Agents de sécurité : quels pouvoirs ?

Par Camille Cimenta, Elève-Avocat.

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Explorer : # pouvoirs des agents de sécurité # fouilles et perquisitions # interpellation citoyenne # droits et limitations

Les agents de sécurité sont employés la plupart du temps pour assurer la sécurité et prévenir les vols dans les grands magasins. Bien souvent ils sont équipés d’oreillette et sont en uniforme, on pourrait (presque) les confondre avec des agents du FBI. Mais ont ils pour autant de véritables prérogatives ?

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La réponse à cette question va s’avérer rapide puisque les agents de sécurité n’ont aucune prérogative particulière, ils ont les mêmes pouvoirs qu’un citoyen lambda. En effet, il faut retenir que le Code de procédure pénale ignore totalement les agents de sécurité puisqu’il réserve le pouvoir coercitif seulement aux agents des services de police et de gendarmerie. A partir de ce constat, il convient d’en tirer plusieurs conséquences :

En aucun cas un agent de sécurité ne peut pratiquer une fouille, qu’il s’agisse d’une fouille à corps ou d’une fouille dans un sac. En effet, comme je l’avais expliqué dans mon précédent article (Rappel du régime des contrôles d’identité ), la fouille est assimilée au régime juridique des perquisitions. Or même dans le cas d’une infraction flagrante, celle-ci ne peut être réalisée que par un officier de police judiciaire ( article 56 du Code de procédure pénale ). Ceci s’explique par le fait que la fouille est une mesure coercitive largement attentatoire au droit au respect de la vie privée et au droit de propriété privée. Il est donc nécessaire que celle-ci soit réalisée par un agent de l’Etat assermenté, ce que n’est pas l’agent de sécurité qui est un salarié ordinaire. Donc dans l’hypothèse où l’agent de sécurité vous demande d’ouvrir votre sac, en aucun cas vous êtes dans l’obligation de vous exécuter.

L’agent de sécurité peut-il procéder à une interpellation ?

L’interpellation est consacrée à l’article 73 du Code de procédure pénale qui dispose que « en cas de crime ou de délit flagrant puni d’une peine d’emprisonnement, toute personne a qualité pour appréhender l’auteur et le conduire devant l’officier de police judiciaire le plus proche ». A la lecture de cet article, il faut comprendre qu’en cas de crime ou de délit flagrant, tout citoyen a le pouvoir d’interpeller la personne pour le conduire devant un officier de police. Le vol étant un délit puni de 3 ans d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende ( article 311-3 du Code pénal ), et ce qu’il s’agisse d’un vol de chewing gum ou d’une Rolex, l’agent de sécurité pourra donc retenir la personne jusqu’à l’arrivée de la police judiciaire. Celle-ci devant être avisée dans les meilleurs délais ( cass.crim, 1er octobre 1979 ). La jurisprudence a par ailleurs précisé que l’usage de la force devait toujours être nécessaire et proportionnée aux conditions de l’arrestation.

Camille Cimenta |Avocat Associé
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  • par edouard , Le 27 juillet 2016 à 14:48

    Bonjour,
    Devant la généralisation des inspections et fouilles des sacs à l’entrée des magasins, je me demandais dans qu’elle mesure la pratique est elle coercitive (obligatoire) ?
    En effet en lisant l’article de loi, rien de tel n’est stipulé en ce sens, et si aucune interdiction d’accéder au magasin n’en découle, ou éventuelle poursuite juridique, en quoi est il obligatoire de se soumettre à cette mesure ?

    De plus vu que la fouille n’est pas possible sans le consentement, en quoi l’inspection (visuelle) du contenu de votre sac diffère d’une fouille.
    En prenant un exemple simple :
    Vous ouvrez votre sac au vigile mais le contenu situé sur le dessus l’empêche de voir ce qu’il y a dessous.

    Si le vigile peut constater une partie de l’intérieur de votre sac ou la totalité, en quoi est ce différent d’une fouille ?
    Le législateur lui aurait il accordé un pouvoir supérieur à celui d’un officier de police judiciaire ?

  • Les nombreux raccourcis pris par mademoiselle Cimenta dans ce sujet en font un article particulièrement partial qu’il convient donc de modérer quelque peu en y apportant quelques précisions.

    Tout d’abord, les agents de sécurité, dans les magasins, sont employés dans leur grande majorité à prévenir les dangers d’incendie ou d’accident, et à intervenir dans le cadre d’assistance sanitaire aux personnes. C’est ce qu’on appelle les équipes "SSIAP". Ces agents sont en règle générale au nombre de 4, pour un agent employé à prévenir les vols.

    Pour ce qui est de les confondre avec les agents du FBI, cela me parait impossible, puisque la tenue doit légalement comporter plusieurs signes distinctifs de l’entreprise à laquelle ils appartiennent.

    Quand aux prérogatives, il ne faudrait pas non plus occulter
    - les droits aux palpations de sécurité (avec agrément préfectoral), qui permet une certaine forme de "fouille à corps" lorsqu’il y a un risque que la personne appréhendée soit porteuse d’une arme
    - les droits de vérifications des bagages à main prévus par arrêtés préfectoraux dans le cadre de Vigipirate
    - les droits de vérifications des sacs prévus par le code du travail
    - le droit, même, de menotter les personnes dans des cas bien précis.

    • par Camille CIMENTA , Le 26 janvier 2014 à 19:05

      Bonsoir, tout d’abord je vous remercie de votre intérêt pour mon article. Je vais répondre par plusieurs remarques.
      1°) Je pense qu’il serait opportun que vous pensiez à consulter un ophtalmo car comme l’indique la photo mis en ligne avec l’article je suis un homme et non une femme.
      2°) L’article concerne les prérogatives des agents dans un cadre purement pénal, ainsi vos propos concernant leur mission sanitaire sont complètement hors sujet.
      3°) Aucune fouille à corps ne peut être pratiquée par un agent de sécurité. Il peut seulement et AVEC le consentement de la personne, pratiquer une palpation de la sécurité confère l’article L. 613-2 du code de la sécurité intérieure. Par ailleurs une fouille à corps est une mesure totalement différente d’une simple palpation de sécurité.
      4°) Le droit de menotter des personnes se fait effectivement dans des cas bien précis : le cas de l’article 73 du code de procédure pénale donc je parle dans l’article et rien d’autre.
      5°) Je serai curieux de voir l’article du code du travail dont vous parlez.

      Si vous avez d’autres remarques, je reste à votre disposition.
      Cordialement.

    • Bonsoir Môôôssieu Cimenta,

      Il est effectivement urgent que je fasse plus attention à ce que j’écris ; j’ai manqué de recul en lisant votre prénom, et la passion que j’ai pour ce sujet m’a fait me précipiter dans l’erreur. Je vous prie de m’en excuser.

      Concernant le hors-sujet, permettez-moi de penser qu’il n’est pas pire que le discrédit que vous tentez dès le départ de jeter sur un métier, par votre sous-entendu sur des professionnels qui se prendraient pour des héros de série B. Bien que j’aie une opinion qui se rapproche de la votre (cela fait vingt ans que je pratique ce métier, et des "cow-boys", je vous assure que j’en ai vu défiler), je ne pense pas que ce genre d’argumentation ait sa place ici. Laissons ce genre de remarque aux journaux "people".
      D’autre part, vous seriez surpris de constater, si vous daigniez vous pencher plus profondément sur le sujet, à quel point les missions de sûreté (le "pré-vol") et de sécurité (le "sanitaire") sont malheureusement imbriquées. Je dis malheureusement, parce qu’en fait, c’est illégal, mais personne ne fait jamais attention à ce détail, et pourtant, de nombreux avocats pourraient être en mesure de casser des procédures via ce point s’ils le soulevaient. Je serais d’ailleurs heureux d’échanger nos réflexions sur ce point, mais c’est un autre sujet.

      Concernant la palpation de sécurité, bien sur, dans la théorie, c’est différent de la fouille à corps. Mais en pratique, je vous assure que la limite est bien vague. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le législateur stipule que la palpation doit être effectuée par une personne du même sexe que la personne palpée.

      Concernant la fouille des sacs dans le cadre du travail, je me permets de vous conseiller de lire l’article du blog de votre future consoeur, ici.
      D’autre part, je me permets de vous signaler que dans les aéroports, la fouille des sacs est effectuée (tout-à-fait légalement) par des agents de sécurité privée, et certainement pas par des OPJ (même s’ils sont sensés être là pour contrôler).
      Et enfin, pour apporter toute la lumière sur votre texte, à part la dernière phrase, où vous soulevez l’obligation d’accord de la personne concernée, tout votre paragraphe sur la fouille des sacs est erroné. La législation (art. L613-2 du code de la sécurité intérieure) donne le droit de fouille aux agents de sécurité privée. Il est donc totalement faux de prétendre que seul un OPJ peut la réaliser.

    • par Camille CIMENTA , Le 27 janvier 2014 à 12:12

      Bonjour monsieur,
      1) La remarque comparant les agents de sécurité aux agents du FBI est bien sure à prendre au second degré. Il n’y a aucun mépris à l’égard de cette profession dans mon article qui a seulement vocation à informer les citoyens qui bien souvent ignorent cet aspect.
      2) L’aspect préventif de votre métier est certainement intéressant mais on ne peut pas tout traiter dans ce genre d’article, il convient de rester concis.
      3) La palpation de sécurité consiste seulement à tâter les vêtements de la personne alors qu’une fouille à corps consiste à rechercher de manière active sur la personne et dans ses biens la présence d’objet. Ce qui implique par exemple que l’agent ouvre une fermeuture pour effectuer la fouille ce qui n’est pas du tout le cas pour la palpation. C’est donc pour ça que ces deux actes ont des régimes totalement différents puisque si la palpation de sécurité a un régime autonome, la fouille à corps étant une mesure très attentatoire est assimilée au régime juridique de la perquisition. Si en pratique ceci n’est pas respecté, des nullités pourront donc être soulevées.
      4) En ce qui concerne la fouille à corps pour les agents de sécurité, je cite l’article L.613-2 du code de la sécurité intérieure : les agents "peuvent procéder à l’inspection visuelle des bagages à main et, avec le consentement de leur propriétaire, à leur fouille. " Il faut donc en déduire que sans le consentement de la personne, l’agent n’a bien aucun pouvoir à fouiller le sac de la personne. Par conséquent, mon article n’est en aucun cas erroné.
      5) En ce qui concerne le code du travail, il s’agit d’un cas bien particulier puisque cela concerne les salariés sur le lieu de travail qui agissent dans le cadre de leur contrat de travail. Un thème très intéressant mais qui n’a pas sa place ici.
      Cordialement.

    • par Christian , Le 29 mars 2014 à 23:51

      Bonsoir Camille,

      Tout d’abord, félicitations pour cet article concis, clair et qui remet quelques pendules à l’heure quant aux prérogatives des agents de sécurité. Je pense que vous avez raison de rappeler ces points.

      Je me permets néanmoins de solliciter votre avis sur les faits suivants.
      Suite à un différend avec un agent de sécurité, concernant le fait qu’il m’ait été demandé de "cesser mes essayages" (je faisais des comparaisons de tailles dans le rayon) et de "quitter les lieux" un quart d’heure avant la fermeture normale du magasin, j’ai été retenu à l’extérieur du magasin par l’agent et son collègue, "dans l’attente de l’arrivée de la police" puis "de la sécurité du centre". Ceci suite à des injures et un geste déplacé de ma part, en réponse aux insultes et aux menaces proférées par l’agent.
      Compte-tenu que je n’ai commis aucune infraction dans le magasin, je pense que cet agent n’avait pas prérogative à me retenir, même en attendant la police et/ou la sécurité du magasin ; "forces" que je n’ai d’ailleurs jamais vues venir.

      Me confirmez-vous que ce comportement est anormal / abusif ?

      Merci.

    • par Camille CIMENTA , Le 30 mars 2014 à 11:55

      Bonjour,
      Merci de votre intérêt pour mon article.
      Concernant la situation que vous rapportez, comme je l’ai expliqué dans l’article les agents de sécurité peuvent comme tout citoyen procéder à une interpellation si et seulement si une infraction punie d’une peine d’emprisonnement a été commise en état de flagrance.
      Même si une telle infraction est commise à l’extérieur de l’enceinte du magasin, les agents comme n’importe quel citoyen peuvent procéder à l’interpellation.
      Dans le cas contraire, l’interpellation est illégale.
      De plus la police judiciaire doit être immédiatement avisée.
      Cordialement.

    • par Christian , Le 16 avril 2014 à 15:44

      Merci de votre réponse rapide et claire. :)

    • par Manu , Le 4 décembre 2014 à 22:14

      Bonjour,

      J’ai question con. Un SSIAP en tenue de "pompier" peut il me demander de lui montrer mon sac a la sortie du magasin ?

      Merci

    • par Tiqua , Le 28 décembre 2015 à 16:12

      Bonjour , Je voulais apporter une précision les agents de sécurité comme les citoyens ne peuvent Interpellé mais simplement aprehende ce qui aux yeux de la loi et différents ;)

    • par lemoule , Le 22 mai 2016 à 12:19

      Bonjour monsieur,

      Je tient à vous féliciter pour toutes vos réponses plus complètes les unes que les autres.

      J’ai aussi une question suite à un événement survenue dans un hyper marché bien connu.

      Je me suis retrouver lié à une affaire de vol à l’étalage (complice) sans que je soit au courant. Je reconnais les fais bien évidement. Le problème est au moment de l’intervention. Deux agent nous demandent de les suivre et une fois devant la porte du bureau on leurs précise que l’on est pas obliger. De la ils nous disent qu’ils peuvent appeler la police. Je demande gentille ment à se qu’ils le fasse (pensant être dans mon droit) et la bimm !!! En tout cinq vigiles me sautent dessus, m’etrangle, me bloquent, met mettent un coup de poing dans le nez qui le fais saigner, et le pire est le coup que j’ai reçu sur l’oreille et qui m’a percer le timpant.

      Ont il le droit de réagir comme ça même en présence de délit ?

      Cordialement.

    • par polo , Le 27 juillet 2016 à 13:20

      Bonjour,
      C’est affolant de lire le commentaire de Didier et de se rendre compte que c’est très certainement son travail et qu’il une idée déformée des règles qui régissent son métier, notamment en omettant dans son commentaire l’essence de l’art L613-2 du code de la sécurité intérieure.

      Article L613-2

      Modifié par LOI n°2016-339 du 22 mars 2016 - art. 1

      Les personnes physiques exerçant l’activité mentionnée au 1° de l’article L. 611-1 peuvent procéder à l’inspection visuelle des bagages et, avec le consentement de leur propriétaire, à leur fouille.
      Les personnes physiques exerçant l’activité mentionnée au 1° de l’article L. 611-1, spécialement habilitées à cet effet et agréées par le représentant de l’Etat dans le département ou, à Paris, par le préfet de police dans les conditions prévues par décret en Conseil d’Etat, peuvent, en cas de circonstances particulières liées à l’existence de menaces graves pour la sécurité publique, procéder, avec le consentement exprès des personnes, à des palpations de sécurité. Dans ce cas, la palpation de sécurité doit être faite par une personne de même sexe que la personne qui en fait l’objet. Ces circonstances particulières sont constatées par un arrêté du représentant de l’Etat dans le département ou, à Paris, du préfet de police, qui en fixe la durée et détermine les lieux ou catégories de lieux dans lesquels les contrôles peuvent être effectués. Cet arrêté est communiqué au procureur de la République.

  • Bonjour un agent de sécurité peut-il demander dans un contrôle visuel à ce que la personne soulève le bas de pantalon. Pour voir si rien est caché dans c’est chaussettes ? Merci cordialement

    • par vivier , Le 9 juin 2016 à 17:11

      bonjour

      je fais réponse a ta question oui un agent peut te demander de soulever le bah de ton pantalon si toi même tu es d accord sinon il ne peut en aucun qu a t obligé de le faire

  • par Ari , Le 8 avril 2016 à 18:04

    Bonjour,

    Je vais essayer d être brève.
    Hier en allant à Ikea de Bordeaux Lac, j ai effectué des achats que j ai réglé via le scan libre. Tout le long du passage de mes articles devant la borne, la caissière n a cessé de m épier, j en ai souri trouvant cela ridicule mais après tout elle ne faisait que son job quoi que sur les 4 caisses, elle avait les yeux rivés que sur moi... Bref j effectue le règlement de mes achats, je m avance vers la sortie et la j aperçois la caissière se diriger vers un agent de sécurité (SECURITAS) et ce dernier vernir vers moi en me demandant mon ticket de caisse. Il procède a la vérification de mes achats et ce devant tout le monde.
    A t il le droit d effectuer cette opération aux yeux de tous ? Autant vous dire que cela a été offensant et humiliant pour moi.

    Puis je me retourner contre le magasin ? Si oui, quel article de loi puis-je évoquer ?

    Merci pour vos réponses.

    Cordialement.

  • Dernière réponse : 27 mars 2016 à 12:06
    par Edenness , Le 24 août 2015 à 16:35

    Je voulais vous remercier pour cet article . Je fais souvent mes courses dans une enseigne spar (casino) et je me demande si leur système de sécurité est légale ! Vous avez l’obligation de déposer a même le sol , vos cabas , sac a dos et toutes sortes de sacs ou vous êtes susceptible de dissimuler de la marchandises etc . le dépôt doit ce faire a l’entrée du magasin , ou il n’ y a personne qui surveille votre sac !!! vous n’avez même pas de ticket , de casier etc comme certains magasin font ou je trouve cela normal ! tous client peut prendre votre sac et partir avec ! en plus poser mon sac au sol , je trouve cela sale ! cela me déplait .De plus il n’y a aucun affichage expliquant cette réglementation que je trouve hallucinante pour les raisons évoquées, ce sont les caissières qui vous hurlent dessus pour respecter cette fameuse réglementation Ils sont équipés d’écran de surveillance et d’agent de sécurité. 1 ou 2 selon les périodes , hier un agent de sécurité qui se trouvait a l’entrée devant les portes du magasin m’a demandé d’ouvrir mon sac (cabas) pour voir dedans ! Je me suis exécuté et il m’ a ordonné de déposer mon sac au sol a ces pieds !!! j ’ai dis non et suis ressortie du magasin . Est légal ce genre de pratiques ? Si non quel est mon recours , les gérants sont tres agressifs et se croient tous permis . j’aimerais bien leur donner une leçons ou un rappel juridique , Merci de votre réponse

    • par Léo , Le 27 mars 2016 à 12:06

      Bonjour,
      Sauf erreur de ma part, vous n’avez pas apporté de réponse à cette question. Du coup je la pose également car je suis dans la même situation : un magasin peut-il vous obliger à déposer votre sac à dos à l’entrée du magasin sans aucune surveillance ? Alors même que les femmes entrent avec leur sac à main sans question du vigile !
      Merci pour votre réponse (et si possible de la référence juridique ou réglementaire)

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