[Parution] Vous perdez la tête, Elisabeth !

Ce roman policier édité par Enrick.B.Edition correspond parfaitement à la philosophie de cet éditeur, à savoir apprendre et comprendre le droit tout en se divertissant.

Il s’adresse aux étudiants en droit, aux lycéens ou à toute personne amatrice de polar et du domaine criminel et pénal.

L’histoire est simple, tragique mais captivante... le jeune Lieutenant de Police Raphaël Sylvain a 48 heures pour déterminer à qui appartient la tête retrouvée la nuit d’Halloween sur la place de l’Hôtel de Ville de la cité balnéaire de Valrouge et, qui est la personne responsable de cette décapitation...
Durant ces deux journées, seront portés à la connaissance du lecteur le déroulé d’une enquête ainsi que les rapports entre un commissariat, un cabinet d’avocat, une instance judiciaire.
Autre originalité, l’enquête est ponctuée de mini-dossiers expliquant le fonctionnement de la Police, de la garde-à-vue, de la procédure criminelle, du procès verbal...

Notre conseil, lisez ce livre ! Mais de préférence dissociez dans votre lecture le roman policier et les mini-dossiers dédiés à la procédure pénale afin d’apprécier à leur juste valeur chacun des éléments constitutifs de ce polar original et délectable. Puis, relisez d’une traite, l’ensemble du livre en entre-mêlant le roman et les "cours" sur la procédure.

Hervé Croze et Mathias Murbach avec lesquels la rédaction du Village de la Justice a eu le plaisir d’échanger reviennent sur la genèse de cet ouvrage.

Pourquoi pensez-vous que votre livre est nécessaire ?

Hervé Croze et Mathias Murbach : "Le postulat de départ est qu’écrire un livre de droit s’avère fastidieux alors le lire…
Nous sommes donc parti de l’idée qu’il fallait capter l’attention du lecteur (lycéen intéressé par le droit, étudiant en droit, grand public cultivé). Nous avons raconté une histoire (les chapitres du roman) qui a été le prétexte, pour faire du droit. Pas du droit académique en deux parties / deux sous-parties. On ne traite pas l’ensemble de la procédure pénale en tous cas pas dans ce premier tome.

Nous sommes persuadés que l’on retient ce qui nous marque et à ce titre rien ne vaut un exemple bien percutant. Nous sommes favorables à la pédagogie par le traumatisme plutôt que la pédagogie par la répétition.

Nous avons donc fait de la pédagogie inversée en faisant la transmission des connaissances après l’exemple (l’histoire romancée), c’est-à-dire quand le cerveau était apte à mémoriser. Ainsi au fil du roman, et à l’occasion d’entretiens entre une étudiante et un vieux professeur, les notions juridiques sont expliquées, les rôles de chacun abordés et comme c’est à l’appui d’un roman c’est accessible et intelligible par tous."

Quel point fort, s’il ne fallait en retenir qu’un, souhaitez-vous mettre en avant dans ce livre ?

"Le point fort de ce livre est d’être totalement différent dans son approche et son style des ouvrages juridiques et donc de constituer à la fois un préalable, un complément ou une alternative aux ouvrages académiques selon que vous êtes lycéen, étudiant ou curieux de la matière.

Peut-être que le point fort est de susciter l’envie d’approfondir les questions abordées en allant ouvrir un ouvrage académique à l’issue ?

Cet ouvrage a servi de scénario pour organiser à l’Université des simulations de procès d’assise pour la décapitation d’Elisabeth et d’enquête pour le gang des « cadenasseurs de vélo »."

Informations techniques :

Titre : Vous perdez la tête, Elisabeth !
Auteurs : Hervé Croze et Mathias Murbach ;
Editeur : Enrick.B.Editions ;
ISBN : 978-2-35644-425-7 ;
Parution : octobre 2019 ;
Prix : 17.90 € ;
Nombre de pages : 180 pages.