Non, je ne suis pas avocat mais il me semble bien avoir souvent lu et entendu, notamment sur ce forum, qu'aucun minima était obligatoire.
Seules les "préconisations" de l'UJA font références mais n'ont bien entendu aucun caractère contraignant. D'ailleurs, si un minima était fixé, on parlerait beaucoup moins de l'UJA et leur rôle de référence ne présenterait que peu d'intérêt.
Le coup des permanences comme commis d'office ne concerne pas franchement les avocats souhaitant faire du conseil en droit des affaires. Je sais bien qu'il faut faire des efforts en début de carrière (tout le métier d'avocat est un et indivisible), mais ce n'est pas comme ça que l'on apprend son métier tout de même. D'ailleurs, peu de cabinets d'affaires laissent du temps libre à leurs collaborateurs pour arrondir leurs fins de mois, n'est-ce-pas ? (Même si je sais que les puristes diront qu'un collaborateur DOIT pouvoir se constituer une clientèle perso, je sais... mais en pratique ?).
La vérité, c'est qu'aujourdhui les jeunes avocats d'affaires sont eux aussi au SMIC !
Et avec peu de moyen d'améliorer leur situation s'ils n'ont pas un réseau déjà préconstituer.
JYJY a écrit :Un avocat est non seulement un juriste, mais aussi un entrepreneur. La rétrocession n'est qu'une partie de la rémunération d'un collaborateur libéral, statut qui est tout de même la solution rencontrée dans plus de 98 % des cas.
JYJY a écrit :Dans le cas d'une collaboration libérale, le développement d'une clientèle personnelle par le collaborateur est :
1) Un droit qui ne peut en aucun cas être contesté par le patron.
2) Une obligation à peine de requalification du contrat en contrat de travail : la rétrocession devient alors une rémunération salariale nette...(l'URSSAF réclamera les chatges sociales associées à cette réminération à votre boss)
3) une obligation alimentaire, dans la mesure où même une bonne rétro ne permet pas de vivre correctement, dans la mesure où l'URSSAF et la CNBF et la sécu nous piquent près de 50 % de nos honoraires après imputation préalable des charges d'exploitations et de la TVA.
En province, en effet, développer une clientèle personnelle est bien plus facile, même à Lyon ou Marseille. Mais les honoraires sont un peu moins élevés.
HelN a écrit :Salut JYJY,
Sauf que dans ma planète :
1/ le "patron" a mille et unes façons toutes plus désagréables les unes que les autres de contester en pratique ce droit, et ne s'en prive pas,
2/ personne dans mon entourage et compte tenu de l'état du marché du travail n'ose se lancer dans ladite demande de requalif ,
3/ ...sans compter les impôts s'il reste qqch à déclarer.. !
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