LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

merci pour toutes ces réponses....

C'est plus une appréciation de DAUPHINE qu'un classement par rapport à telle ou telle autres universités qui m'interesse... Surtout que le plus important n'est pas à mon sens d'être dans LA MEILLEURE formation mais d'être dans une bonne formation qui soit reconnue... et non aller dans une formation attirée par une plaquette racolleuse et site de qualité (ce qui est suffisament rare en université pour attirer le regard)... et c'est aussi ce que l'on fait sois même de la formation qui en fait une bonne ou une mauvaise formation sur notre CV

On peut aussi noter que dans tous les cas un diplôme marqué PARIS sera toujours un plus même si la formation est pas la meilleure et parfois loin de là...

Pour ce qui est des classements types SMBG, c'est une base de référence mais il faut le prendre avec des pincettes comme l'Etudiant... c'est fait par des boites privées qui cherchent avant tout le profit plutôt que la qualité du service fourni donc c'est sur qu'une formation qui va donner de l'argent aura un meilleur classement... notamment les écoles de commerce qui palient souvent la mauvaise qualité de leurs formations par une innondation d'argent et de communication... ca en attire certains, ca trompe quelques employeurs et ca en fait fuir d'autres

Fabien.uk ne part pas d'une critique générale pour arriver à une critique personnelle à mon encontre !!

Après quand je dis que toutes les M2 DAI se valent , c'est effectivement maladroit , j'entends par là que entre plusieurs étudiants diplomés de M2 DAI de Lyon 3, Aix-Marseille 3, Dijon ou Tours c'est la qualité du CV (stages, langués parlées...) ainsi que les qualités humaines de la personne qui feront la différence !
De plus, concernant le M2 de Aix je suis étonnée que tes très nombreux stages ne t'ont pas permis d'en entendre parler ... M2+stage+DJCE est à mon sens un plus grand atout qu'une place dans le "prestigieux" classement smbg !

Mais on s'éloigne du sujet... pars donc à Dauphine, grandement réputée pour ses filières ..économiques !!!

Paris 1 refuse de participer au classement droit des affaires de SMBG.

euh choupchoup t'es miro ou quoi ?

va dans le classement SMBG et regarde a droit social je crois avoir bien vu paris 1.....

et puis ce ne sont pas les facs qui décident d'y être ou pas...ils n'interrogent que les étudiants...et ne t'en fais pas pour mon info, un amis à moi bosse chez SMBG, il s'occupe des mises en relation avec tous les étudiants. Et puis dire que SMBG ne compte pas, je crois que tu ne pas fait beaucoup de stages...
Pour ma part, j'ai fait 4 stages, dans des bons cabinets parisiens et j'en ai entendu parler à chaque fois.

Bonjour,

Je vous pose juste une question : votre ami, qui s'occupe des classements chez SMBG, comment fait-il pour contacter les étudiants en question ? Si vous parvenez à lui poser la question, il vous répondra qu'il contacte les administrations des facultés de droit pour avoir accès au "carnet d'adresse" des jeunes diplômés. Or, certains directeurs de Master 2 refusent de faire suivre aux étudiants les documents d'enquête de SMBG. C'est le cas de certains directeurs de M2 "droit des affaires" à la Sorbonne, puisque cette faculté n'a pas de politique uniforme sur la question.

Pour rester dans le droit des affaires, je sais aussi que certains directeurs de DJCE laissent les étudiants répondre aux enquêtes, tandis que d'autres refusent de mettre l'agence évoquée plus haut en contact avec les étudiants. La FNDE n'a pas donné de mot d'ordre. C'est la légitimité des classements fondés sur "l'enquète de satisfaction" qui est remise en cause (car elle est facile à biaiser pour un directeur de diplôme). Enfin, je ne vais pas plus loin, c'est sans grand intérêt.

Sachez aussi une chose : l'expérience dont vous faites état concernant vos entretiens de stage est pour le moins... singulière. En règle générale, les histoires de classement font très "gamin" dans un contexte d'entretien professionnel, et doivent surtout être évitées. De deux choses l'une : soit votre formation est connue de votre interlocuteur (pour une raison x ou y), et c'est tant mieux pour vous, soit il ne la connait pas et c'est à vous de vous mettre en avant autrement. La technique du "Comment ça !, vous ne connaissez pas mon Master 2 classé 3ème ex-aequo au classement xxxx !!?", ça peut blaser certains de vos interlocuteurs et agacer les autres (voir les faire sourire, ce qui est pire). Je préfère vous prévenir, ainsi que ceux qui pourraient lire ce sujet.

Dernière remarque : j'ai aussi vu des étudiants inscrire sur leur CV le classement de leur master 2 par telle agence ou tel journal... Par pitié, ne faites pas ce genre de chose... Ca donne au lecteur un sentiment d'immaturité complètement rédhibitoire. Et j'ai presque envie de faire la même remarque au sujet de ceux qui inscrivent sur leur CV le nom de leur directeur de Master 2 (en espérant vainement que sa réputation supposée rejaillira sur la tenue du CV). Non, vraiment, il faut s'efforcer d'avoir l'air "pro" quand on recherche un stage/ un emploi.

Sur ce, bonne continuation à chacun d'entre vous.

Je suis d'accord avec la plupart de ce que tu dis. Néanmoins, pour le nom du directeur de master je pense qu'il est important de le mettre car certains recruteurs connaissent mieux le master d'untel que l'intitulé exacte du master. Personnellement, on m'a déjà demandé plusieurs fois pendant mon stage et même à l'occasion de certains entretiens, qui était le directeur de mon master. c'est pour cela que j'ai changé mon CV pour préciser.

Je suis d'accord avec la plupart de ce que tu dis. Néanmoins, pour le nom du directeur de master je pense qu'il est important de le mettre car certains recruteurs connaissent mieux le master d'untel que l'intitulé exacte du master. Personnellement, on m'a déjà demandé plusieurs fois pendant mon stage et même à l'occasion de certains entretiens, qui était le directeur de mon master. c'est pour cela que j'ai changé mon CV pour préciser.

Je ne fais que vous dire quelle est la sensibilité d'un certain nombre de professionnels sur la question. La pensée unique n'existe pas.

En fait, le pire qui puisse arriver, c'est de tomber sur un interlocuteur qui connaîtra votre faculté (bon point)... mais qui pour une raison ou une autre trouvera votre directeur de Master 2 anecdotique à l'échelle de la doctrine juridique française (ça arrive...). Ce directeur, dont le nom trônera fièrement sur votre CV, apparaîtra alors complètement hors de propos...

Mais le plus souvent, le lecteur de votre CV se dira tout simplement que vous tentez de l'impressionner en se servant de la réputation d'un tiers. C'est très mauvais. Le recrutement doit être centré sur le candidat.

Par contre, c'est vrai qu'il est courant de demander en entretien à un étudiant quels types d'enseignements ou quels enseignants il a pu avoir. Pouvoir répondre : "j'ai eu Maurice Cozian, ou le directeur juridique de telle société du CAC 40, ou tel associé de tel cabinet de la place" c'est un plus. Mais c'est typiquement le genre de sujet qu'on évoque oralement, de façon informelle.

(petit hommage à M. Cozian au passage...).

Je suis du même avis que MrTom et je pense que cela ne fait pas très professionnel de préciser le "classement" du master ou le nom du responsable du Master sur le CV. Le classement n'a pas de grand intérêt, ils changent tous les ans, sont fortement contestés et n'ont aucune autorité quelconque, donc aucune valeur. Si vous pensez que les recruteurs vont s'amuser à commander tous les ans les différentes revues faisant des classements et ensuite tenter de mémoriser les noms des masters dans le "top 10", vous vous trompez lourdement. La plupart des avocats ne savent pas du tout quel master est bien classé cette année dans tel ou tel classement, et ne vont pas s'amuser à se renseigner dessus: on a autre chose de mieux à faire. La seule exception concerne les stagiaires et les collaborateurs fraichement recrutés qui sont encore obnubilés par le classement de leur formation, mais vous verrez qu'une fois qu'ils auront vraiment commencé à travailler, ils ne s'intéresseront plus à suivre l'actualité des classements.

Quant au nom du directeur de master sur le nom du CV, c'est souvent perçu comme une technique pour mettre de la poudre aux yeux du recruteur en tentant (vainement) de l'impressionner grâce à la supposée réputation d'un autre. C'est encore pire lorsque l'étudiant a fait plusieurs masters car on se retrouve alors plusieurs noms de directeurs qu'on ne connait pas du tout. Je suis désolé mais la plupart des avocats ne connaissent pas tous les noms de tous les directeurs des différents masters en France! On voit vraiment que les préoccupations des étudiants sont vraiment détachés des réalités du marché du travail.

Je suis d'accord avec la plupart de ce que tu dis. Néanmoins, pour le nom du directeur de master je pense qu'il est important de le mettre car certains recruteurs connaissent mieux le master d'untel que l'intitulé exacte du master. Personnellement, on m'a déjà demandé plusieurs fois pendant mon stage et même à l'occasion de certains entretiens, qui était le directeur de mon master. c'est pour cela que j'ai changé mon CV pour préciser.

Euh... Juste parce que l'on vous pose une question ne signifie pas que vous devez modifier votre CV pour ne pas avoir à répondre à la question oralement. Le but du CV n'est pas de tout indiquer, c'est normal que l'on vous pose des questions en entretien (c'est le but de l'entretien!).

Je me rappelle quand j'avais passé des entretiens dans un cabinet (on m'avait fait passer des entretiens avec des associés et des collaborateurs), certains collaborateurs m'avaient demandé le nom des différents profs que j'avais eu en master (pas seulement le nom du directeur, mais de l'ensemble des profs!). Comme vous, j'avais envisagé de modifier le CV en conséquence mais je me suis rapidement ravisé: je me suis dit que cela n'avait aucun sens de mettre les noms des enseignants car cela n'a pas vraiment de sens. Ce n'est seulement que bien après que j'ai compris pourquoi ils m'ont posé cette question: ils avaient eux mêmes fait le même master et voulaient simplement savoir si les profs qu'ils avaient eu enseignaient encore...

J'avais pas envie de préciser ca tout de suite mais pour ma part c'est un chasseur de tête intervenu dans le M2 qui nous a dit de mettre le nom du directeur...

Certes, l'ensemble des directeurs ne seront pas connus mais par exemple en DIP, tout le monde connait Pierre Mayer par exemple (je précise que je n'ai pas fait son M2 et que je ne suis pas DIPiste) ou Laurent Richer en droit public (même remarque que précédemment).

Bonjour à tous,

Je ne suis pas avocate mais je voulais juste apporter mon témoignage personnel à la réflexion en cours concernant la "déconnection" des étudiants avec le monde réel...

Je viens de reprendre des études de droit par correspondance parce que j'ai envie de découvrir autre chose mais ma formation initiale est dans le marketing.

Comme vous, mais dans mon domaine, à l'époque j'étais littéralement obsédée par l'idée de faire une grande école de commerce pour rentrer dans un gros groupe mais je me suis finalement retrouvée... dans une université à peine connue. Je me suis super-investie dans mes études mais j'ai quand même bien galéré pour trouver du boulot.... J'ai fait des CDD qui se sont enchainés au gré des rencontres jusqu'au jour où j'ai atterri dans une boîte au Havre où j'ai été prise en CDI parce que le candidat initialement choisi avait finalement refusé le poste (selon ses termes, il n'avait "pas envie de s'enfermer" au Havre.) Bref pas brillant comme début de carrière d'être choisie "par défaut".... Sauf que dans cette boîte, on m'a entre autres choses demandé de réfléchir sur un problème de dynamisation des ventes de pièces de rechange... Au cours de mes démarches, j'ai donc pris contact avec différents prestataires informatiques et quelle ne fut pas ma surprise, un an après le début de ce projet, d'être contactée par un gros cabinet de recrutement qui, ayant entendu parler de mon travail sur ce sujet très précis par un des prestataires rencontrés (comme quoi le monde est petit!) m'a proposé, "sur un plateau", un poste de chef de projet dans une grosse entreprise du CAC 40... Une fois recrutée je me suis retrouvée avec des diplomés d'écoles de commerce "prestigieuses" qui au final, ne s'en sortaient pas tous aussi bien.... dans chacune des missions qui m'ont été confiées, j'ai essayé de faire de mon mieux, sans me cacher derrière un diplôme ou le nom de professeurs, et au final j'ai pu régulièrement progresser !

Donc je ne veux pas raconter ma vie mais juste un conseil si je peux me permettre: écoutez ce que vous conseillent les professionnels de votre secteur et soyez vous-mêmes. Ne vous retranchez pas derrière des diplômes mais ayez des idées, des positions, distinguez vous, sortez du moule dans lequel certains semblent s'enfermer (vous n'allez quand même pas tous vous caractériser sur votre CV par votre appartenance à un Master, si? Surtout qu'il existe parfois un monde entre l'université et l'entreprise et certains universitaires justement trop éloignés du monde économique ne sont pas spécialement bien perçus, même s'ils sont très brillants!!!) Donnez envie à votre recruteur de vous rencontrer à la seule lecture de votre cv!

Et pour ceux qui pensent être "perdus" parce qu'ils ont de "mauvais" masters et envisagent déjà de redoubler, ne laissez pas tomber, investissez vous à fond et profitez de toutes les rencontres/opportunités qui s'offrent à vous car ce sont elles qui vous ouvriront les portes! (au moins autant que les diplômes je pense!)

Voilà, si ça a pu encourager quelqu'un, c'est super!!

Bonne journée à tous!

Année après année, les débats se ressemblent : les étudiants courent après les M2 "réputés" et les professionnels leur expliquent parfois vertement que les classement à la sauce SMBG (de quelle autorité cette entité a-t-elle été investie par un tiers pour imposer son classement ?). Je suis assez perplexe devant la valeur accordée à ces classements. Les critères sont souvent contestables et leur évaluation n'a rien non plus d'une science exacte. Rajoutons que des universités ou des diplômes snobent ces classements et leur faible crédit s'effondre aussitôt. Il y a des valeurs sûres (qui parfois d'ailleurs vivent sur leur réputation plus que sur la qualité des cours) et des formations de très grande qualité qui ont pour principal défaut d'être méconnues.

Un indice : les professionnels ont souvent assez peu de temps pour être des observatoires des formations universitaires, donc il est assez probable qu'un intitulé soit assez peu évocateur. Au candidat d'expliquer ce qu'il en a tiré, plutôt que d'insister sur le nom d'un professeur (excellente idée : le simple contact vocal avec une sommité transmet automatiquement le savoir à qui l'écoute ; la révolution pédagogique est en marche !). Focalisez-vous sur ce que vous pouvez apprendre d'un M2 et de ce que votre formation peut vous permettre de vendre comme aptitudes à un employeur. Pour le reste, oubliez les classements de diplômes ou, si vous êtes obsédés, pensez à contacter Gault et Millau.