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C’est marrant, mais à l’inverse des autres commentaires, je suis assez d’accord avec l’argumentaire. L’agile est totalement incompatible avec le forfait (en tout cas avec les contrats types en France).
Bon, ceci-dit, je suis totalement en désaccord avec la conclusion, puisqu’elle est basée sur le fait que le forfait est sacro-saint, alors que je pense que c’est justement le problème. On continue de faire croire qu’en informatique, l’industrie qui évolue le plus vite au monde, il est encore possible de ne pas pouvoir "renoncer au triptyque périmètre, délai, budget." Tryptique totalement aberrant, puisqu’établi au moment où on a le plus d’incertitude et de risque... (cône d’incertitude, tout ça...)
Bref, je raconte pas les dégâts quand on passe en TMA (je le sais, c’était mon boulot ces 6 dernières années d’expliquer aux gens comment ils peuvent faire pour rattraper le coup dans ces situations... un peu...)
Donc comment fait-on ? Ben c’est simple. Plus de forfait. Donc de l’embauche interne, ou de la régie, et on avance en Agile. Et là évidemment, tous les arguments énoncés sont balayés. On maitrise son projet, le niveau de qualité, etc. Royal. C’est ce que je fais maintenant que je suis passé de l’autre côté.
Sinon juste une remarque, je suis étonné, surtout de la part d’un avocat, d’évoquer les difficultés réelles d’une relation "de confiance" quand elle est d’abord établie par contrat (et donc par défiance), sans évoquer que des solutions juridiques ont déjà été éprouvées à l’étranger, comme par exemple le 50/50. Le principe : "ya un problème ? un retard ? OK, le contrat indique que les torts sont partagés. Ca c’est réglé, comment on avance maintenant ?". Et ça change tout. Plus d’avocat (ah mince ! désolé !... :) Car du coup, qui serait tenté de faire échouer/retarder le projet sachant qu’il a autant de tort que l’autre partie ?
Bon sur ce, bonne nuit !