Être victime d’un accident de la route est un traumatisme. Parfois sans gravité. Parfois dramatique. Dans la plupart des cas, une expertise médicale est diligentée. Soit par l’assurance. Soit par la justice. Cette expertise est un moment essentiel de la procédure d’indemnisation.
La nécessité d’un accompagnement par un médecin conseil de victimes pour que rien ne soit oublié.
L’expertise est un moment trop important pour ne pas être accompagné. C’est l’étape de la procédure d’indemnisation au cours de laquelle le médecin va déterminer toutes vos souffrances et vos séquelles. Le rapport de ce médecin désigné par le tribunal ou par l’assurance va également lister tous vos besoins pour les années à venir. Cela peut être des aides matérielles ou humaines, notamment.
Certains de ces besoins coûtent extrêmement cher aux assureurs. Il n’est pas rare que certains médecins, désignés par les assurances, tentent de minimiser les séquelles et les besoins. Et quand ils ne sont pas vus à la baisse, ils peuvent être oubliés. Or, sauf exception, ce qui n’est pas écrit dans le rapport n’est pas indemnisé. Le rôle du médecin conseil est donc primordial. Il est présent pour que rien ne soit oublié.
Pour que rien ne soit minimisé. Pour que vous ne soyez pas victime une seconde fois.
Je ne compte plus le nombre de dossiers dans lesquels la présence du médecin a fait doubler, voire tripler l’indemnisation finale. Sans sa présence, le médecin de l’assurance aurait ignoré mes demandes au prétexte que, n’étant pas médecin, je n’étais pas "légitime".
La nécessité d’un accompagnement par un médecin conseil de victimes pour préparer l’expertise.
Une expertise non préparée est une indemnisation minimisée. Dès lors que vous avez rendez-vous à l’expertise, le médecin vous reçoit et vous aide à préparer tous vos documents. Il collecte également vos doléances. Il vous explique les suites de la procédure. C’est un véritable accompagnement procédural.
La nécessité d’un accompagnement par un médecin conseil de victimes pour se sentir moins seul.
Sur un plan humain, il est formidable de se sentir épaulé. Le rôle de ces médecins, spécialisés dans l’accompagnement des victimes de la route, est indispensable. Dans leur grande majorité, ces professionnels ont le cœur sur la main. Ils aiment assister les victimes.
La nécessité d’un accompagnement par un médecin conseil de victimes ne coûte rien, ou quasiment rien.
C’est la question que posent beaucoup de victimes. C’est celle qui attise le plus de fantasme ou de fausse information.
L’assistance d’un médecin conseil de victimes est intégralement remboursée par l’assureur du responsable, pour autant que les factures ne soient pas disproportionnées. La nomenclature Dintilhac, qui régente l’indemnisation des accidents de la route notamment, classe cette dépense dans le poste des "frais divers". D’expérience, ils ne posent aucune difficulté.
Conclusion.
Si la présence d’un avocat est importante, celle d’un médecin conseil de victimes est indispensable. L’expertise est le moment le plus important de la procédure d’indemnisation. Ne pas se faire assister par ces professionnels, c’est laisser les mains libres à l’assurance.
Si les médecins désignés par cette dernière sont indépendants, l’expérience démontre que, sans contradiction, certains "oublis" sont étrangement constatés. Il est donc nécessaire d’être bien accompagné pour... ne pas être victime une seconde fois.
