LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Bonjour,

je suis en CDI depuis 1 an et demi, j'en suis heureux mais aujourd'hui, je constate que les perspectives de carrière en interne sont limitées...
Je suis cantonné sur une matière juridique qui n'est guère porteuse (droit de la fonction publique), je souhaiterai évoluer et diversifier mes domaines d'intervention (tous ceux du droit public), je commence à m'interroger sur l'opportunité de quitter ma boîte pour un poste plus conforme à mes attentes (en terme de pratique juridique et de rémunération).
Dans ce cadre, vous paraîtrait-il dingue de quitter un CDI pour un CDD a priori plus conforme à mes attentes ?

et pourquoi vous ne postulez pas à des postes en CDI tout en etant en poste en cdi ?

Ce cas de figure me parait évident, le cas échéant je postule sur des postes en CDI...mais les postes de juriste droit public ne sont pas légions en CDI, il faut, pour résumé, soit passer des concours, soit travailler en CDD au bénéfice d'une administration ou un établissement public.

Dans ce cadre, vous paraîtrait-il dingue de quitter un CDI pour un CDD a priori plus conforme à mes attentes ?

"La chance sourit aux audacieux" dit le dicton.

Je ne preconise pas de prendre des risques indecents, mais il faut savoir prendre des risques mesures !!! Si vous etes clairs sur votre projet/ambition, et qu'une opportunite se presente, foncez !!!!!

Je suis tout à fait d'accord avec ce qui vient d'êtrre dit.

Je suis aujourd'hui dans le même cas que vous, en CDI depuis 2 ans, mais n'ayant aucune perspective d'avenir et d'évolution au sein de la société pour laquelle je travaille, je me suis décidé à aller voir ailleurs.

A ce jour j'ai eu pleusieurs contacts et entretiens, et le poste qui me plaît le plus est un CDD, je pense qu'il faut foncer si cela permet une évolution certaine et une très bonne carte de visite pour la suite...

Je souscris moi aussi tout à fait à ce qui vient d'être dit.
En premier lieu, même si le CDI est "stable", il 'exclut nullement la rupture.

En second lieu, et c'est sans doute le plus important, l'essentiel est de savoir exactement ou précisément ce que l'on souhaite faire : dans cette optique, si une réelle opportunité se présente, et si elle semble vraiment intéressante, il me semble qu'il faut la prendre en considération si elle correspond à vos aspirations, même s'il s'agit d'un CDD.

Attention ! il existe un risque si le CDD ne se "prolonge" pas par un CDI : l'ASSEDIC risque de vous opposer votre démission d'un CDI pour vous priver d'allocations chomage...
IRenseignez-vous au préalable

Bonjour,

Est ce que quelqu'un pourrait confirmer sur le point de l'ASSEDIC, je ne suis pas spécialiste de la matière mais il me semble ne jamais avoir vu telle condition.

La seule et unique condition n'est elle pas le fait d'avoir travaillé 6 mois sans discontinue, peu importe le contrat???

Merci de confirmer

Bonjour,

Pour pouvoir bénéficier des assedics, outre cette condition de durée de travail que vous évoquez, il faut être "involontairement" privé d'emploi.
Si la démission (excepté la "démission légitime") n'entre pas dans ce cas de figure, le terme d'un CDD entre en principe bien dans ce cadre, ouvrant donc droit au paiement des allocations.

Merci d'avoir confirmé.

Effectivement, outre la condition d'avoir été involontairement privé d'emploi (la démission est donc exclue), la seconde est d'avoir travaillé pendant au moins 6 mois.

Donc pour le cas qui nous intéresse, démissionner de son CDI, retrouvé un CDD de 6 mois minimum, fin du CDD, vous avez droit aux Assedics calculés sur les 6 derniers mois de salaires.

Donc démissionner d'un CDI pour un CDD ne prive pas des Assedics si les conditions de base sont remplies.