Ce procès est emblématique de la prise en charge tardive de deux problèmes de société :
celui de la haine en ligne, trop souvent propagée sans conséquence pour ses auteurs ;
celui du racisme anti-asiatiques, encore trop ignoré et même trop accepté dans notre société.
"Etre partie civile dans les proces de haine en ligne c’est dire stop aux relais d’infox et d’incitaiton à la provocation et à la haine raciale. Le travail judiciaire est complémentaire au travail de prévention. Aussi nous croyons beaucoup pour les primo délinquants mal conscient de la gravité de meurs menaces en ligne, aux peines de substitution et aux stages de citoyenneté proposés par notre ONG" a commenté Philippe Coen, président de Respect Zone.
Respect Zone était représenté par Me Eric Morain. L’association s’est constituée partie civile, aux côtés de l’Association des Jeunes Chinois de France (AJCF) et d’autres associations antiracistes. Respect Zone a souhaité, en prenant part à cette affaire, alerter les pouvoirs publics et témoigner de sa solidarité sans faille à l’égard des victimes de la haine en ligne.
La 17e chambre du Tribunal correctionnel de Paris a rendu son jugement dans l’affaire des tweets publiés dans la foulée de l’annonce du second confinement qui incitaient à la violence à l’encontre des Asiatiques.
L’AJCF et Respect Zone, parties civiles au procès, se félicitent d’avoir été suivies dans leurs recommandations par la Cour pour la formation de son jugement. Le Tribunal correctionnel a condamné quatre des cinq prévenus à l’obligation de suivre un stage de citoyenneté à leurs propres frais.
En savoir plus sur les actions de Respect Zone et de ses juristes bénévoles notamment.