Dans le monde du 2.0 la modification de l’article 10.2 du R.I.N. annonce une révolution de la profession d’avocat qui va pouvoir se faire connaître !
La communication apportera une plus-value aux structures en développant leur notoriété via la publicité, en fidélisant une clientèle par des techniques comportementales reconnues, en diffusant des informations de qualités sur des supports adaptés.
La communication a certes toujours été présente dans la profession d’avocat, mais jusqu’à présent elle était surtout utilisée à des fins institutionnelles, notamment pour parfaire l’image de l’avocat auprès de la population ou informer sur des principes fondamentaux du droit ; désormais elle sera en mesure de communiquer à titre individuel dans un but commercial !
Il est possible des aujourd’hui de faire appel à des professionnels de la communication qui sauront budgétiser et planifier des actions stratégiques adaptées aux besoins. Les nouveaux outils ( affichage, démarchage, radio, TV, Internet, presse …) qui sont désormais accessibles permettent aux chefs d’entreprises que sont les avocats de se faire connaître d’une nouvelle clientèle, de fidéliser l’existante et encore mieux de trouver de nouveaux clients.
Il est important de rappeler que “faire de la com’” s’apprend ; tout comme on apprend à “faire du droit”.
Mettre en place seul des actions de communication quand on n’est pas du métier est une erreur stratégique. “Vous êtes avocat non pas communiquant”, et en ne respectant pas cette réflexion le risque est pris d’être dépassé par un vocabulaire, des techniques, des personnalités et des temporalités, nouveaux.
Par exemple pour la réalisation de cartes de visites : “ Quelles sont les nécessaires étapes ?”
Tout d’abord trouver un imprimeur, mais avant de le choisir il faut demander et comparer des devis, lesdits devis reprenant les besoins précédemment listés.
Une fois ces premières étapes passées, il va falloir faire des choix judicieux : formats, quantité, couleur, typologie, matière, finition, le tout faisant naturellement appel à un vaste vocabulaire bien spécifique. Pendant ce temps de création les dossiers s’accumulent, le courrier s’entasse.
Le professionnel de la communication contrôle les réalisations, le budget et il n’y a aucun retard dans les dossiers.
Il faut considérer le client non pas comme simplement un problème de droit mais également comme un acteur économique qui va régler sa facture.
C’est pourquoi il faut “prendre soin des justiciables” ce qui implique de les tenir informés sur les retards, de proposer une boisson, de disposer d’une salle d’attente “accueillante”, d’ assurer la discrétion du secrétariat, etc.
La communication passe aussi par ce vecteur non médiatique.
