LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Pour finir de répondre à votre post: je souhaite la naturalisation plus que tout, pas seulement pour pouvoir travailler en France, mais surtout parce que je me sens très bien dans ce pays pour lequel j'ai une profonde affection, je me sens parfaitement "intégrée" à la société française, j'ai également des attaches dans ce pays;

sinon s'agissant du statut des ressortissants des anciennes colonies, je suis moi même issue d'une ancienne colonie (Algérie), mais je ne pense pas que cela puisse faciliter les choses outre mesure;

Amicalement.

Amy.

Bonjour,

Votre ami devait certainement correpondre à un des cas qui ouvre droit à la naturalisation par ailleurs(ascendant français par exemple);

Pour ce qui est de mon cas, toutes les pistes (je pense) ont été explorées, et je le répète, ont m'a dis affirmé maintes fois à la préfecture que les étudiants n'étaient pas concernés par la naturalisation, ayant vocation à retourner dans leur pays après leurs études...
Alors je veux bien explorer d'autres pistes, mais quand vous vous trouvez face à un mur (préfecture lol)...

De plus, excusez moi d'ajouter cela mais si la naturalisation était accordée aussi facilement, et "rapidement" de surcroît, ça se saurait (il n'y aurait pas autant de personnes en situation irrégulière et d'étudiants étrangers faisant des études interminables pour rester en France...)

Cordialement.

Amy.

Si je peux comprendre votre désarroi, je comprends moins bien vos déductions.

Si je vous dis qu'il est marocain, sans nuance, c'est qu'il est marocain point.

De même lorsque je précise que cela s'est fait en moins de 5 ans, cela a même pris 1 à 2 ans.

Mais puisque vous ne le demandez pas, je le mentionne pour d'autres dans ce cas : il avait le CAPA en poche et était avocat stagiaire depuis 2 ans avec en main, une promesse de collaboration. Enfin il vivait en France depuis ses 6 ans.

voili, voilou, quant aux autres voies, vous avez certainement un titre de séjour actuellement. Il peut vous permettre de travailler dans le juridique pendant 2 ans. Sinon demandez l'autorisation de travailler en France. ce sera déjà une première étape pour une naturalisation.

Bref...

Pour finir de répondre à votre poste: je souhaite la naturalisation plus que tout, pas seulement pour pouvoir travailler en France, mais surtout parce que je me sens très bien dans ce pays pour lequel j'ai une profonde affection, je me sens parfaitement "intégrée" à la société française, j'ai également des attaches dans ce pays;

Il était temps de le dire.

Sans agression aucune, ça fait du bien de lire cela. Dans vos posts précédents on avait l'impression que vous envisagiez la naturalisation de manière purement "utilitariste".

Je vois que ce n'est pas le cas. Bonne chance!

Merci CNC pour votre réponse, je souhaite néanmoins éclaircir certains points:

j'ai supposé que votre ami avait un ascendant français car même avec le CAPA en poche et une promesse de collaboration, rien n'est joué, il me semble qu'il est très difficile de se faire naturaliser par les temps qui courent, mais lorsque vous mentionnez qu'il a été avocat stagiaire pendant deux ans, je comprends (corrigez moi si je me trompe) que cela a du avoir lieu avant la réforme, pas mal de choses ont changé depuis, notamment la politique d'immigration;

Vous mentionnez par ailleurs que votre ami résidait en France depuis L'âge de 6 ans, ce qui constitue à mon sens un gros plus

Pour ma part, je dispose d'un titre de séjour mention étudiant, qui ne m'autorise pas, à ma connaissance, à exercer une activité rémunérée à plein temps (vous précisez qu'avec un titre de séjour, on peut travaillez pendant deux ans dans le domaine juridique, pourriez-vous préciser SVP la source de cette information?)

Enfin pour demander une autorisation de travail, il faut disposer d'une promesse d'embauche, ce qui n'est pas une mince affaire, et ce qui suppose une recherche active d'emploi, tout en poursuivant ses études...mais bon c'est vrai que c'est à moi de m'organiser pour concilier tout cela, mais je ne vous cache pas que pour l'instant, c'est le flou artistique;

Je souhaiterais ajouter pour finir que le but de mes posts n'était en aucun cas d'être désagréable envers vous CNC ou d'embêter les villageois, je suis seulement à la recherche d'informations supplémentaires/ témoignages, car pour l'instant mes recherches personnelles et les démarches que j'ai effectuées n'ont pas porté leurs fruits;

Mon cas est peut être désespéré lol

Merci en tout cas de m'avoir lu

Cordialement

Amy

à Lucio: Je suis une personne pragmatique, ce qui ne m'empêche pas de ressentir des choses lol

Plus sérieusement, je vous avoue que je suis un être pudique, ce qui explique peut être le fait que je n'ai pas évoqué les sentiments que j'éprouve pour le pays qui m'a accueilli jusqu'à présent...

A bientôt

Amy, je ne connaissais pas cette condition qui me semble nouvelle de lien entre le travail et les études, à l'époque où j'ai demandé la naturalisation (en 2002, réponse en 2004) on ne tenait pas ce discours (je suis pourtant dans une préfecture - Marseille - saturée d'étrangers et pas très bienveillante envers eux) ... La politique de l'immigration semble s'être durcie depuis ... dire qu'à l'époque je n'imaginais pas pire galère que la mienne ...
Je croise les doigts pour vous et comprends très bien vos motivations pour avoir ressenti la même chose
En effet, on peut se soucier du côté pratique (procédure, conditions, formalités, tout ça) et ne pas trop parler du reste, c'est-à-dire le "pourquoi du comment" : pourquoi vouloir rester alors que pour rester c'est la galère et que ce serait peut-être plus facile d'aller ailleurs ? Tout simplement parce que l'on est attaché à ce pays plus qu'à tout autre ...
Puis c'est assez personnel, on ne va pas crier sur les toits "j'aime la France" ... après tout, ce ne sont que des mots, et celui qui cherche la naturalisation pour des raisons "utilitaires" peut très bien prononcer les mêmes mots pour arriver à ses fins, et alors comment distinguer les "bons" des "mauvais" ?
Celà étant dit, je ne souhaite pas lancer la polémique, l'expérience montre qu'il n'y a pas de recette miracle au problème de l'imigration (quantité, qualité, etc).

Merci Draculita pour votre réponse.

Amicalement.

Amy

Plus sérieusement, je vous avoue que je suis un être pudique, ce qui explique peut être le fait que je n'ai pas évoqué les sentiments que j'éprouve pour le pays qui m'a accueilli jusqu'à présent...

Puis c'est assez personnel, on ne va pas crier sur les toits "j'aime la France" ... après tout, ce ne sont que des mots, et celui qui cherche la naturalisation pour des raisons "utilitaires" peut très bien prononcer les mêmes mots pour arriver à ses fins, et alors comment distinguer les "bons" des "mauvais" ?
Celà étant dit, je ne souhaite pas lancer la polémique, l'expérience montre qu'il n'y a pas de recette miracle au problème de l'imigration (quantité, qualité, etc).

Je comprends tout à fait. C'est juste que je vous avoue que je ressentais un certain malaise à la lecture des pages précédentes.

Ceci étant dit, je me serais pas permis de le souligner, je suis pas l'inquisition, je respecte les motivations de chacun.

Je suis désolé si il a pu paraitre autrement.

Bonjour,

Ce que je veux dire à Amy et Lucio, c'es que si la naturalisation les intéresse. Les titres de séjour peuvent permettre de travailler également, ce qui allège les contraintes.

Et que dans un 2e temps, avec tous les arguments en poche, la naturalisation est plus facile à obtenir.

Enfin, les études + le travail, c'est lourd à gérer. Si je peux donner un conseil, faites bien vos études (sinon vous n'aurez pas votre renouvellement de titre), puis exercez bien votre profession, et en dernier lieu, quand tout est stable, demandez votre naturalisation.

Il me paraît un peu court de demander la naturalisation au bout de 24 mois, quelque soit le pays, sur la base du sens de la naturalisation. La question qui sera certainement soulevée sera : êtes vous sur(e) de ce que vous faites, la naturalisation est un acte lourd de sens pour le pays d'accueil mais aussi pour le pays d'origine.

Bref... bon courage