Problématique d’établissement de la responsabilité et juridiction compétente en matière de meurtre par euthanasie en droit congolais.

Par Justin Iragi Cishugi, Etudiant en Droit.

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Explorer : # euthanasie # responsabilité pénale # droit congolais # juridiction compétente

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L'euthanasie soulève des enjeux complexes entre le respect de la vie, les droits des patients et les responsabilités des médecins. Bien que le droit congolais ne punit pas le suicide, l'euthanasie active pourrait être considérée comme un homicide, entraînant des sanctions sévères.
Description rédigée par l'IA du Village

Cet article fait une analyse sur la qualification de l’homicide commis avec l’euthanasie en droit congolais, eu égard au vide juridique de la législation congolaise sur la question, il a été plus judicieux d’analyser les idées émises par la doctrine et la législation française, c’est ainsi que nous avons compris que la législation congolaise considère l’euthanasie comme étant un meurtre ou un assassinat voire comme la non-assistance en personne en danger. L’euthanasie étant considérée comme un homicide en droit congolais, cet acte est donc perçu comme une atteinte à la vie humaine, c’est ainsi qu’il est sanctionné au même degré que le meurtre et l’assassinat. Cependant, l’analyse profonde de l’euthanasie démontre qu’elle a des points qui la différencient de l’homicide, d’où nous avons fait quelques suggestions afin que l’euthanasie soit traitée comme une infraction à part entière mais tout en faisant partie des infractions d’homicide volontaire.

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L’euthanasie est une question de balance entre le respect de la vie, les droits des patients en fin de vie, et les devoirs des professionnels de santé. D’autre part, elle fait appel à l’humanisme, de ce fait, la qualification de celle-ci devrait être établie en se conformant à sa particularité. Sa sanction ou son régime répressif devrait être allégée et établie en tenant compte de chaque cas avec sa spécificité.

Introduction.

La responsabilité pénale en droit est un principe fondamental qui assure que toute personne qui commet une infraction est tenue de répondre de ses actes devant la justice. Ce concept est essentiel pour le maintien de l’ordre social et la protection des droits individuels. En droit pénal, la responsabilité pénale se distingue de la responsabilité civile par son objectif principal : protéger la société contre les comportements jugés inacceptables et nuisibles. Alors que la responsabilité civile vise à réparer un dommage causé à autrui, la responsabilité pénale a pour but de punir et de prévenir la commission d’actes délictueux ou criminels. La mise en œuvre de la responsabilité pénale repose sur deux éléments essentiels : l’élément matériel et l’élément moral. L’élément matériel fait référence à l’acte lui-même ou l’omission qui constitue l’infraction. Enfin, l’élément moral se rapporte à l’intention ou à la négligence de l’individu au moment de commettre l’acte. Un aspect important et un principe général de droit sur la responsabilité pénale est le principe de la responsabilité personnelle, qui prévoit que nul ne peut être tenu responsable pénalement que de son propre fait. Cela signifie que chaque individu est responsable de ses actions et ne peut être puni pour les actes d’autrui. La responsabilité pénale est un pilier du droit qui garantit que les infractions sont justement sanctionnées et que les auteurs d’actes répréhensibles sont tenus de rendre des comptes peu importe les circonstances qui entourent l’acte infractionnel et le sentiment qui les anime. Dans le contexte médical, la responsabilité pénale peut être engagée lorsqu’un dommage est causé à l’occasion d’un acte médical. Cela inclut les conséquences civiles, pénales et disciplinaires qui peuvent découler d’un tel acte. D’où le médecin ou l’établissement pourrait être tenu responsable de cet acte.

Le droit pénal congolais, tel qu’il est actuellement interprété, n’engage pas de poursuites judiciaires contre une personne qui a commis un suicide ou qui a tenté de le faire. Cela pourrait suggérer une certaine tolérance envers l’autonomie personnelle en matière de fin de vie. Néanmoins, il est important de noter que l’euthanasie active, où une tierce personne intervient directement ou indirectement pour mettre fin à la vie d’une autre, pourrait être considérée comme un homicide, selon les principes généraux de responsabilité pour dommage causé à autrui énoncés dans les articles 258 et 259 du Code civil livre III congolais.

La question de l’établissement de la juridiction compétente en matière de meurtre par euthanasie sera résolue ou déterminée en fonction de la qualité de l’auteur et du taux de la peine de l’infraction, il s’agit donc question de chercher à connaitre le juge naturel. L’euthanasie, qui est l’acte de mettre fin à la vie d’une personne pour soulager ses souffrances, est considéré comme étant un meurtre ou un homicide qui est puni de la peine de mort. Cette sanction écarte déjà la compétence du tribunal de paix, pour laisser la place aux juridictions supérieures.

Sommaire.

Section I. Régime juridique applicable
Section II. Appréciations critiques et suggestions.

Pour lire l’article dans son intégralité, cliquez ici

Justin Iragi Cishugi, Etudiant en Droit

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