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Bonjour,
je m’intéresse à ces fameuses pastilles.
Qui veut la peau du potager d’un curieux ?
Je m’appelle Jean Luc Danneyrolles.
J’ai crée Le Potager d’un Curieux (jardin grainier) dans le Lubéron, il y a trente ans.
C’est un grand jardin de maintenance de semences svi (sans valeur intrinsèque dixit !), dans lequel 300 sortes de graines sont récoltées chaque année, notamment grâce à de nombreux stagiaires motivés. Je suis propriétaire du lieu et agriculteur à titre principal.
Pour en savoir plus :
http://www.lepotagerduncurieux.org
Cet extraordinaire travail intéresse aussi la répression des fraudes (trois visites en dix ans).
En 2012, j’ai entrepris la construction de toilettes sèches, d’un composteur pour celle-ci, d’une salle d’eau (lavabo, douche), d’une cuisine extérieure collective, d’une cabane dans un arbre, d’un poulailler grillagé et d’une yourte (« ma maison »). Ces constructions en bois sont sans fondation. Deux caravanes ont complété les possibilités d’hébergement. Il n’y a aucun commerce locatif des ces installations légères.
En plein été 2013 pourtant, il y a trois ans, suite à une dénonciation dont j’ignore la teneur et l’auteur, le procureur est saisi et demande un contrôle de la DDT (pas le produit chimique).
L’inspecteur fait un inventaire minutieux, procès verbal à l’appui, sur lequel seront rajoutés serre de pépinière et un vieux bâtiment en bois construits il y a 22 ans ! Dans ce lieu, nombres d’artistes sont venus créer, de jeunes maraîchers et de futures jardinières apprendre à semer, des touristes satisfaire leur curiosité.
Plusieurs tentatives de régularisation (déclaration préalable de travaux et permis de construire) échouent au motif suivant : établissement recevant du public. La mairie n’est pas hostile mais se déclare incompétente. Un long silence m’a fait croire l’abandon des poursuites jusqu’à il y a 15 jours, où pour la troisième fois je me rends en gendarmerie pour complément d’enquête. Le procureur demande des informations financières (chiffre d’affaire et documents comptables) : je gagne au mieux 1000 euros par mois, sans aucune aide agricole.
La situation est kafkaïenne. Harmonie avec le lieu, harmonie hors-la-loi.
Un procès est prévu et des amendes et demandes de destructions vont être décidées. Je n’ai pas peur, mais je ressens une stratégie de l’épuisement, une volonté d’éradiquer toutes tentatives alternatives, des plus récentes aux plus profondément enracinées. Dans ce Lubéron mondialisé comme partout en France, nous vivons une gentrification rurale brutale.
J’ai depuis décidé le départ des caravanes, particulièrement diabolisées dans ce pays.
Mais je n’ai pas d’autres choix que de résister. Et pour cela j’ai besoin de votre soutien, qu’il soit moral, juridique, de toute nature.