Un riche programme a été proposé comme chaque année autour des technologies, mais aussi de tout ce qui peut aider l’avocat, l’expert-comptable, le notaire ou le juriste, à se transformer et à faire évoluer sa pratique.
- La salle du Conseil a accueilli les conférences.
La singularité de ce congrès et d’être notamment porté et animé par des avocats innovants, et de s’adresser à tous les avocats et professionnels du droit du Sud de la France, et ce, dans un lieu sympathique, cette année celui de l’agréable mairie de Montpellier.
Point fort du programme : un après-midi intégralement dédié à l’IA et aux solutions pour les avocats. En effet, la commission innovation du barreau de Montpellier a audité six solutions d’IA pour les avocats, pour à court terme faire une sélection pour ses propres avocats et négocier des offres spécifiques. À noter, cette audit s’est fait en public devant tous ceux qui pouvaient être intéressés, avocats du barreau ou d’autres barreaux environnants.
- Des ateliers et des pitchs sur de nombreux sujets
Mais c’est aussi un beau panel de stands de solutions qui a été proposé, l’idée étant d’avoir à disposition des démonstrations très opérationnelles de technologie ou de solutions dédiées aux métiers du droit, essentiellement les cabinets d’avocats. Voici quelques extraits de ce que nous avons relevé pour vous sur place...
Premier sponsor de l’évènement, Septeo a présenté Brain, son IA spécifique et transversale dans tous les outils de la société. Brain est une IA générative propriétaire. Les démonstrations sur place ont montré une analyse de documents plus fine encore que par le passé avec n’importe quel document. Brain est capable de reconnaître tous types de documents pour préremplir des dossiers à la volée, par exemple à partir d’une assignation téléchargée (même bardée de cachets au-dessus du texte !). Ici on voit très vite le gain de temps dans la démonstration.
L’éditeur LexisNexis présentait ses nombreuses solutions pour les cabinets avocat, et notamment l’intégration de l’IA et les apports de celle-ci à tous les niveaux, que ce soit en recherche documentaire ou en gestion de cabinet. Lexis+AI nous annonce de vrais gains de productivité. Cela se mesure notamment dans Jarvis Legal, avec Tony, l’assistant administratif de l’avocat, qui peut créer un dossier client, un contrat... depuis un document, ou encore générer une traduction, chercher un Kbis etc.
Parmi les autres solutions présentées, Closd, qui intègre l’IA pour résumer les documents dans le cas du secrétariat juridique de sociétés, et par exemple "caviarder" les documents, c’est-à-dire les anonymiser avant de les partager.
LexisNexis a l’ambition de répondre à tous les besoins des cabinets d’avocats, quelle que soit leur taille, avec son offre très large.
Nous avons également assisté à une démonstration de Ordalie, une plate-forme de workflows (suite de tâches automatisées) orientés vers les cas d’usage des métiers du droit, des sortes d’agents IA préparés pour des tâches spécifiques. Ici l’IA est pré-paramétrée et l’utilisateur est guidé par l’IA dans les tâches.
Autre participant, Doctrine a démontré sur place sa volonté d’aller loin dans l’assistance aux métiers du droit, au-delà de la seule recherche juridique ; du moment où l’on reçoit les pièces jusqu’à la production, tout est motorisé par l’IA, de la recherche à l’analyse en finissant par la rédaction. Il s’agit bien ici de produire et de tirer profit du formidable gain de temps permis par l’IA.
L’éditeur Lefebvre Dalloz a bien entendu présenté GenIA-L, son IA maison, exclusivement alimentée par les fonds Lefebvre, garantissant une sécurité sur la recherche et la production de documents, comme des courriels ou des actes. Également présenté, le module de formation sur l’IA homologué par le CNB et mis à disposition de tous les avocats (et qui valide des heures de formation continue).
L’éditeur Lexbase présentait quant à lui ses spécificités en matière d’IA : une IA basée sur Mistral AI, dans un environnement protégé où tout est sourcé et sans hallucination, annonçant une belle sécurité à l’utilisation. La solution de Lexbase est capable de trouver des décisions de justice à partir d’un document quelconque, présentant les similarités, proposant une synthèse. C’est donc une nouvelle façon de rechercher. Egalement présenté, "ComeOnLaw", le nouvel outil dédié à la rédaction juridique des sociétés, assistée par l’IA.
Dicma était présent, spécialiste de la dictée et la reconnaissance vocale depuis de nombreuses années. Évidemment la dictée telle que les avocats la connaissent est challengée par l’IA, mais les outils spécialisés pour les métiers du droit semblent plus fonctionnels. C’est en tout cas la proposition, notamment avec Dragon Dictate, qui finalement aujourd’hui est un clavier vocal à votre disposition dans toutes vos applications. Autre logiciel présenté, l’offre Speech Live de Philips, une dictée augmentée par l’IA avec ce que l’on appelle la "diarisation", c’est-à-dire la transcription identifiée par locuteur... Ceux qui ont testé cela avec une IA généraliste savent que c’est compliqué à gérer, et pourtant c’est une vraie plus-value, par exemple pour établir un PV d’assemblée ou de réunions.
L’éditeur CLM MyLegitech a présenté les dernières évolutions de son produit, notamment les différentes fonctionnalités d’agents IA dédiés au Contract Management en cours de déploiement. Il est également intervenu sur différentes conférences autour de la thématique plus globale des enjeux de souveraineté numérique et pour exprimer sa vision d’un "contrat augmenté" .
Autres partenaires présents, Legal2Digital (annonces légales & formalités juridiques).
À consulter : Le site de l’évènement.