Forum : Emploi et carrière
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de
domri
le Mar 21 Nov 2006 12:17
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Profession: Documentaliste, KM
Bonjour à tous,
Pour ce qui est de la répétition des stages, déjà, il faudrait s'en prendre aux universités qui accordent des conventions de stages à des personnes qui n'étudient pas (une inscription à la Fac juste pour obtenir une convention de stage devrait etre refusée)
Si le stage est un statut à part, il y a quand meme une réglementation en vigueur avec des obligations de formation pour l'employeur : est-ce qu'apprendre sur le tas comme le font certains dans des entreprises qui n'ont aucun juriste, remplit vraiment les conditions d'obligation de formation du statigiaire ? C'est le role de l'université qui délivre la convention de stage de controler qu'il n'y a aucun abus. Pas besoin de loi nouvelle pour cela. Par contre, effectivement, il faudrait que le gouvernement fasse quelque chose pour les entreprises qui abusent des stagiaires en les considérant comme des "employés normaux" à faible coûts.
Ensuite, effectivement, il y a deux types de juristes débutants : ceux qui sortent d'un cursus normal d'études et qui sont souvent chez papa maman et ceux qui sont dans la vie active, souvent mariés avec des enfants, et qui doivent bien gagner de l'argent pour manger et nourir la famille. Pour ces derniers, le boulot alimentaire reste une solution pratiquement obligatoire, qu'on le veuille ou non. La question est de savoir comment s'en sortir. Une solution serait de prendre des CDD pour s'ouvrir des droits assedic et profiter de ces droits pour faire une recherche active de boulot.
Pour ce qui est de la recherche d'emploi à plein temps, j'ai quand meme des doutes. Avec un peu d'organisation, de volonté et de logique dans sa recherche, on peut tres bien travailler à plein temps et consacrer un peu de son temps libre à chercher un emploi. Il est certain qu'envoyer 45 candidatures par semaine, ça prend du temps, mais je reste de l'avis que l'envoi de candidatures en masse n'est pas la meilleure solution.
Je pense qu'il est tout aussi efficace de passer 30 minutes par jour pour relever les dernieres offres, 2h le week end ou pendant un rtt pour faire une recherche sur les entreprises qui pourraient etre interessées par une candidature spontanée et quelques heures le samedi matin pour préparer et envoyer des candidatures ciblées. Et cela tout en menant une vie de famille quasi normale. Maintenant je sais qu'au bout d'un moment, c'est décourageant.
Pour ceux qui veulent une expérience rémunérée, il doit aussi être possible de faire des mission en tant que consultant indépendant, en passant par une société de portage salariale, non ? Une plaquette electronique en Powerpoint, ce n'est pas compliqué à faire soit meme. Il suffit ensuite de l'envoyer à des entreprises ciblés, par exemple des PME qui n'ont pas les moyens d'embaucher un juriste mais qui peuvent avoir des besoins pour rédiger des contrats par exemple. Et bien sur, tout en continuant une recherche de CDI ou CDD. Je pense d'ailleurs que pour un employeur, le fait d'avoir travaillé à son compte est un bon gage d'autonomie.
Maintenant, je ne suis pas encore confronté à la recherche d'un emploi de juriste (ça va vite venir) et je me trompe peut etre...
En tout cas, bon courage à tous.
de
gomontfred
le Mar 21 Nov 2006 13:28
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Je n'ai qu'un stage de trois mois mais vu comment j'en ai bavé avec il est hors de question que j'en fasse un autre ! Je vais avoir du mal mais j'attends mon premier job avec impatience.
de
fabien
le Mar 21 Nov 2006 15:37
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Profession: Juriste
papayou a dit :
"Je ne suis pas vraiment d'accord avec toi Fabien.
Il y a stage nature et découverte et il y a les stages avec pas mal de responsabilitées.
Je prends mon cas pour exemple sans forcément en faire une généralité.
J'ai un DESS, expèrience à l'etranger (Espagne) et de retour en France je n'ai rien au bout de 3 mois donc je prends un stage.
Mon stage se déroule chez un grand constructeur automobile, qui fait beaucoup de profits (je le souligne car il est un des rares) et je suis rémunéré 1300 net.
Crois moi j'ai des responsabilitées, je suis en contact permanent avec les opérationnels et j'ai des responsabilités puisqu'il y a qu'une seule personne au dessus de moi au sein du service juridique.
Peut être que je ne fais pas fortune (je touche le RMI en complément, ça aide +1300€) mais j'ai autant de responsabilité que bon nombre de juristes et je considère que mon expèrience est une véritable valeur ajoutée et je m' yretrouve financièrement.
Pour moi ce n'est pas un stage c'est un travail[/quote]"
Justement la est l'abus vous avez gagné 1300 euros net certes mais d'aprés la loi votre entreprise n'a payé des charges qu'au dessus de 360 euros et les 360 euros ont été déduit, concretement c'est l'etat qui vous permet de vivre ce n'est pas normal car la on tombe dans l'abus de droit.
Je viens de terminer un stage de 7 mois dans un cabinet à 400 euros par mois j'ai eu de la chance d'etre hébergé gracieusement par ma famille, et maintenant je recherche un emploi mais je refuserai si j'en ai la possibilité tout stage, même de préembauche car il y a une période d'essai qui est la pour voir si on fait nos preuves ou non
Et l'interim ???
de
emdeandrea
le Dim 26 Nov 2006 18:08
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Profession: Juriste
Bonjour,
J'aimerais simplement vous faire part de mon expérience, bien que je ne prétende pas fournir une vérité toute faite.
Actuellement en CDI en tant que juriste depuis 1 an, j'ai moi même été confrontée à l'infernal dilemne boulot alimentaire ou stage ?..
A vrai dire, quand il faut payer un loyer, la question se résout d'elle même...
Pourtant, il est vrai qu'un boulot d'hôtesse standardiste a vite fait de vous déconnecter du domaine dans lequel vous avez pu néanmoins investir 5 ans d'étude.. et pire que ça : vous pouvez y perdre toute la confiance en vous si difficile à acquérir au début d'une carrière professionnelle.
C'est pourquoi, après 2 stages, et quelques boulots alimentaires, j'ai choisi de ne plus alimenter ce système et me suis dirigée vers les boïtes d'intérim.
En 15 jours, j'ai ainsi trouvé un poste d'assistante juridique dans une grosse boîte d'assurances. Cela me permettait de faire fructifier mes connaissances, tout en me laissant du temps libre pour chercher un CDI et payer mon loyer.
Cette mission - initialement prévue pour 3 mois - s'est abrégée au bout de 2 mois pour la simple et bonne raison que j'étais prise en CDI en tant que juriste !
Conclusion :
- n'hésitez pas à postuler auprès des boîtes d'interim, car il y a des entreprises qui refusent de rentrer dans le système des stages et sont prêtes à financer correctement des postes de juristes temporaires
- l'interim est la meilleure porte d'entrée pour obtenir un CDI dans une entreprise : en tous cas, beaucoup plus qu'un stage destiné à occuper un poste pour lequel il n'y a - par définition - pas de budget et donc pas de CDI, ni même de CDD à la clef
- au lieu de rester chez vous à envoyer une dizaine de CV par jour, voués pour la plupart à aucun retour, vous travaillez, bâtissez une mâturité professionnelle, prenez de la confiance et développez vos contacts.
Les sites de recherche d'emploi fourmillent d'offres ! Lancez-vous.
Certes, il ne s'agit pas tout le temps de missions à forte valeur ajoutée, mais cela est toujours mieux qu'être vendeur ou caissier ?
Juste pour terminer, au sein du service juridique de ma boîte, nous cherchons un intérimaire depuis 6 mois, et nous ne trouvons pas !
Bien à vous.
de
gomontfred
le Dim 26 Nov 2006 18:29
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Je n'ai personnellement aucune confiance dans les boîtes d'intérim, car je n'ai jamais eu à faire qu'à des incompétents qui ne m'appelaient que pour des missions qui n'avaient rien à voir avec ma spécialité.
de
emdeandrea
le Dim 26 Nov 2006 19:29
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Profession: Juriste
En fait je crois que ce message visait plus particulièrement ceux et celles qui ne peuvent s'offrir le luxe de faire un stage payé 300 e / mois et qui sont obligés de se retrancher vers des petits boulots sans aucun intérêt, mais qui ont l'avantage d'être rétribués.
Comme je le disais, beaucoup de missions d'interim ne sont pas forcément épanouissantes dans leur contenu. Il ne faut pas espérer y exercer un poste de juriste corporate (bien qu'il en existe..) ou bien une mission correspondant trait pour trait à ce à quoi l'on aspire.
Mais, par ailleurs, peut-on véritablement se prétendre "spécialisé" au sortir des études ?
Il me semble qu'une spécialité se nourrit d'expériences professionnelles concrètes et non pas du simple intitulé d'un master...
Or, ces expériences professionnelles sont très souvent le fruit du hasard et des opportunités.
Enfin, c'est ce que mon itinéraire professionnel m'a aprris...
de
gomontfred
le Dim 26 Nov 2006 21:56
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J'ai une formation assez générale de par ma multitude diplômes mais proposer un poste de juriste confirmé en droit public lorsqu'on a une maîtrise en droit social et peu d"expérience, je trouve que c'est de l'incompétence.
de
Mumubmw
le Lun 27 Nov 2006 13:47
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Profession: Juriste
Pour ma part, j'ai un troisième cycle et cumulé sur trois ans seulement six mois de stage (la fac où j'étais était contre six mois de stage en fin de cursus, et comme par hasard, cette année la politique a changé). Je voulais devenir juriste d'entreprise mais au vu des annonces, j'avoue que je n'ai pas osé envoyer de candidatures en voyant le nombre d'années d'expérience que les entreprises demandaient.
Du coup j'ai trouvé un poste en intérim comme assistante juridique dans un cabinet d'avocats (mon contrat va être prolongé en CDD ou CDI). Comme quoi l'intérim a quand même du bon.
Maintenant j'ai peur que la dénomination de mon poste m'empêche d'atteindre mon but.
Donc je ne sais pas encore si j'ai fait le bon choix.
--
Mumu.
Et l'interim
de
Sayuri
le Lun 27 Nov 2006 19:59
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Je souhaite rebondir sur l'interim.
Personnellement cela fait plus de 6 mois que j'ai envoyé mon CV ds les boites d'interim et je n'ai toujours pas de poste... Une des boites d'interim dans laquelle je me suis inscrite m'a proposé plusieurs de postes (juriste règlementaire, assistante juridique, chargée d'affaires...). A chaque fois je leur ai dit de soumettre ma candidature à l'entreprise concernée mais cela n' a débouché sur rien. Je n'ai eu qu'un entretien; que j'ai malheureusement raté

.
Maintenant je doute de leur efficacité à proposer des postes aux juristes.
Re: Et l'interim
de
aiki
le Lun 27 Nov 2006 20:07
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-
Profession: Autre métier du droit
Sayuri a écrit :Je souhaite rebondir sur l'interim.
Personnellement cela fait plus de 6 mois que j'ai envoyé mon CV ds les boites d'interim et je n'ai toujours pas de poste...
Les relancez vous souvent
Lorsque je faisais de l'intérim, je passais à l'agence deux fois par semaine au début
Jusqu'à ce que je sois enfin connu des personnes y travaillant
Il est vrai que ce n'était pas du juridique mais je pense que la démarche doit être la même : harcèlement de l'agence
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