999.
Site internet de The Judge Advocate General’s Legal Center & School.

Vincent Ricouleau
Professeur de droit - Vietnam

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[1Source Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Fragging#:~:text=Le%20fragging%20pendant%20la%20guerre%20du%20Vi%C3%AAt%20Nam,-L’opposition%20de&text=Le%20fragging%20visait%20le%20plus,rigoureux%2C%20incomp%C3%A9tent%20ou%20trop%20z%C3%A9l%C3%A9.

[2www.CID. Army. mil

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