LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Cependant il existe des avocats salariés (notamment FIDAL, le plus grand cabinet français dont tous les avocats sont salariés avec interdiction de développer une clientèle perso)

Même en qualité d'avocat salarié, il y a théoriquement une independance intellectuelle.

Je suis d'accord, c'est très théorique. En fait, il n'y a pas beaucoup de difference entre un avocat libéral, un salarié et un juriste de cabinet.

il n'empeche. L'incompatibilité touchant les avocats repose sur l'idée qu'ils doivent être indépendant. Et pour être indépendant, ils ne doivent exercer qu'une seule profession, la leur.

Je me posais des questions quant à l'article que vous citez, par analogie à "la grande profession du droit" qui est d'actualité, la "profession d'avocat" aurait pu englober les professionnels du droit des cabinets d'avocats, et non pas uniquement les personnes qui portent le titre d'avocat et qui exercent comme avocats.

C'est pourquoi, en travaillant dans la même profession (celle des avocats), il aurait peut-être été possible de cumuler, en particulier pour les salariés à temps partiel.

j'ai du mal a vous suivre. mais la réponse est non il n'y a pas de sous catégories d'avocat.

vous êtes avocat et soumis a une incompatibilité, où vous êtes juriste. peu importe pour qui vous travaillez.

Avocat est une profession, pas un titre.


Par ailleurs, l'idée d'incompatibilité ne s'estompe pas avec la création d'une grande profession du droit. si ts les juristes devenaient avocat (imaginons) ils n'auraient ipso facto plus le droit d'exercer une autre profession.

c'est vraiment l'idée de cumul de profession qui est prohibée.


Les seules possibilités pour vous sont :

-soit de trouver un second poste de juriste, à temps partiel,

-soit de changer de statut et de devenir avocat,

-soit de tricher, (vs etes pas obligé de prévenir le conseil de l'ordre que vous exercez à coté comme juriste).

cela dit, dans cette dernière hypothèse, si quelqu'un s'en aperçoit, y a de forte chance pour que vous ayez droit à une jolie audience disciplinaire, ou a minima à un severe rappel à l'ordre de notre beau Conseil.