Bienvenue sur le Village de la Justice.
Le 1er site de la communauté du droit: Avocats, juristes, fiscalistes, notaires, commissaires de Justice, magistrats, RH, paralegals, RH, étudiants... y trouvent services, informations, contacts et peuvent échanger et recruter. *
Aujourd'hui: 156 340 membres, 27875 articles, 127 257 messages sur les forums, 2 750 annonces d'emploi et stage... et 1 600 000 visites du site par mois en moyenne. *
FOCUS SUR...
• Assemblées Générales : les solutions 2025.
• Avocats, être visible sur le web : comment valoriser votre expertise ?
LES HABITANTS
Membres
Nouvelles parutions
Robert Badinter - L’œuvre d’un juste
« Un jour, je vous parlerai de la Justice...»
La Semaine Juridique - Édition Générale
Accédez à votre actualité juridique chaque semaine sous la plume d’auteurs de renom !
Les coups de coeur des libraires juridiques (épisode 2).
Sélection Liberalis du week-end : « Le Dernier Sacre » à la Galerie des Gobelins à Paris.
Sélection Liberalis spécial Jour ferié : le Paradox Museum Paris.
A voir et à Écouter... sur le Village de la justice:
Fonctionnaire dans une entreprise privé, j’ai subit le harcèlement moral au long court de la part d’un collègue dont je n’était pas la première proie. Une démarche "légère" de l’entreprise pour le rappeler à l’ordre il y a plusieurs années et lui demander de cesser ses agissements à mon encontre n’ont pas empêché que le harceleur reprenne très vite ses habitudes à mon encontre sous les yeux bien bien fermés de mon supérieur.
En parallèle on m’a surchargé de travail. Ces 2 situations combinées m’ont conduit à fuir ce service qui me rendait malade bien que mon activité me plaisait énormément. Je venais d’intégrer une nouvelle équipe lorsque le burn out a surgi. On m’avait demandé à ce moment là d’assurer mon ancien et mon nouveau poste.
L’entreprise m’a un jour gentiment raccompagnée chez moi compte tenu de mon état et depuis je suis en arrêt depuis bientôt 2 ans. L’entreprise a d’abord refusé le CLM puis après demande de recours me l’a accordé. Il est en passe de devenir un CLD (enfin si l’entreprise ne le refuse pas) et la commission de reforme doit se prononcer sur l’imputabilité au service. Ma demande de reconnaissance d’un AT avait elle aussi été refusée par l’entreprise.
En conclusion, je me retrouve à me battre contre mon harceleur (dont la vie se poursuit gentiment à son poste malgré une enquête interne qui a démontré que mes reproches étaient fondés), contre mon entreprise qui reconnait du bout des lèvres, la surcharge de travail et le comportement de non coopération (je cauchemarde sur ce terme !) de mon harceleur, mais apprécierait que je ne les interpelle plus (ou le plus rarement possible sur les process en cours au sein de mon entreprise pour me défendre). Ils n’ont rien à dire sur le comportement de mon responsable, mais il a été éloigné (de lui même ou pas ?). Ils traitent ma situation avec une légèreté incroyable et je pense que leur calcul de risque leur a paru valoir le coup de me "finir" en utilisant tous les stratagèmes possibles.
Heureusement, je bénéficie grâce à mes collègues, aux expertises diligentées par l’entreprises et aux différents médecins, de rapports et pièces cruciales qui pèseront lourd le jour des comptes. C’est bien le seul moyen de me faire entendre un jour si je tiens en vie jusque là.