Pourquoi avoir créé DIGILAWORLD ?
Avocate trilingue espagnol anglais, exerçant en droit des affaires depuis plus de 30 ans, j’ai souhaité pouvoir créer un outil de digitalisation international de modèles de contrats.
- Nathalie Cazeau
Je me suis rendu compte que l’obstacle de la langue était très souvent un frein à la fluidité des échanges, et j’ai souvent été confrontée aux critiques de clients étrangers, contre le système Français – surtout en droit social – trop complexe, et incompréhensible à leurs yeux.
Pourtant, les mécanismes contractuels, tant en droit du travail, que dans le droit des contrats en général, partent souvent des mêmes principes, qu’il suffit de savoir expliquer aux clients, dans leur langue, pour qu’ils soient rassurés, et puissent réaliser leurs projets en confiance.
J’ai alors eu l’idée de créer cet outil multilingue, qui permette d’avoir une première approche simplifiée du droit du travail en plusieurs langues, pour, en quelque sorte, supprimer la barrière de la langue, et permettre aux clients de comprendre un peu mieux notre système.
C’est un peu l’idée de proposer aux clients des feux antibrouillard sur l’autoroute, et pour que le brouillard se lève complètement, je pense qu’il faut venir voir les avocats !
J’ai aussi voulu créer un outil qui facilite l’exercice professionnel vers une clientèle étrangère.
Je pense aux cabinets de petite taille qui voudraient s’internationaliser ;
A terme je pense qu’un outil comme DIGILAWORLD pourrait les aider.
Pourquoi DIGILAW WORK et DIGILAW HEALTH ?
Notre plateforme propose en effet deux secteurs bien différents, le droit du travail, et le droit pharmaceutique.
Cette division, droit pharmaceutique ; qui sera bilingue anglais français, s’adresse à un secteur très spécialisé, et là aussi, j’ai voulu créer un outil qui rende plus accessible et plus fluide l’accès à des contrats très spécifiques dans ce secteur qui me passionne, et que je pratique depuis près de 30 ans.
Pourquoi l’Open-Source ?
Je souhaite que la plateforme soit en accès gratuit, car je pense que le partage de savoir, permet à tous de progresser – une démarche RSE en quelque sorte- et que ce progrès bénéficie à tous.
Je pense que l’outil de la legaltech, n’est pas un frein au développement des activités des avocats, que les avocats doivent savoir se servir de cet outil qui ne peut en définitive, lorsqu’il est bien compris, qu’améliorer la qualité de leur service. Dans cet esprit, je pense qu’il est juste que la plateforme soit en accès gratuit.
Quels sont vos axes de développement ?
Je souhaiterais pouvoir créer une communauté DIGILAWORLD, qui regrouperait les confrères français, et les confrères appartenant à des barreaux étrangers, qui souhaiteraient s’associer à cette démarche de partage, par exemple en contribuant à alimenter la plateforme.
Ce serait formidable si un jour, DIGILAWORLD pouvait proposer une présentation simplifiée de plusieurs contrats, dans divers pays avec des systèmes juridiques différents.
Et bien sûr, nous allons continuer à enrichir la plateforme, et progresser grâce aux retours de nos utilisateurs que nous espérons nombreux.
