La plupart des petites et moyennes entreprises (PME) sont indifférentes aux controverses autour de la loi Macron et aux études prospectives sur la Justice du XXIe siècle. Dans cette période de crise économique prolongée, leurs préoccupations sont concrètes et immédiates :
Comment sécuriser mon activité, conquérir de nouveaux territoires, financer mes investissements, assurer le paiement des salaires,… ?
Toutes ces questions, des plus simples aux plus complexes, ont des implications juridiques mais beaucoup de PME font « l’impasse » sur ce qu’elles considèrent comme un centre de coût, attendant l’absolue nécessité, l’incident, voire la catastrophe, pour consulter ou se faire assister.
Traditionnellement, le chef d’entreprise consulte son avocat, avec souvent un sentiment mêlé de confiance et de réticence. Combien cela va-t-il me coûter ? Quelles sont mes chances de gagner cette procédure, quel est mon risque à ne pas suivre ses préconisations ?
Les dirigeants sont désormais de plus en plus conscients de la dimension juridique de leurs décisions mais sont désarmés quant à la manière d’intégrer cette donnée dans leur organisation.
Il existe pourtant une solution simple pour casser le modèle réducteur traditionnel et amorcer un cercle vertueux : la direction juridique externalisée.
Cette prestation n’est pas habituelle. Il est d’usage d’externaliser la paye, voire la facturation ou les prestations informatiques. Cette innovation apparaît néanmoins déterminante pour sécuriser l’action des entreprises et donner une nouvelle place aux avocats qui s’inscrive dans l’avenir.
Nous verrons dans un prochain billet, comment cette love story moderne entre la PME et son avocat peut naître et s’épanouir.
A bientôt