Projet de loi pour la confiance dans l'institution judiciaire : quelle influence des caméras sur le comportement des acteurs du procès ?

Projet de loi pour la confiance dans l’institution judiciaire : quelle influence des caméras sur le comportement des acteurs du procès ?

Interview de Cyril Rival par Aude Dorange, Rédaction du Village de la Justice

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Explorer : # caméras dans les tribunaux # comportement des acteurs judiciaires # désirabilité sociale # influence des médias

L’une des ambitions de loi pour la confiance dans l’institution judiciaire du 22 décembre 2021 est de « faire entrer la justice dans le salon des particuliers », en créant un nouveau régime d’autorisation pour filmer les procès. Au-delà des problématiques purement juridiques liées notamment à la garantie des droits des personnes concernées, la question se pose de savoir si la présence de caméras et le fait de se savoir filmé(e) est susceptible d’influencer le comportement des acteurs d’une procédure judiciaire. Pour aborder le sujet sous un angle différent, la Rédaction du Village de la Justice s’est tournée vers Cyril Rival, psychologue, expert en sciences comportementales et influence sociale.

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Quel regard portez-vous sur le projet de réforme visant à faire entrer les caméras dans les prétoires ?

Cyril Rival : Éric Dupond-Moretti a annoncé une réforme qui marquera de son empreinte symbolique son séjour place Vendôme, s’agissant de placer la justice sous l’œil de la caméra pour l’exposer au regard public : « La justice doit se montrer aux Français, je suis pour une justice totalement filmée et diffusée ».

Certes, la démarche du garde des Sceaux de vouloir apporter aux français une meilleure compréhension d’une justice souvent mal perçue est honorable et entendable. Le ministre de la Justice entend ainsi donner au principe de publicité des débats, « garantie démocratique », sa véritable dimension. « Ce principe répond à la préoccupation fondamentale du "procès équitable" dans un État de droit. La justice étant rendue au nom du peuple, il doit être permis à tout citoyen de constater par lui-même le respect des formes procédurales » rappelle le magistrat Yannick Meneceur [1].

« Vouloir apporter aux français une meilleure compréhension d’une justice souvent mal perçue est honorable et entendable. »

Néanmoins, nonobstant ce « motif d’intérêt public », est-on certain que, dans ces conditions, la présence de caméras ne modifiera pas le comportement des uns ou des autres (magistrats, avocats, parties, témoins…) et n’aura pas quelque influence sur les décisions prononcées ? N’assisterons-nous pas à une volonté plus ou moins consciente de ces acteurs du procès de vouloir se rendre désirable aux yeux du téléspectateur ? N’y aura-t-il pas un risque que la présence d’une caméra de télévision puisse provoquer des dérives de "starisation" pouvant concerner aussi bien les magistrats que les avocats ou leurs clients (et en général tous les acteurs du procès ?

La présence de caméras n’est pas un phénomène à envisager comme un simple processus de causalité mais davantage comme une interaction complexe entre tous ces acteurs. Autant de questions auxquelles un éclairage cognitiviste et comportementaliste peut apporter un début de réponses.

Quel impact sur le comportement humain peut avoir le fait de savoir que l’on va « passer à la télévision » ?

C.R. : Tout d’abord, être filmé, c’est être sous le regard des autres, « pour un acteur, la caméra est l’œil du public » [2]. Le regard des autres peut intimider, déstabiliser et empêcher d’être pleinement soi-même. La peur du jugement est un mécanisme psychologique naturel tout à fait normal puisque nous ne pouvons pas vivre seul. Il est aussi ce moyen d’être reconnus par autrui pour exister. L’enfant a besoin du regard de ses parents, le professeur existe grâce à ses élèves, les amis se comparent les uns aux autres. Que l’on cherche à être perçu comme leur semblable ou comme différent d’eux, les autres nous confirment notre existence. La présence de caméras va venir renforcer cette quête de reconnaissance et cette influence sociale [3].

« La présence de caméras va venir renforcer cette quête de reconnaissance et cette influence sociale. »

La reconnaissance peut être matérielle ou immatérielle, de la richesse ou des honneurs, impliquant ou non l’exercice du pouvoir sur d’autres personnes. L’aspiration à la reconnaissance peut être consciente ou inconsciente, mettant en œuvre des mécanismes rationnels ou irrationnels. On pourra ainsi lors d’un procès chercher à capter l’œil de la caméra et donc l’intérêt du public par différentes facettes de son être, son physique ou son intelligence, sa voix ou son silence, en bref par son comportement.

Lors des procès filmés, il faudra probablement séparer deux formes de reconnaissance auxquelles nous aspirons tous, mais dans des proportions très diverses. On pourra parler alors d’une reconnaissance de conformité ou d’une reconnaissance de distinction. Ces deux catégories s’opposent l’une à l’autre : ou bien je veux être perçu comme différent des autres, ou bien comme leur semblable. Celui qui espère se montrer le meilleur, le plus fort, le plus beau, le plus brillant veut évidemment être distingué parmi tous ; c’est une attitude particulièrement fréquente pendant la jeunesse.

Peut-on craindre une recherche de « célébrité » de la part de certains acteurs des processus judiciaires ?

C.R. : Force est de reconnaître que nous vivons dans une société qui valorise cette expression individuelle que j’évoquais. En se trouvant devant des caméras, certains acteurs du procès viendront chercher la reconnaissance et la notoriété. De plus, certains téléspectateurs témoins de cette célébrité nouvellement acquise par leurs confrères entretiendront l’espoir de l’obtenir eux-mêmes un jour, voire de vouloir placer la barre plus haute. Être filmé pourra également influencer le comportement des accusés. Dans les années 1950-1960, les gens rêvaient de devenir des stars de cinéma. Aujourd’hui, ils souhaitent passer à la télévision.

« Voir son image diffusée par les médias de masse est perçu de nos jours comme une manière d’exister. »

Voir son image diffusée par les médias de masse est perçu de nos jours comme une manière d’exister ; nombre de citoyens sont prêts à afficher aux yeux de tous leurs vices les plus cachés, à laisser paraître leurs comportements les plus intimes, même les plus aberrants. Vivre devant les médias est vu par certains comme une manière de vivre pleinement. En ce sens, filmer un procès pourra transformer la notion de célébrité en élargissant le spectre de ceux qui peuvent y accéder. L’effet caméra pourra suggérer que la vie de chacun peut devenir, à tout moment, le sujet d’une émission.

Mais il existe aussi un tout autre type de reconnaissance qui est, elle, caractéristique plutôt de l’enfance et, plus tard, de l’âge mur, surtout chez les personnes qui ne mènent pas de vie publique intense et dont les relations intimes sont stabilisées : elles tirent leur reconnaissance du fait de se conformer, aussi scrupuleusement que possible, aux usages et normes qu’elles considèrent comme appropriés à leur condition.

Ces individus se considèrent satisfaits lorsqu’ils prouvent leur appartenance indéfectible au groupe. Plus leur besoin d’affiliation (besoin de se faire aimer des autres) sera important pour eux, plus ils se conformeront à ce qu’ils pensent être la norme commune de leur groupe de référence. Il en est de même s’ils possèdent une faible estime d’eux-mêmes ou lorsqu’ils accordent une grande importance à l’harmonie sociale, aux rapports interpersonnels et à leur image car ils craignent la désapprobation sociale [4] et prônent la désirabilité sociale.

Il est donc probable que chacun souhaite se montrer « sous son meilleur jour » ?

C.R. : S’il est un concept classique en sciences sociales qui, depuis plus d’un siècle, figure parmi les plus importants pour comprendre l’impact de phénomènes sociaux sur les comportements individuels, les cognitions et les affects, c’est bien celui de normes sociales et de la désirabilité sociale.

Un des principaux mécanismes psychologiques pouvant être facteur d’influence lors de procès filmés est donc sans conteste celui de la désirabilité sociale. Phénomène bien connu en psychologie et en recrutement, la désirabilité sociale se définit comme « l’adéquation connue des comportements observés ou anticipés d’une personne aux motivations ou aux affects réputés des membres typiques d’un collectif social » [5].

« Un des principaux mécanismes psychologiques est sans conteste celui de la désirabilité sociale. »

Ce mécanisme psychologique peut s’exercer de manière implicite (sans en avoir conscience) ou au contraire être le résultat d’une volonté de manipuler son image aux yeux des autres. Donc, de vouloir se plier aux attentes du public, plutôt que d’agir de manière naturelle.

Cette composante de la valeur renvoie à la connaissance que les gens ont de ce qui est considéré comme désirable (c’est-à-dire chargé d’affects ou correspondant à des motivations) dans une situation donnée.
La désirabilité sociale est donc à distinguer théoriquement d’une désirabilité « individuelle ». Cette dernière correspondrait aux motivations ou aux affects particuliers qu’une personne peut ressentir à l’égard d’un objet/d’une personne. Ainsi, si certains comportements sociaux (aider autrui, être poli) sont considérés comme désirables socialement, cela n’empêche pas qu’une personne puisse ne pas supporter (désirabilité individuelle) ce type de comportement pour des raisons qui tiendront, par exemple, de son histoire personnelle.

Toutefois, que l’on considère la Désirabilité Sociale (DS) comme une caractéristique intrinsèque et stable de l’individu ou comme le résultat d’une pression sociale, un consensus émerge concernant la « déformation » des comportements dans des situations comportant un enjeu comme être sous l’œil d’une caméra lors d’un procès.

Et en ce qui concerne le fait de se conformer aux normes sociales que vous évoquiez ?

C.R. : Être filmé, que ce soit lors d’un procès ou dans toute autre situation, nous renvoie en effet à notre rapport aux normes sociales. Leur fonction est de nous permettre de différentier les évènements en fonction de leur désirabilité du point de vue du groupe qui génère la norme. Elles vont donc avoir une influence sur les comportements, les conduites (Normes de comportement) et les jugements, les attitudes, les opinions, les croyances (Normes de jugement).

« Ces normes vont dire implicitement aux acteurs du procès ce qu’il convient de faire ou non, indépendamment de tous critères de vérité. »

Ces normes vont dire implicitement aux acteurs du procès ce qu’il convient de faire ou de ne pas faire et cela indépendamment de tous critères de vérité. Autrement dit, filmer un procès c’est prendre le risque de renvoyer les acteurs à une règle implicite (non dite) qui les fera penser, agir de manière désirable sans pour autant qu’elle ait un quelconque critère de vérité. Par ailleurs, le fait d’être l’objet d’une attention particulière (présence de caméras) et le fait d’avoir été choisi comme acteur du procès peut contribuer à donner une meilleure estime de soi.

En psychologie, ce mécanisme est appelé l’effet Hawthorne [6]. Il décrit la situation dans laquelle les résultats d’une expérience ne sont pas dus aux facteurs expérimentaux, mais au fait que les sujets ont conscience de participer à une expérience dans laquelle ils sont testés, ce qui se traduit généralement par une plus grande motivation. Cet effet psychologique est à rapprocher de l’effet Pygmalion [7], que l’on observe chez des élèves dont les résultats s’améliorent du simple fait que le professeur attend davantage d’eux.

Que sait-on de la manière dont l’opinion publique réceptionne les images ?

C.R. : Les mass media abreuvent leur public d’un abondant matériel visuel destiné à capter son attention. Les images servent à illustrer les nouvelles et les articles à la une, mais elles apparaissent également dans la publicité et dans les campagnes pour la santé, la sécurité ou les œuvres caritatives, où elles cherchent à persuader et/ou à infléchir les comportements et attitudes.

Au vu de ce large spectre, on pourrait croire que de nombreux travaux de sociologie ont exploré l’impact du matériel visuel sur la réception des messages par le public. Or les recherches empiriques concernant son influence sont rares dans le domaine des sciences sociales. Les études sur le sujet sont même marginalisées.

« Filmer les procès s’inscrit dans une tendance actuelle qui prête un intérêt grandissant au visuel et à son pouvoir. »

L’idée de filmer les procès s’inscrit dans une tendance actuelle qui prête un intérêt grandissant au visuel et à son pouvoir. Parallèlement, il convient aussi soulever des questions concernant le rôle joué par le public dans l’impact des messages. Dans ce but, nous mettons l’accent sur le pouvoir émotif du matériel visuel, en nous basant sur des études consacrées à l’image dans les sciences humaines et sociales.

Un nombre croissant d’études a dressé la liste des particularités du matériel visuel et déterminé la façon dont le public le reçoit et le décrypte. Ces études postulent un contraste implicite (et parfois explicite) entre le matériel visuel et le matériel verbal/écrit. Il en ressort que la principale caractéristique du matériel visuel est sa faculté de susciter des émotions. « Ce qu’aucun œil humain n’est capable d’attraper, aucun crayon, pinceau, plume de fixer, ta caméra l’attrape sans savoir ce que c’est et le fixe avec l’indifférence scrupuleuse d’une machine » [8]

En effet, la distinction la plus frappante entre les effets produits par le textuel/verbal par opposition aux messages visuels relève de l’impact émotif. On considère que les images sont capables d’entraîner les gens dans une voie émotive, tandis que le matériel textuel ou verbal les maintient dans une voie de pensée plus rationnelle, plus logique et plus linéaire. Les images ne se limitent pas à susciter un sentiment, elles peuvent aussi aider les gens à prendre conscience d’un problème. Les images possèdent une immense capacité à rapprocher de l’expérience subjective des risques éloignés de notre expérience quotidienne, ce qui facilite l’identification à leur contenu.

Le matériel visuel s’imprègne profondément dans la mémoire. Cette particularité est liée à l’intensité du matériel visuel et lui confère toute sa puissance. Les études psychologiques en cognition sociale ont glosé à l’envie sur les stratégies mentales grâce auxquelles les individus élaborent leur monde. Il ressort que les gens ont systématiquement des perceptions biaisées qui les amènent à surestimer les dangers « intenses » mais peu fréquents, et à sous-estimer les dangers moins frappants mais plus courants. L’information est considérée comme intense dans la mesure où elle provoque une réaction émotionnelle, utilise des images qui interpellent et se situe dans une proximité temporelle, spatiale ou sensorielle.

« Les images fortes laissent une trace riche et marquante dans l’esprit. »

Si cet « effet d’intensité » peut néanmoins manquer de force réelle, ce n’est pas le cas de deux autres stratégies mentales. L’effet de saillance postule que, quand l’attention des gens est dirigée spécifiquement sur une partie de leur environnement, ils ont tendance à s’en souvenir et à lui conférer une place essentielle au moment de se faire ensuite une opinion. On peut rattacher cela à une heuristique de la disponibilité (Tversky et Kahneman, 1974), une des pierres angulaires de la cognition sociale, qui avance qu’un événement est considéré comme fréquent ou probable dans la mesure où des occurrences de cet événement peuvent être facilement ramenées à la mémoire ; d’où l’idée selon laquelle la qualité émotive d’un matériel visuel alimente son intensité. Les images fortes laissent une trace riche et marquante dans l’esprit tandis que, moins impressionnantes, elles s’effaceraient. Cette intensité est donc à l’origine de la saillance des contenus qu’elle véhicule.

Ces données empiriques viennent appuyer l’hypothèse affirmant que les images, a fortiori celles des vidéos de procès, peuvent exercer un « pouvoir de positionnement » dans l’imagination du spectateur, résistant ainsi aux considérations qui s’opposeraient aux sentiments qu’elles produisent.

La Chancellerie insiste sur le nécessaire accompagnement pédagogique des enregistrements réalisés. C’est donc important d’y veiller ?

C.R. : Les images sont instantanément absorbées sans aucune médiation car les spectateurs ne sont généralement pas appelés à les analyser ou à les déconstruire comme c’est le cas quand il s’agit d’un message verbal.

Aucun débat n’est possible dans le cadre des images. Ceci est lié à une autre particularité du visuel : à savoir, le fait qu’il permet de vérifier l’authenticité de l’histoire racontée. Les vidéos d’un procès attesteront la « valeur de vérité » de l’événement : puisque que quelqu’un a vu de ses yeux ce que montre l’image, ceci suffit à prouver que l’événement a réellement et incontestablement eu lieu. Cette caractéristique réduit d’autant les chances de débat sur les images.

« Les vidéos d’un procès attesteront la "valeur de vérité" de l’événement. »

Cependant, bien qu’on puisse avancer que le débat est inhérent au textuel/verbal, rien n’empêche de mettre côte à côte des images et d’inviter les gens à « lire » par eux-mêmes les controverses qu’elles suscitent.

L’idée que, face au même fait visuel, des personnes puissent réagir de façon diamétralement opposée selon leur identité plaide en faveur du regard interprétatif exigé par les documents visuels et de la nature polysémique de ces derniers. Des individus appartenant à différents groupes auront un comportement différent face aux mêmes images, en fonction de facteurs divers tels que l’empathie envers les victimes. On peut donc affirmer que l’implication émotive et l’identification à la souffrance, attribuées au visuel, varient en fonction de ces éléments différentiels.

En somme, si l’on s’en tient aux différentes spécificités de l’image – sa charge émotive, son imprégnation immédiate dans l’esprit, son intensité et sa facilité à être mémorisée, son rôle de garant quant à l’authenticité de l’événement représenté –, rien d’étonnant à ce qu’elle soit particulièrement efficace pour fabriquer des messages persuasifs. Mais est-ce là le rôle de la Justice ?

Diplômé en psychologie clinique, sociale et psychopathologie de l’adulte, Cyril Rival est spécialisé en psychologie comportementale et cognitive. Il a servi plus de 15 ans dans les services de psychologie de la Marine avant de rejoindre les opérations militaires d’influence. Il a terminé sa carrière à l’État-Major des armées, en qualité de conseiller facteur humain et expert en communication stratégique.

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L’article 38 quater de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, créé par l’article 1er de la loi n° 2021-1729 du 22 décembre 2021 pour la confiance dans l’institution judiciaire, introduit la possibilité que les audiences de justice civile, pénale, économique ou administrative soient enregistrées ou filmées pour un motif d’intérêt public d’ordre pédagogique, informatif, culturel ou scientifique.

Les textes d’application sont parus au JORF du 1er avril 2022 :

  • Décret n° 2022-462 du 31 mars 2022 pris pour l’application de l’article 1er de la loi n° 2021-1729 du 22 décembre 2021 pour la confiance dans l’institution judiciaire ;
  • Arrêté du 31 mars 2022 (NOR : JUSB2201297A) fixant les modèles de formulaires prévus par le décret n° 2022-462 du 31 mars 2022 pris pour l’application de l’article 1er de la loi n° 2021-1729 du 22 décembre 2021 pour la confiance dans l’institution judiciaire

Interview de Cyril Rival par Aude Dorange, Rédaction du Village de la Justice

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Notes de l'article:

[1Magistrat du premier grade auprès du Conseil de l’Europe, conseiller en politiques de transformation numérique et d’intelligence artificielle au sein de la Direction de la société de l’information et de l’action contre la criminalité.

[2Robert Bresson, Notes sur le cinématographe.

[3L’influence sociale ou la pression sociale est l’influence exercée par un individu, ou par un groupe sur chacun de ses membres, dont le résultat est d’imposer des normes dominantes en matière d’attitude et de comportement.

[4Voir le concept de « clairvoyance normative » qui est la connaissance du caractère normatif ou contre-normatif d’un type de comportement social ou d’un type de jugement.

[5Pansu, P., Beauvois, J.L., 2004, Juger de la valeur sociale des personnes : les pratiques sociales d’évaluation, in P. Pansu, C. Louche, La psychologie appliquée à l’analyse des problèmes sociaux, Presses Universitaires de France.

[6Expériences menées par Elton Mayo et son équipe d’Harvard.

[7L’effet Pygmalion, appelé également « l’effet Rosenthal » du nom du psychologue qui l’a mis en évidence, est une prophétie autoréalisatrice, c’est-à-dire que le simple fait de croire en quelque chose augmente les chances que cela se réalise.

[8Robert Bresson, Notes sur le cinématographe.

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