Chef de projet juridique (ou Juriste chef de projet).
Pour une direction juridique, un projet consiste à créer un nouveau produit ou service (ou améliorer l’existant), pour répondre aux besoins de l’entreprise sur trois plans :
une meilleure disponibilité des équipes juridiques ;
un souci de conformité/compliance ;
la sécurisation des pratiques des opérationnels.
Le chef de projet est donc celui, tout naturellement, qui orchestre cela.
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Enquête sur le Juriste-chef de projet
Compliance officer.
C’est le spécialiste de la gestion des risques juridique d’une organisation (entreprise, association, établissement bancaire…), dans la perspective de la mise en conformité éthique, légale et réglementaire.
Autres noms pour cette fonction : responsable contrôle conformité, juriste en conformité, chargé de contrôle permanent et conformité, compliance analyst, chargé de conformité ou encore déontologue.
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Enquête sur les métiers de la Compliance
Fiche pratique : Compliance officer
Délégué à l’éthique numérique (ou Digital Ethics Officer).
Parce qu’on ne fera pas mieux, nous vous proposons la définition donnée par T. Saint-Aubin et L. Gomez Wingelinckx [1] :
"Dans le prolongement du délégué à la protection des données (DPO), le digital ethics officer (DEO) disposera d’une double compétence numérique et juridique. Son rôle ? Accompagner un déploiement éthique et respectueux des droits fondamentaux de l’intelligence artificielle (IA). Côté régulation, la « soft law » est privilégiée à la « hard law » pour tenir compte de l’évolution rapide de ces technologies. Pour le DEO, il s’agira également d’évaluer et de garantir la « compliance numérique » des grandes entreprises numériques européennes par rapport à ces nouveaux standards juridico-éthico-numériques".
Juriste codeur.
Un juriste qui code, donc ? Plus précisément, un juriste qui manie ou comprend suffisamment le code informatique [2] pour pouvoir faire le lien entre le langage juridique et le codage.
Ses compétences seront souvent mises à contribution pour automatiser des tâches (ex : générateur de contrats).
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Un juriste "hybride" grâce à l’innovation
Quelles compétences technologiques pour le juriste de demain ?
Juriste data.
C’est avant tout un juriste, mais il est doté de compétences numériques qui lui permette de traiter les données juridiques et judiciaires, de les structurer [3].
Legal Digital Officer.
Le Chief Digital Officer, autrement appelé le Directeur de la transformation digitale, celui qui pilote la transformation numérique d’une entreprise, a besoin d’un co-pilote, son soutien d’un point de vue légal : c’est le rôle du Legal Digital Officer.
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Digital Legal Officer : une fonction en forte croissance.
Legal Operations Officer.
C’est celui qui incarne les Legal Operations. Mais bien sûr, ne dites pas "Legal Operations", mais "Legal Ops", qui se définissent comme cette catégorie transverse qui "couvre l’organisation, le management et l’alignement stratégique de la Direction Juridique. Elle se compose ainsi de tout ce qui doit être mis en place au sein d’une organisation juridique pour simplifier et améliorer le quotidien des juristes et leur permettre de délivrer le service efficace qu’ils doivent à leurs clients internes." [4]
N’hésitez pas à consulter notre rubrique emploi ici pour trouver des offres correspondant à ces nouveaux métiers, qui font parfois l’objet d’annonces...