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Vous évoquez à juste titre le risque de dérive résultant de ce surprenant arrêt.
Selon la presse (donc avec les réserves d’usage), les violences reprochées au prévenu n’étaient pas anodines, les enfants se plaignant, non seulement de fessées, mais aussi de fortes gifles, d’étranglements, de soulèvements par le col, etc., et le père admettant avoir coutume de leur tirer les cheveux. En première instance, le père avait d’ailleurs été condamné à 18 mois de prison avec sursis probatoire et retrait de l’autorité parentale.
Comme vous le rappelez justement, la cour d’appel a reconnu l’existence des violences mais, pour relaxer le prévenu, elle a légitimé ces violences en faisant renaître ce fameux "droit de correction" pourtant expressément aboli par la loi.
On ne peut croire que la cour ait été influencée par la profession du père (un policier est un justiciable comme un autre, y compris pour ce qui relève de sa vie familiale), ni par le "sursaut d’autorité" voulu par le gouvernement.
Le mystère reste donc entier quant aux véritables motifs de cette décision nostalgique d’une époque révolue.
Le parquet général et les parties civiles ont formé un pourvoi en cassation. On ne peut que les comprendre. Et les approuver.