Forum : Emploi et carrière

Sujet : svp besoins de vos conseils

Vos expériences, le marché de l'emploi, les évolutions de carrière et des métiers...

de aiki   le Mar 28 Nov 2006 10:54

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Effectivement, si le cas est irrécupérable :roll:

   

de JYJY   le Mar 28 Nov 2006 11:28

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La déontologie de l'avocat pose notament comme principe celui de confraternité, de modération, de courtoisie.

Il ne vous est pas demandé, du moins semble-t-il, de coucher avec votre boss, ou de l'épouser, ou encore d'aller militer avec lui. Je ne veux pas me faire l'avocat du diable, mais on peut travailler sans avoir à parler politique. D'autre part, l'appartenannce réelle ou supposée (attention aux erreurs et aux amalgames tout de même) à un partie politique, même extrême (qu'il soit de gauche ou de droite) n'est à mon sens pas prohibée. L'appartennance au FN ou à la LCR, si elle n'est pas forcément pertinente du point de vue politique, selon moi, enrichie la profession. car la diversité enrichie celui qui l'accepte. Or, la diversité, c'est aussi celà : des gens qui ne pensent pas comme vous. qui ne vivent pas comme vous.

Si vous travaillez dans un climat de respect mutuel et de respect des règles, où est le problème. Le fait que vous souhaitiez éventuellement quitter le cabinet pour cette seule raison doit vous amener à vous interroger sur votre propre tolérance.

Bien confraternellement.

   

de lilyrose   le Mar 28 Nov 2006 12:58

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JYJY,

Je pense que vous n'avez compris, ni la situation, ni l'objet de mon mail.

Certes, en théorie "on peut travailler sans avoir à parler politique". Dans la pratique et compte tenu de l'activité du cabinet (beaucoup de droit des étrangers, plus de la moitié de la clientèle au titre de l'AJ), cette belle phrase reste très théorique car le sujet revient sans cesse sur le tapis ("celui-la, on lui a obtenu la nationalité française, il faudra lui demander un maximum d'honos car maintenant l'état français est condamné à l'entretenir", "cette cliente est à l'AJ totale, d'accord, mais au moins, elle c'est une gauloise, elle ne pique pas des sous à la France"...). J'en passe et des meilleures, je ne vais pas faire un catalogue de ce que j'entends presque chaque jour.

Que mon "Boss" soit de n'importe quelle appartenance politique, ce n'est pas le problème.

Mais je l'admets, les discours qu'il entretient devant moi m'atteignent par leur caractère quotidien, et je m'interroge simplement sur les moyens de gérer cette situation au jour le jour ainsi que sur la viabilité d'une relation de travail forcément très étroite compte tenu de la configuration du cabinet, et qui pourrait devenir irrespirable, comme le disait un membre du forum dans une réponse qui m'a été adressée sur ce post, à force de petits débats quotidiens et désagréables qui ne mènent nulle part.

Je ne crois pas que mes interrogations à cet égard puissent être assimilées à de l'intolérance.

Bien à vous.

   

de JYJY   le Mar 28 Nov 2006 13:17

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Loin de moi l'idée de suggérer que vous faites preuve d'intolérance. Je ne connais pas le dossier, je le découvre au fur et à mesure de vos écrits. j'émets donc des hypothèses.

Si cette situation est quotidienne, il est nécessaire d'en parler franchement avec votre boss. Prenez le entre quatre yeux, et dites lui franchement ce que vous pensez en essayant de ne pas trop le froisser.

Après, faites votre choix. Si les choses ne s'arrangent pas la question est simple : quelle est vrotre priorité : votre collaboration ou l'absence de petites phrases qui vous dérangent ou vous choquent ? Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse à cette question. Il n'y a que la vôtre.

Bien à vous.

   

de sev   le Mar 28 Nov 2006 14:26

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C'est vrai que c'est un peu lourd de se faire "imposer" à longueur de journée des opinions politiques sans pouvoir rien dire. Il me semble que cette personne doit penser que comme il est le dernier à avoir parlé et que personne ne le contredit il a forcément raison !
Vous devriez lui en parler à mon sens, mais non pas pour le faire changer d'avis, ce qui est irréaliste, mais simplement pour lui exposer votre situation (vos opinions et le fait que votre mari est algérien) et lui demander de ne pas vous imposer et vous asséner ses prises de positions à longueur de journée car vous ne les partagez pas et ça vous dérange puisque ça a notamment des implications personnelles.
Il n'est pas question d'avoir une discussion politique avec lui, simplement de lui demander d'être plus discret quant à ses reflexions et à ses prises de position.

   

de JIVARO   le Mar 28 Nov 2006 16:04

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Je partage entièrement l'avis de jyjy.
De plus, le "marché" de la collaboration étant ce qu'il est, il faut y réfléchir à deux fois.

   

de dj_rfb   le Mer 29 Nov 2006 11:16

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Pour ma part je pense que chacun a le droit d'avoir ses opinions et de les énoncer.Il a une idéologie, certes différente de la votre, mais en quoi devrait il se priver de les énoncer au sein de son propre cabinet.

Vous y adhérez ou pas, mais votre travail est reconnu, valorisé que demander de plus... Quitter une collaboration agréable (financièrement, intéret du travail, reconnaissance) parce que l'on a des points de vue différents sur des questions de société cela ne me semble pas être une bonne solution ... Faites preuve d'ouverture d'esprit. Des milliers de juriste souhaiteraient être dans votre situation vu l'état du marché !

Heureusement que tout le monde ne pense pas pareil .

bien à vous


RFB
Agrégé de l'Université Eco Droit Gestion
DESS droit des affaires
Doctorant en droit


"Lart de l'imposition, c'est l'art de plumer l'oie de manière à obtenir le plus de plumes avec le moins de cris" Colbert

   

de lilyrose   le Mer 29 Nov 2006 15:05

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Au vu des derniers posts, une nouvelle mise au point s'impose : je n'ai bien évidemment jamais dit que mon "Boss" n'aurait pas le droit d'exprimer ses idées et ses opinions, au sein de son propre cabinet comme n'importe où ailleurs. C'est incontestable et la question ne se pose même pas.

D'autre part, je n'envisage aucunement en l'état de quitter ma colloboration. Inutile de me rappeler à quel point il est difficile aujourd'hui de trouver une collab, je l'ai vécu et je connais le pb.

Mon post visait simplement à reccueillir vos observations et vos éventuels conseils sur la manière de gérer au quotidien la situation (parce que oui, c'est vrai, c'est une problématique qui se pose au quotidien et qui me pèse, je l'admets, je ressens un sentiment de malaise, je n'y peux rien) ainsi que sur la viabilité sur le LONG terme d'une relation de travail où, il existe d'ores et déjà un malaise qui pourrait s'aggraver avec le temps.

Ce forum s'intitulant "carrière et emploi", je pensais que l'on pouvait venir y confier tous les problèmes susceptibles de se poser dans le cadre d'une relation de travail et éventuellement y trouver des solutions.

Que certains me disent qu'il n'y a pas de solutions et que c'est comme ça, OK, je l'accepte d'ores et déjà. Simplement, il est possible que des gens aient déjà été confrontés à des situations comparables à la mienne et qu'ils puissent me conseiller.

C'est à ces gens là que s'adressaient tout simplement ce post, qui n'a strictement aucune autre portée.

Bien à vous.

   

de Alea ejecta est   le Jeu 30 Nov 2006 13:37

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Si je puis me permettre, je vais juste donner un simple avis et conseil sur cette situation ma foi fort désagréable que j'ai moi aussi connue, mais avec des collègues et non pas mon supérieur.
Je pense qu'il faut avant tout protéger son moral et tu sembles plutot fatiguée d'entendre ces propos qui t'agressent. En lisant tout cela, je me dis qu'il faudrait que tu fasses attention à ce que au final ça ne te mine pas le moral et que cela n'aie pas d'effets négatifs sur ton travail.
Parce qu'il faut le dire le plus important reste quand meme ton travail! Il ne faudrait pas que de réagir à ces propos (ou de les encaisser suivant les solutions que te proposent les uns et les autres) prenne trop de ton énergie. Protège toi.

Bien à toi,

AEE

   

de liliasab   le Jeu 30 Nov 2006 14:18

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Lilyrose, je vous souhaite bien du courage car votre situation ne doit pas être facile à vivre.

Si je compren bien (mais n'hésitez pas à me reprendre si je me trompe) le malaise ne réside pas vraiment dans le fait que votre supérieur à des idées très arrétées, mais plutot de la récurrence et la véhémence avec laquelle il les exprime (sachant que vous n'allez pas du tout dans son sens). Le problème est d'autant plus difficile que vous appréciez votre situation dans ce cabinet (et votre supérieur) et que ce sujet touche plus particulièrment votre situation familiale.

Vous devez être tiralliée entre votre travail dans lequel vous êtes bien et cette incompatibilité idéologique avec votre supérieur.

Vous n'êtes pas en conflit avec votre supérieur? n'y a til aucun moyen de discuter avec votre supérieur (je rejoins SEV sur ce point peut être devriez vous lui exposer la situation si vous êtes sûr que cela ne vous portera pas préjudice)? Quelle serait d'aprés vous sa réaction s'il connaissait votre situation familiale? Peut être qu'au fur et à mesure ça lui permettrait d'élargir sa façon de penser, ou tout du moins de se rendre compte de votre malaise.

J'ai vécu une situation difficile qui m'a amené à quitter prématurement le cabinet ou j'était (en même temps c'était un stage donc les répercutions ne sont absolument pas comparables) toutefois, avec du recul je pense qu'en discutant avec la personne concernée et en mettant tout à plat, les choses auraient peut être évolué différemment.

quoi qu'il en soit, bon courage et dites vous "qu'il n'y a pas de problème, que des solutions"t :wink:

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