LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Bonjour à tous !

Je rentre à l'école des avocats en janvier 2018. Je cherche mon premier stage (six semaines à partir de février 2018) au sein de gros cab de droit des affaires (EY, PwC etc...).

Cela étant je n'ai pas encore eu de retour, mais un ami m'a proposé d'appuyer fortement ma candidature au sein d'un cabinet de structure moyenne et d'un très bon niveau, mais assez peu connu.

Je ne sais pas si je dois persister à candidater au sein de gros cabinets ou alors s'il vaudrait mieux que je saisisse cette opportunité.
Je vous explique mon parcours : j'ai un M1 droit de l'entreprise (Lyon 3) et un M2 droit bancaire (Aix-Marseille) et toute les annonces que je lis exigent des DJCE / LLM / école de commerce.
J'ai l'impression que mes diplômes ne valent presque "rien" et que personne ne les connait, je me suis donc mise en tête de compenser cela par des stages uniquement au sein de grands groupes.
Du coup je suis un peu perdue, j'ai peur de me retrouver finalement avec rien du tout, ou alors avec un stage qui ne m'intéresses pas du tout.
Qu'auriez vous choisi ? Auriez vous des arguments pour m'aider ?

Toujours dans cette même optique, n'ayant aucun des pré requis exigés par les annonces que je peux lire, j'ai pensé à faire une école de commerce (HEC ou EM Lyon en PPI) mais la perpective de retourner en cours ne m'enchante guère. Je préférerais faire mon PPI dans un cabinet à l'étranger (Londres ou Luxembourg), au parquet financier ou encore à l'AMF. Mais je me dis que faire une école de commerce pourrait m'ouvrir des portes.

J'ai du mal à avoir du recul sur la situation...Finalement qu'est ce qui est attendu de la part des recruteurs exactement ? Vaut-il mieux faire un PPI me permettant de renforcer mon expérience pro, ou alors une école de commerce ?

Merci à tous pour la patience et l'attention que vous porterez à mon message

Bonjour Sabrina,

Je comprends bien ta problématique, beaucoup d'étudiants vivent la même situation.

Certes, les annonces des gros cabinets exigent souvent une double formation mais les diplômes type HEC / Sciences Po ne sont absolument pas nécessaires pour les intégrer, ils servent juste parfois à relever un CV bon mais pas "excellent" selon ce type de cabinet.

Ces cabinets recrutent souvent des stagiaires qui ont eu des stages dans des structures équivalentes. Pour l'avoir vécu, une fois le premier stage obtenu (parfois compliqué), les autres s’enchaînent très facilement.

Ce que je te conseillerais (ce n'est qu'un avis parmi tant d'autres et beaucoup ne penseront sûrement pas comme moi) :
- c'est tenter de dénicher un bon stage par tout moyen peut-être même dans une structure un peu moins prestigieuse mais quand même réputé (tu peux par exemple te référer au legal 500) pour ensuite obtenir des cabinets plus prestigieux ;
- éventuellement, et plutôt en seconde hypothèse, candidater à des formations type HEC / Science Po, c'est une solution plus coûteuse et sûrement moins bénéfique mais qui peut permettre de relever ton CV.

Par contre, les "cabinets" que tu cites sont rattachés à des membres du Big four, c'est certes de très bons cabinets, mais ce n'est pas non plus ce qui se fait de mieux sur Paris !

Bon courage en tout cas et n'hésite pas si tu as d'autres questions !

gros cab de droit des affaires (EY, PwC etc...)

les "cabinets" que tu cites sont rattachés à des membres du Big four, c'est certes de très bons cabinets, mais ce n'est pas non plus ce qui se fait de mieux sur Paris !

Tout à fait d'accord avec NicolasC, EY, PwC, Taj ou Fidal sont de "gros" cabinets dans la mesure où ils sont liés au Big 4 de l'audit, mais sont loins de ce qui se fait de mieux à Paris en droit des affaires que ce soit en termes de compétences, d'opérations ou de rémunération des avocats. Leur activité n'est pas du tout comparable à celle d'un Bredin, Cleary ou même Gide.

Je vous remercie pour vos retours et vos bons conseils que je garde précieusement !