LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Je ne pense pas que les étudiants en droit sont plus réalistes puisqu'il y a toujours autant d'inscrits.
Le fait qu'il leur soit proposé des tonnes de DEA, DESS, mastères leur fait croire que les débouchés sont nombreux. Il y a une confusion entretenue par les universitaires entre débouchés potentiels et l'emploi!

Ils sont certainement aussi naïfs que nous. Peut-être que faire un troisième cycle côté puis un LLM côté ou une école de commerce côtée constitue aujourd'hui une solution, mais elle n'est pas à portée de toutes les bourses...

Cordialement

C'est vrai que pour de nombreux DESS/DEA spécialisés les débouchés potentiels sont nombreux (sur le papier) alors que les débouchés réels sont rares, d'autant plus que de plus en plus de 3ème cycles identiques fleurissent dans toutes les régions de france et que dans certains domaines, tout ce petit monde se retrouve à Paris à essayer de choper un poste de juriste d'entreprise dans les quelques 10zaines d'entreprises susceptibles d'embaucher quelqu'un ayant fait leur formation. Et ce n'est pas un discours pessimiste c'est tout simplement ce qui se passe. Après effectivement certains auront plus de chance que d'autres et réussiront à occuper le poste que plusieurs d'entre eux visaient.
Quant à la côte des DEA et DESS, elle est elle aussi un peu inutile pour ceux qui veulent être juriste d'entreprise car les entreprises ne connaissent souvent pas la valeur des différents troisième cycle dans une même branche. Il vaut mieux choisir un 3ème cycle moins côté mais avec un bon réseau d'anciens et une bonne entraide entre les anciens(ce qui est rare mais qui est favorisé par certains directeurs de 3ème cycle).
Par contre en cabinet d'avocat c'est différent il sembleraient que la côte du DESS, de l'école de commerce ou du LLM soit plus prise en compte.

C'est vrai que pour de nombreux DESS/DEA spécialisés les débouchés potentiels sont nombreux (sur le papier) alors que les débouchés réels sont rares, d'autant plus que de plus en plus de 3ème cycles identiques fleurissent dans toutes les régions de france et que dans certains domaines, tout ce petit monde se retrouve à Paris à essayer de choper un poste de juriste d'entreprise dans les quelques 10zaines d'entreprises susceptibles d'embaucher quelqu'un ayant fait leur formation. Et ce n'est pas un discours pessimiste c'est tout simplement ce qui se passe. Après effectivement certains auront plus de chance que d'autres et réussiront à occuper le poste que plusieurs d'entre eux visaient.
Quant à la côte des DEA et DESS, elle est elle aussi un peu inutile pour ceux qui veulent être juriste d'entreprise car les entreprises ne connaissent souvent pas la valeur des différents troisième cycle dans une même branche. Il vaut mieux choisir un 3ème cycle moins côté mais avec un bon réseau d'anciens et une bonne entraide entre les anciens(ce qui est rare mais qui est favorisé par certains directeurs de 3ème cycle).
Par contre en cabinet d'avocat c'est différent il sembleraient que la côte du DESS, de l'école de commerce ou du LLM soit plus prise en compte.

Moi j'aurais tendance à dire que cette situation pénalise trés fortement également ceux qui sont en postes. EN effet, à moins d'avoir dans sa boite un boss et des collègues humains, il y a de fortes chances qu'on vous mette régulièrement sous le nez la centaine de juristes qui frappent à la porte, prêts à prendre le poste avec un enthousiasme à la hauteur de leurs difficultés à trouver un emploi, et ce pour un salaire encore inférieur à celui qu'on a daigné vous octroyer de mauvaise grâce. Difficile de travailler sereinement avec une pression de cet ordre. Difficile aussi d'obtenir une progression de carrière satisfaisante ainsi.
Bref, à mon avis, la situation dans laquelle sont plongés pas mal de juristes peut être préjudiciable à ceux qui parviennent tant bien que mal à se caser:

Tout à fait SRVGH !!!!

Je suis pas tout à fait d'accord.

1. La tension est certes bien là pour les JD mais pas pour ceux qui ont entre 3 et 7 ans d'exp. Eux sont en position de force.

2. Depuis que j'ai des amis qui ont fait autre chose que du droit comme études supérieures, je réalise que eux aussi galère. Certes un peu moins car -surtout pour ceux qui ont fait des écoles de commerce- ils peuvent se reconvertir hors de leur domaine de spécialisation.