A l’instar des législations Italienne et Belge, le Sénat veut ainsi rendre prioritaire la résidence alternée, laquelle, faut-il le rappeler, ne concerne aujourd’hui que 15 % des enfants, et ce en dépit d’une implication de plus en plus importante des pères dans l’éducation de leurs enfants.
Ainsi, la Chambre Haute propose de remplacer le deuxième alinéa de l’article 373-2-9 du Code civil par :
"A défaut d’accord, en cas d’autorité parentale conjointe, le Juge examine prioritairement, à la demande d’un des parents au moins, la possibilité de fixer l’hébergement de l’enfant de manière égalitaire entre les parents"
En cas de désaccord entre les parents, le Juge entend le parent qui n’est pas favorable au mode de résidence de l’enfant en alternance au domicile de chacun de ses parents, exposant les motifs de son désaccord au regard de l’intérêt de l’enfant. La préférence est donnée à la résidence en alternance paritaire. La décision de rejet de ce mode de résidence doit être dûment exposée et motivée.
Comme ce texte le prévoit, la décision de rejet de la demande de garde alternée devra être particulièrement bien justifiée par le Juge.
Néanmoins afin d’introduire cet amendement dans notre arsenal juridique, l’Assemblée Nationale doit, à son tour, l’adopter, ce qui ne semble pas être d’actualité si on s’en tient aux déclarations faites par la majorité.
Il serait toutefois regrettable de ne pas se prévaloir de ce vote devant les juridictions compétentes dans la mesure où il révèle une avancée considérable, à laquelle les Juges réfractaires devront très certainement se soumettre dans un avenir proche.
Pour continuer à convaincre les juridictions du bien fondé de la garde alternée, il est important de faire état, voire de verser aux débats, l’amendement susvisé.
Par ailleurs, dans le but de sanctionner la toute puissance du parent gardien et de le responsabiliser, le Sénat instaure également le délit d’entrave à l’exercice de l’autorité parentale, lequel prévoit en cas « d’agissements répétés ou de manipulations diverses ayant pour objet la dégradation, voire la rupture du lien familial » une peine d’un an d’emprisonnement et de 15. 000 € d’amende.
De la même façon, en cas de déménagement de l’un des deux parents, le Juge répartit la charge de déplacement de la manière suivante : « celui qui change de résidence amènera l’enfant au domicile de celui qui reste et ce dernier le ramènera ».
Là encore, il serait dommage de se priver d’un argument supplémentaire en vue de sensibiliser le Juge aux graves manquements commis par l’un des parents à l’exercice de l’autorité parentale, et ce, en attendant le vote de la loi sur la famille reportée au mois d’avril 2015.
Discussions en cours :
Maître,
Remarquez que les « spécialistes » de l’enfance les plus opposés à la résidence alternée sont TOUS psychanalystes (ou de pratique psychanalytique). A l’inverse, les psychologues scientifiques : psychologie du développement, psychologie comportementale et cognitive, psychologie universitaire et en recherche scientifique, sont plutôt favorables à une présomption de résidence alternée en lieu et place de la cruelle garde monoparentale actuellement de fait dans les juridictions pour tout le mal et la souffrance qu’elle génère sur les familles et plus particulièrement sur les enfants.
En France, sur 14000 psychiatres, environ 9500 sont de pratique psychanalytique. Les magistrats sont majoritairement formés et conseillés par de tels psychiatres-psychanalystes dont certains vont même jusqu’à se prétendre « scientifiques ». La psychanalyse, contrairement à la psychologie scientifique n’est pas scientifique. Ainsi au sein de notre justice, les questions de parentalité et « d’intérêt de l’enfant » se trouvent majoritairement placées sous l’influence des croyances et des préjugés freudiens ou lacaniens, car une virulente frange de la psychanalyse exerce un lobbying destiné à convaincre les magistrats de prendre des décisions conformes aux dogmes antiques de la psychanalyse qui revendiquent, à tort, une hiérarchie des rôles parentaux[1].
En cas de séparation parentale, les psychanalystes dogmatiques (c’est-à-dire exagérément ancrés sur les dogmes ancestraux des fondateurs) se réunissent sous forme de collectifs ou d’associations, font un usage abusif de termes pompeux comme « scientifique », « recherche », etc. A ce titre, il y a l’APPEA, la WAIMH et le COPES, entre autres. Quand ils ont le titre de médecin, ils le mettent en avant. Le contenu de leurs publications relève souvent de l’escroquerie intellectuelle[2]. Ils suggèrent aux magistrats de prioriser les relations de l’enfant avec le parent dit « supérieur » sous de fallacieux prétextes d’âge de l’enfant, d’éventuels conflits entre les parents et autres… Et ils suggèrent aux élus de voter des lois allant dans le sens de leurs préjugés !
Ces opérations de lobbying sont de 3 sortes :
• Lobbying sur les magistrats,
• Lobbying sur le législateur,
• Lobbying sur l’opinion publique.
Au final, au regard de la souffrance que génère le lobbying de la psychanalyse sur les décisions de justice familiale, entre autres, on ne devrait plus pouvoir s’empêcher de remarquer certaines similitudes avec les affaires du sang contaminé et de l’amiante dans la mesure où les ministres Dominique Bertinotti, Marisol Touraine, Christiane Taubira et Najat Vallaud-Belkacem ne peuvent prétendre qu’elles ignorent que ce lobbying conduit au suicide plusieurs centaines de personnes chaque année et qu’elles le laissent faire.
Je vous invite à lire l’excellent billet de Pierre Laroche : http://blogs.mediapart.fr/blog/pierre-laroche/140114/le-lobbying-de-la-psychanalyse-sur-les-decisions-de-justice-familiale
Rappelons, brièvement qu’en France, via ce lobbying permanent sur le législateur et sur les magistrats, la psychanalyse dogmatique impose à la société toute entière sa propre perception des besoins de l’enfant en matière de parentalité. Pour mémoire les principaux indicateurs de souffrance de la garde classique (prônée par les dogmatiques) sont les suivants :
• Près d’un enfant de parents séparés sur 5 ne voit jamais son père[18],
• 71 % des élèves qui décrochent au secondaire n’ont pas de père[19],
• 90 % des enfants qui font une fugue n’ont pas de père[19],
• Chaque année plusieurs centaines de pères de famille se suicident du fait qu’ils n’ont plus de lien avec leurs enfants[20],
• Niveau élevé de dépression chez l’enfant, Abus de substance illicites et licites, Toxicomanie plus fréquente, idem pour l’alcool, TDAH (Trouble Déficit de l’Attention Hyperactivité)[21][22].
• Moins bons résultats scolaires qu’en résidence alternée[10].
Sans être exhaustif sur l’ensemble des condamnations faites à la psychanalyse dans les nombreux états dans le monde, rappelons succinctement celles-ci :
• En 1980, la majorité des références freudiennes sont retirées du DSM notamment pour absence de scientificité (voir les changements entre le DSM2 et le DSM3).
• En 2004, l’INSERM a produit un épais rapport démontrant l’inefficacité thérapeutique de la psychanalyse pour la majorité de troubles mentaux (Psychothérapie. Trois approches évaluées. Paris : Éditions de l’Inserm, 568 pages).
• En 2010, un rapport de la HAS (Haute Autorité de la Santé) conclut que la psychanalyse n’est pas à recommander pour traiter l’autisme.
Soulignons également qu’une bonne partie de ces dogmatiques farouchement opposés à l’instauration d’un principe de présomption de résidence alternée dans le code civil (en lieu et place de celle qui est actuellement en pratique) est aussi largement impliquée dans le scandale du traitement de l’autisme.
[1] Pierre Laroche – La parentalité en psychanalyse – Médiapart - 1er janvier 2014 : http://blogs.mediapart.fr/blog/pierre-laroche/010114/la-parentalite-en-psychanalyse
[2] Pierre Laroche – Faux et usage de psychanalyse – Médiapart – 14 décembre 2013 : http://blogs.mediapart.fr/blog/pierre-laroche/141213/faux-et-usage-de-psychanalyse
[6] APPEA : Association francophone de Psychologie et Psychopathologie de l’Enfant et de l’Adolescent.
[7] COPES : Centre d’Ouverture Psychologique et Sociale.
[18] Quand la séparation des parents s’accompagne d’une rupture du lien entre le père et l’enfant
[19] Child Custody, Access and Parental Responsibility : the search for a just and equitable standard - Edward Kruk, M.S.W., Ph.D. The University of British Columbia December, 2008
[20] Travaux préparatoires à l’élaboration du Plan Violence et Santé en application de la loi relative à la politique de santé publique du 9 août 2004 (Docteur Anne Tursz - Mai 2005 - approuvé le Ministère de la Santé et des Solidarités - voir la page 71 entre autres)
[21] Etude de Strohschein - 2007
[22] La relation père-enfant et l’ouverture au monde - Daniel Paquette – 2004
Monsieur Laroche
Si le ridicule tuait vous seriez déjà mort ! vous faites surtout preuve d’une incompétence rare pour écrire de telles inepties, et vous auto-congratuler, sans rire, avec "vos excellents articles" !!!!!
Pour rappel : ceux que vous traitez, toute honte bue, de "charlatans" sont agrégés dans leur discipline, les seuls habilités à l’enseignement et à la recherche.
Par ailleurs, ce sont, justement, les psychanalystes que vous appelez "dogmatiques" qui veulent se passer de la théorie de l’attachement, l’enfant réel ne les intéressant pas ! Ce sont les mêmes psychanalystes qui se sont opposés à Bowlby et ses successeurs, et les travaux de M. Ainsworth ont été traduits en France avec 15 ans de retard sur les autres pays à cause des psychanalystes !
Et il se trouve, cher Monsieur, que ce qu’on a appelé la théorie de l’attachement a été PROUVEE par les NEUROSCIENCES !
Mais à l’évidence vous ne savez pas ce qu’est l’attachement (qui n’a rien à voir avec l’amour ou la supériorité d’un parent !!) pas plus que vous ne savez ce que sont les neurosciences !
Et si vous connaissez beaucoup de "psys scientifiques" (?) qui sont pour la résidence alternée égalitaire dès la naissance d’un enfant, c’est que vous connaissez l’exception qui confirme la règle !
D’ailleurs la revue de Neuropsychiatrie de l’enfant et l’adolescent a publié récemment une étude de madame Zaouche-Gaudron (qui n’est pas psychanalyste) : " L’adaptation socio affective d’enfants de 4 à 12 ans en résidence alternée : approche écosystémique" qui montre que plus d’un quart des enfants ( 26 %) montraient des troubles externalisés ou internalisés ALORS MEME que les parents faisaient preuve d’une "haute alliance parentale" !!!!
Je vous conseille, cher Monsieur, de trouver d’autres arguments. Essayez la pollution athmosphérique, le trou dans la couche d’ozone, ou, sait-on jamais, le réchauffement climatique.......
Madame Phélip,
Etes-vous en train de me menacer de mort ?
Je ne prétends pas que les psychanalystes sont des charlatans. J’affirme que la psychanalyse n’est que charlatanisme et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle a déjà subie ces trois condamnations très douloureuses : DSM, INSERM et HAS entre autres.
Certains psychologues scientifiques émettent également l’idée que dans chaque grande erreur judiciaire, se trouve impliqué un expert de pratique psychanalytique. Le professeur émérite de psychologie, chercheur et enseignant à l’université de Louvain, Jacques Van Rillaer a publié, entre autres, cet article sur ce sujet : http://icampus.uclouvain.be/claroline/backends/download.php?url=L0V4cGVydHMuRGVyb2NoZXR0ZS5kb2M%3D&cidReset=true&cidReq=EDPH2277
Pour le reste, chère Madame je ne vois pas l’intérêt de débattre avec une personne qui se trouve être co-auteur d’un livre particulièrement médiocre dont le contenu ne relève que de l’escroquerie intellectuelle. Je vous invite à lire cet excellent article de Pierre Laroche : http://blogs.mediapart.fr/blog/pierre-laroche/141213/faux-et-usage-de-psychanalyse
Monsieur Pierre Laroche
Vous menacer de mort ????? Mazette.....vous souffrez d’une paranoïa sévère, et d’autant plus qu’il ne viendrait à l’idée de personne de trucider un bouffon qui nous fait autant rire.
On est même bluffé et écroulé de rire lorsque Pierre Laroche ne considère pas les psychanalystes comme des charlatans, mais seulement la psychanalyse (il fait fort le monsieur ) !!!!
Ou lorsque "Pierre Laroche conseille un excellent article de qui ? mais de......Pierre Laroche" !!!!!
Mais sans être désobligeante, il est nécessaire d’appeler un chat un chat : Pierre Laroche, qui non seulement n’a aucune formation, est aussi un crétin fini et il faudrait un blog entier pour reprendre toutes ses inepties :
Voici les principales :
1) ce sont justement les psychanalystes "dogmatiques" qui veulent se passer de la théorie de l’attachement !
2) lorsqu’il cite" les "9/10 ème des études qui réfuteraient la nocivité de la résidence alternée", il cite Gérard Poussin en 2005, lequel a reconnu son erreur l’année suivante, des collègues lui ayant (poliment) fait remarquer que les études en question parlaient de "joint custody", c’est à dire autorité parentale conjointe !!!!
3) que Rygaard s’occupe d’enfants qui ont des troubles graves de l’attachement et qu’il travaille aussi avec l’association PETALES (parents d’enfants qui ont des troubles de l’attachement)
http://petalesinternational.org/Doc...
4) il se permet même, toute honte bue, de tacler le professeur Bernard Golse, auteur de la préface du bouquin et qui est :
Chef du service de Pédopsychiatrie de l’Hôpital Necker-Enfants Malades (Paris)
Professeur de Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’Université René Descartes (Paris 5)
Président de l’Association Pikler Loczy-France
5) mais il cite Edward Kruk qui est professeur en....travail social !
6) le docteur Izard note "expérience personnelle" uniquement pour indiquer que le recrutement de son échantillon n’a pas été choisi aléatoirement mais au cours d’un processus thérapeutique d’enfants en résidence alternée mise en place à l’ AMIABLE par les parents !
7) inapte à lire une bibliographie, P. Laroche n’a pas noté la référence où Kelly est citée et qui est celle-ci : http://www.lenfantdabord.org/wp-con...
8) LE COMBLE de la bêtise du donneur de leçon Pierre Laroche, à moins que ce soit une tentative de prendre les gens pour des imbéciles, à propos de l’aliénation parentale : il suffisait de lire les publications de Kelly et Johnston et Johnston et Goldman qui datent respectivement de 2009 et 2010 :
http://www.lenfantdabord.org/wp-con...
http://www.lenfantdabord.org/wp-con...
L’un de vous disait "si les c**** volaient, on ne verrait plus le soleil", mais à l’évidence certains font des éclipses à eux tous seuls...........
inapte à lire une bibliographie, J Phélip a oublié les recommandations principales de Joan B Kelly qui sont celles-ci :
Kelly, Joan, Ph.D. :
Further Observations on Joint Custody University of California at Davis Law Review, Vol 16
16 U.C. Davis L. Rev. 762 (1982-1983)
We have learned that the ability to cooperate around parenting issues can be encouraged and enhanced with limited and relatively inexpensive education, counseling, or skillful mediation. I am concerned about the position that argues that joint custody should not be awarded when parents do not agree. In these cases it is almost always the woman who is opposed to joint custody. Women do not need to ask for, not agree to, joint custody. They are presumed by society, lawyers, the courts, and themselves to have a right to keep the children in their care and protection. It is the father who must ask for joint custody and it is often in the mother’s power to agree or disagree. The mother’s position is particularly enhanced if she knows that a refusal to share parenting with her spouse will preclude a joint custody order regardless of her reasons for denying joint custody. In this context, it would be important to study women who refuse a request for joint custody.
http://www.deltabravo.net/cms/plugins/content/content.php?content.291
http://lawreview.law.ucdavis.edu/issues/16/3/bodenheimer-address/DavisVol16No3_Kelly.pdf
Traduction en français :
Nous avons appris que la capacité à coopérer sur les questions parentales peut être encouragée et renforcée avec même une éducation limitée et relativement peu coûteuse, un conseil ou une médiation comptétente.Je suis préoccupée par le point de vue qui affirme que la garde partagée ne doit pas être accordée lorsque les parents ne sont pas d’accord.Dans ces cas, c’est presque toujours la femme qui est opposée à la garde conjointe. Les femmes n’ont pas besoin de demander, pas besoin d’être d’accord pour une garde conjointe. La société, les avocats, les tribunaux eux mêmes leur donnent le droit de garder les enfants à leur charge et sous leur protection.C’est le père qui doit demander la garde conjointe et c’est souvent la mère qui a le pouvoir de l’accepter ou la refuser.La position de la mère est particulièrement renforcée si elle sait que le refus de partager les responsabilités parentales avec son conjoint empêchera une ordonnance de garde conjointe indépendamment de ses motifs pour refuser la garde partagée.Dans ce contexte, il serait important de mener une étude sur les femmes qui refusent une demande de garde conjointe.
Monsieur Leseynois ,
Vous, vous êtes inapte à suivre un fil de discussion !
Pierre Laroche s’autorisait à critiquer le livre "Divorce séparation les enfants sont-ils protégés ?" (Dunod 2012) sur une soi-disant "escroquerie intellectuelle" (rien que ça !!!) concernant l’avis de Kelly !
Or,
la bibliographie de ce livre indique très précisément la référence du document dans lequel Kelly s’exprime et qui date de 1999 :
"Rapport de la Commission Genre, Justice et relations familiales de la Cour Suprême de l’Etat de Washington" : appelé aussi Rapport Lye :
http://www.lenfantdabord.org/wp-con...
Bonne lecture ! d’autant que d’autres avis d’experts sont aussi très éclairants
"MON CORPS M’APPARTIENT et n’est pas le prolongement de celui de ma mère" ont le DROIT de revendiquer aussi chaque enfant, FILLE et garçon, en tant qu’individu. Un lobbying des enfants ce serait super-meilleur que tout lobbying de pères ou de mères !
Non les magistrats ne font pas de discrimination sexuelle, voudrait-on nous faire croire avec des statistiques lues au travers d’un prisme déformant, mais ces mêmes statistiques montrent indéniablement que les magistrats FONT réellement de la discrimination sexuelle. C’est un fait incontestable, et évidemment INACCEPTABLE.
http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ130807739.html
Droit de garde des pères : Réponse du Ministère de la justice
publiée dans le JO Sénat du 20/11/2014 - page 2592
Le taux de rejet de la résidence alternée est de 75 % lorsque le père la demande et la mère la refuse. Quand la mère est d’accord pour la résidence alternée, elle est accordée à 100% par le juge.
Cité par http://www.service-public.fr/actualites/003415.html?xtor=EPR-140
Dans l article du dessus il apparaît que la garde alternée est refusée à 75% si le père la réclame et est accordée à 100% si la mère est d accord j en déduis que la loi est favorable aux mamans qui souvent refusent la garde alternée pour motifs financiers et obtenir plus d aides soclales
Maître
Si on vous comprend bien, vous trouvez judicieux, non seulement de prioriser la résidence alternée égalitaire, mais la favoriser dans les cas de non-entente parentale !
Et c’est sans doute ce que vous appelez "l’intérêt de l’enfant" ? Il se trouve, mais vous l’ignorez à l’évidence, que tous les pays qui nous ont précédé dans cette voie reviennent en arrière au fil du temps. Et même en Belgique les juges ont fait marche arrière ! Quant à l’Italie, Ségolène Perrin, enseignante à l’université de Strasbourg, qui avait dressé un panorama de Droit comparé dans l’AJ Famille précisait :
Et pour vous plagier quelque peu, " il serait dommage de se priver d’un argument supplémentaire en vue de sensibiliser le Juge aux besoins de l’enfant" qui est donné ci-dessous, sous forme de pétition faite par des professeurs de pédopsychiatrie (à laquelle ils m’ont associée) et qui s’adresse aux professionnels (plus de 5000 signatures !) :
Cher(e)s Collègues,
C’est dans un contexte inhabituel que nous sollicitons votre attention. Le 17 Septembre, des lobbys médiatiquement très actifs ont fait voter au Sénat en catimini à trois heures du matin un amendement qui, en cas de séparation des parents, exige que la préférence soit donnée à la résidence alternée paritaire sans limite d’âge pour l’enfant (à charge pour le Juge des Affaires Familiales d’argumenter son refus éventuel d’appliquer ce mode d’hébergement). A cela s’ajoute un article de loi voté dans la foulée : "Le fait par tout ascendant d’entraver l’exercice de l’autorité parentale par des manipulations diverses […] est puni d’un an d’emprisonnement et de 15000 € d’amende", sanction supposée empêcher tout "syndrome d’aliénation parentale" (cf. infra), et qui peut menacer tout parent si son enfant manifeste des réticences, même justifiées, à aller chez l’autre parent. C’est aussi au nom de l’équité homme-femme que le 18 Septembre, un autre groupe politique a présenté un projet de loi prônant la mise en place immédiate d’une résidence alternée dès la séparation d’un couple, une médiation étant ensuite supposée permettre d’évaluer ce qui convient le mieux à la situation.
Dans le même temps et pour la première fois en France, des sociétés savantes et représentantes des professionnels de la santé psychique et de la psychopathologie de l’enfant ont mis en route un processus de réflexion concernant l’impact, sur les enfants, des modes d’hébergement dans les situations de séparations parentales, dont on sait qu’elles concernent maintenant près d’un couple sur deux et des enfants de plus en plus jeunes. Deux colloques ont ainsi eu lieu, un le 8 Avril 2013, organisé par la Société Française de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent, l’APPEA (Association de Psychologie et Psychopathologie de l’Enfant et de l’Adolescent), et le COPES ; et un autre le 4 Octobre 2013 par la WAIMH francophone, centré sur les enfants âgés de zéro à trois ans et dont les actes vont être publiés rapidement. Il n’est pas exclu que le temps que nous nous sommes ainsi donné pour la réflexion clinique et la recherche bibliographique ait été perçu comme une menace par les lobbies concernés et ait participé à la mise en place de pressions "émotionnelles" et médiatisées tels que le mouvement des "pères perchés". Les attaques écrites dont nous avons été l’objet n’ont pas troublé notre capacité de réflexion et d’échange qui, à partir de l’expérience des cliniciens présents, des juristes invités, et de l’analyse de recherches internationales portant sur un nombre élevé d’enfants et très structurées méthodologiquement, a abouti aux conclusions suivantes.
Il existe des troubles spécifiques chez l’enfant liés à la résidence alternée, qui sont distincts de la souffrance que tout enfant peut éprouver face à la séparation du couple de ses parents. Tous les enfants en résidence alternée ne présentent pas ces troubles, mais leur fréquence est importante, statistiquement très significative, et ils sont durables.
Chez les enfants de moins de trois ans, ces troubles se caractérisent par un sentiment d’insécurité, avec apparition d’une angoisse d’abandon qui n’existait pas auparavant, l’enfant ne supportant plus l’éloignement de sa mère et demandant à être en permanence avec elle, symptôme majoré le soir ; un sentiment dépressif avec un regard vide pendant plusieurs heures, et parfois un état de confusion, de non-reconnaissance des lieux au retour chez la mère ; des troubles du sommeil, de l’eczéma ; de l’agressivité, en particulier à l’égard de la mère considérée comme responsable de la séparation ; une perte de confiance dans les adultes en particulier dans le père, dont la vision déclenche une réaction de refus ; chez certains enfants plus grands, une hyperkinésie avec trouble attentionnel, un refus de se soumettre à la moindre contrainte scolaire ou familiale.
Ces troubles qui peuvent être qualifiés d’attachement insécure désorganisé-désorienté, peuvent aussi être décrits en termes psychodynamiques. Ils peuvent être reliés à un non-respect d’un besoin essentiel, le besoin de continuité, lorsque l’enfant est confronté répétitivement à deux sortes de perte. Perte de la figure principale sécurisante de l’enfant, et ce d’autant plus que cette perte se répète avec régularité et qu’elle est durable dans le temps, l’enfant ne pouvant garder cette figure en mémoire que pendant un temps limité en fonction de son niveau de maturation et de sa sensibilité personnelle. Et perte des lieux et des objets qui constituent l’environnement matériel de l’enfant, l’arrière fond sur lequel se construisent et s’étayent son identité et son sentiment de sécurité.
La psychopathologie parentale peut jouer un rôle important dans la décision de mettre en place une résidence alternée et dans les dysfonctionnements qui apparaissent alors. Les troubles augmentent en cas de conflit parental, lequel est en lui-même une source de discontinuité dans le vécu de l’enfant, et de clivage. Mais ils peuvent aussi exister en cas de résidence alternée non conflictuelle.
Parmi les traces précoces qui persistent, les études montrent la fréquence de l’hyperkinésie avec troubles attentionnels. L’augmentation de ce motif de consultation est peut-être à mettre en lien avec l’augmentation du nombre de séparations parentales concernant des enfants en bas âge, Winnicott ayant souligné dès 1962 que ce trouble peut dans certains cas être lié à une rupture répétée de la continuité du sentiment d’exister. Persistent aussi les troubles internalisés sous forme d’angoisse, dépression, inhibition, qu’on peut retrouver à l’âge adulte sous la forme d’attaques de panique, de troubles anxieux généralisés, de gel des émotions, de tension permanente, de difficultés à s’engager dans une relation. Les prises en charge thérapeutiques chez les enfants petits ne parviennent souvent pas à faire contrepoids à la répétition traumatique de la perte des personnes et des lieux et peuvent échouer en l’absence de modification du rythme d’hébergement.
Pour pouvoir être mise en place, une résidence alternée devrait satisfaire aux conditions suivantes : concerner des enfants âgés de plus de six ans, être flexible sans être chaotique, reposer sur une bonne base de coopération entre les parents avant la séparation, et l’arrangement doit être centré sur l’enfant et pas sur l’adulte. Enfin la distance géographique entre les domiciles parentaux doit être faible. Au-dessous de six ans, des précautions particulières doivent être prises concernant le droit d’hébergement en général. Tout enfant a besoin d’un contact avec ses deux parents, lesquels constituent un apport affectif différent et complémentaire. Des contacts fréquents et signifiants doivent avoir lieu avec le parent qui n’a pas l’hébergement principal, mais selon un principe de progressivité qui doit respecter les besoins primaires de stabilité et de continuité. Passer des nuits régulièrement hors du lieu d’hébergement principal est décommandé avant l’âge de deux ans, et n’est souhaitable ensuite que lorsque l’enfant comprend ce qu’on lui dit, peut anticiper, peut comprendre ce que "demain" veut dire, peut exprimer verbalement ses besoins, et s’il existe une communication fluide entre ses parents (cf. site de la WAIMH.fr).
Il est évident qu’à partir de ces constatations, les projets de loi actuels ne peuvent aboutir qu’à un véritable problème de santé publique : des milliers d’enfants risquent de présenter les symptômes décrits ci-dessus, que nous aurons beaucoup de mal à prendre en charge, tant du fait de leur nombre que par la difficulté à mobiliser les traces de souffrance précoce. Dans la lignée de Serge Lebovici, Michel Soulé, Myriam David, Jeanine Noël, et d’autre de nos modèles qui ont agi à partir de leur savoir et de leur expérience clinique, nous devons solliciter une loi claire et protectrice centrée sur les besoins de stabilité affective et matérielle des enfants, la décision judiciaire pouvant être au besoin être nuancée secondairement au cas par cas. Si nous ne nous positionnons pas maintenant, nous nous retrouvons dans la même situation qu’en Mars 2002, lorsque la loi légalisant la résidence alternée a été rédigée et votée sans que l’avis d’un seul psychologue ou pédopsychiatre ait été sollicité. Nous devons aussi demander que pour tout projet de loi concernant plus ou moins directement la vie d’un enfant, les sociétés scientifiques et professionnelles soient consultées.
Pour ces raisons, nous demandons à tous les professionnels de l’enfance qui se sentent concernés de soutenir cette pétition en la signant et en la transmettant à des collègues éventuellement intéressés.
Pétition :
http://www.petitionpublique.fr/?pi=...
• Bernard Golse, Professeur de pédopsychiatrie à l’Université Paris V, chef de service à l’Hôpital Necker-Enfants Malades
• Antoine Guédéney, Professeur de pédopsychiatrie à l’Université Paris VII, chef de service à l’Hôpital Bichat-Claude Bernard
• Maurice Berger, chef de service en pédopsychiatrie au CHU de St Etienne
• Emmanuelle Bonneville, Maître de Conférence en psychologie de l’enfant à l’Université Paris V
• Albert Ciccone, Professeur de psychologie et de psychopathologie de l’enfant à l’Université Lyon 2
• Eugénie Izard, pédopsychiatre en libéral, auteure de « Troubles psychiques observés chez les enfants vivant en résidence alternée non conflictuelle »
• Jacqueline Phélip, Présidente de l’association « L’enfant d’abord », auteure de « Le livre noir de la garde alternée » (Dunod, 2006) et de « Divorce, séparation : les enfants sont-ils protégés » (Dunod, 2012)
Ou encore :
Dans sa publication "Children’s Living Arrangements Following
Separation and Divorce : Insights From Empirical and Clinical Research
JOAN B. KELLY (Family Process, Vol. 46, No. 1, 2006)
(page 46 en bas et p 47)"
"When parent conflict remains intense following divorce, frequent transitions and contact may be detrimental to children if the children are exposed to and embroiled in their parents’ conflict. In such cases, because children typically love both parents, reduced contact may not be the most beneficial solution. Instead, one searches for arrangements and interventions that will reduce the conflict and its impact on children. The presence of buffers that protect children from parental conflict should be assessed and encouraged, transitions arranged that occur in neutral sites such as school and day care, and mediation or parenting coordination interventions implemented."
http://users.wfu.edu/nielsen/kelly%20review%202007.pdf
Traduction en français :
Lorsque le conflit parental reste important après le divorce, le passage fréquent des enfants et les contacts peuvent être préjudiciables aux enfants si ceux ci sont exposés et empêtrés dans le conflit de leurs parents. Dans de tels cas, parce que les enfants aiment généralement les deux parents, un contact réduit n’est peut-être pas la solution la plus avantageuse. Au lieu de cela,il vaut mieux rechercher des arrangements et des interventions qui permettront de réduire le conflit et son impact sur les enfants. La présence de tampons qui protègent les enfants des conflits parentaux doit être évalué et encouragé, la remise des enfants organisée dans des lieux neutres tels que l’école, la garderie, avec la mise en oeuvre d’une médiation et d’un coordinateur des tâches parentales.
Et comme se l’affirme très justement Mme Jacqueline Phélip : Joan B. Kelly, est connue comme référence internationale en tant que spécialiste des conséquences du divorce sur les enfants et des divorces hautement conflictuels.
Je suis effarée de voir à quel point l’être humain peut être aveuglé ! Comment peut-on avancer sereinement de telles certitudes : prétendre que la psychanalyse serait contre le principe de la co-parentalité ! alors la triangulation n’existerait pas ? la richesse de la pluralité des personnes, des sexes, etc... ne serait que pure utopie ? Comment peut-on s’appuyer sur des résultats scientifiques sans citer les hypothèses, la recherche des facteurs intervenant... en ne donnant que les chiffres sans tenir compte de tous les facteurs exterieurs qui peuvent influer sur les résultats. Il n’est par exemple pas précisé si les réactions à court ou long terme des enfants sont uniquement dues à la résidence alternée. Des sources différentes prétendent le contraire, et soulignent les répercussions négatives de l’éducation monoparentale.Tout traumatisme peut être en cause, qui peut affirmer que dans les situations de résidence exclusive ou alternée, ce n’est pas l’effet nocif d’un des deux parents qui interviendrait ? Pourquoi serait-ce dû uniquement à une absence de repères stables ? la certitude de l’amour des deux parents et leur présence régulière - plus qu’une fois tous les quinze jours - n’est elle pas plus rassurante qu’un lit, une armoire, des murs ou n’importe quel mobilier ?
L’enfant s’adapte aux lieux et situations quand l’harmonie est là.
Le sujet est bien trop important pour le traiter si légèrement et l’erreur est malheureusement humaine même chez les scientifiques de renommée . Une grande rigueur reste nécessaire et méfions nous des certitudes. Les enfants comptent sur nous.
Bien que cet amendement adopté par le Sénat ait été rejeté par l’Assemblée, il peut effectivement être porté à la connaissance de juges aux familiales.
Cependant je doute que cela suffise à changer leur pratiques iniques.
Les lois actuelles ne prévoient aucune discrimination entre père et mère et pourtant, force est de constater que le traitement des deux parties souffre d’une inégalité flagrante qui conduit 40% des enfants dont les parents se sont séparés à perdre tout contact avec l’un des deux (très majoritairement le père).
Si les JAF respectaient les lois en vigueur ce serait déjà un grand pas dans la protection de l’intérêt des enfants.
Monsieur Jean Le Bail
1) Les JAF respectent tout à fait " les lois en vigueur" puisque les dites lois ne prévoient pas la résidence alternée obligatoire, pas plus, du reste, que la convention des Droits de l’enfant !!!
2) les JAF respectent l’égalité père-mère, puisque l’autorité parentale est partagée dans presque tous les cas !
3) mais un être humain, enfant au cerveau immature de surcroît n’a pas à être partagée comme un vulgaire objet qui appartient au patrimoine !
4) lorsque le dernier rapport de la chancellerie indique que dans 100 % des divorces amiables et 84 % des divorces contentieux, si les mères ont principalement la garde c’est avec l’ACCORD du "papa" !!!
et en cas de désaccord le juge donne le double de résidences chez le père (24 %)
http://www.rue89.com/2013/11/27/res...
Donc, si 40 % d’enfants ne voient plus leur père (chiffre d’ailleurs faux) c’est uniquement de la faute des pères !!!
Selon les dernières statistiques officielles du ministère de la justice, pour 75 % des enfants dont le père demande une résidence alternée égalitaire, il suffit que la mère y soit oppose pour que le juge la refuse, sans même motiver son refus !
En conditionnant le partage égalitaire du rôle des parents au bon vouloir de la mère, les JAF discriminent les pères en les privant de leur droit à être père.
Contrairement à vos préjugés, Mme Phelip, être père ne se réduit pas à verser une pension à la mère de ses enfants.
Si, sur le papier, les décisions de justice prévoient quasi systématiquement l’exercice conjoint de l’autorité parentale dans l’intérêt de l’enfant, dans les faits ces mêmes décisions ne prévoient le plus souvent aucune mesure pour qu’un père puisse exercer cette autorité parentale conjointe.
Les droits qualifiés de "classiques" excluent le père de la vie de ses enfants en ne lui laissant la possibilité de les voir qu’un week-end sur deux et moitié des vacances. A moins d’être de mauvaise foi, vous conviendrez qu’il est impossible à un parent d’exercer son rôle de parent en voyant si peu ses enfants.
La rupture père-enfant qui s’en suit est inéluctable à moins que la mère passe outre la décision de justice en agissant activement pour le maintien du lien entre ses enfants et leur père.
Si une mère ne respecte pas ces DVH arbitrairement inégalitaires, les refus de présentations d’enfants sont commis le plus souvent en toute impunité (alors qu’il s’agit de délits).
Les éloignements géographiques volontaires d’enfants sont eux aussi commis le plus souvent en toute impunité par des mères, la justice familiale faisant passer le droit d’une mère à vivre où elle veut avant l’intérêt des enfants et leur droit à leurs deux parents.
En faisant reposer le maintien des liens père-enfants sur le bon vouloir de la mère, la justice familiale se rend coupable de discriminations fondées sur le sexe et la situation de famille.
Il convient aussi mentionner le comportement démissionnaire de certains pères qui tournent la page et s’investissent dans leur nouvelle vie en "oubliant" qu’ils ont des enfants. Dans ce cas, le rôle du JAF devrait être de leur rappeler que faire des enfants c’est aussi s’engager à les élever et les éduquer ...
Monsieur Jean Le Bail
Votre manie de manipuler les informations sert sans doute l’intox qui vous est si utile, mais ne sert pas la vérité !
Les dernières statistiques du ministère, indiquent que :
1) 93 % des demandes des pères sont satisfaites !
2) EN CAS DE DESACCORD :
On est donc loin de vos 75 % ! Et par ailleurs, un droit de visite et hébergement ELARGI s’appelle dans les pays anglo-saxons " résidence alternée" !!
Quant aux pensions alimentaires, lorsqu’on apprend que 40 % ne sont pas payées ou très irrégulièrement, il serait préférable d’éviter cet argument fallacieux.
En ce qui concerne les éloignements géographiques : de plus en plus de mères ne peuvent s’éloigner du domicile paternel, que ce soit pour avoir trouvé du travail, ou avoir trouvé un travail mieux rémunéré, avoir été mutée,
et même fuir un conjoint violent, sans que la garde de l’enfant même très jeune soit transférée au père !!!
Or,
Et d’autant plus que lorsque les enfants sont petits, ce ne sont pas les pères qui les assument dans la majorité des cas, mais la grand-mère paternelle ou la nouvelle conjointe !!!
Donc, Monsieur Le Bail, si certains pères sont les victimes de décisions injustes, il y a aujourd’hui plus de mères encore et surtout, bien plus d’enfants qui en sont victimes !
Je ne fais que reproduire les statistiques officielles du ministère de la justice concernant la résidence alternée des enfants.
Elles montrent que les JAF suivent très majoritairement la demande de la mère.
Lorsque la mère est d’accord, la résidence alternée est accordée dans 100% des cas, et si elle ne l’est pas, le juge la refuse pour 75% des enfants concernés !
Contestez-vous ces statistiques ?
Il faut avoir l’esprit particulièrement tordu pour mettre en avant, comme vous le faites, qu’en cas de désaccord le juge fixe 2 fois plus de résidence chez le père que lorsque les parents sont d’accord. Comment pouvez-vous expliquer à un père qu’il ne pourra pas exercer son rôle de père auprès de ses enfants à cause d’autres pères qui ne le demandent pas ?
Les demandes des pères sont satisfaites quand elles correspondent à la demande de la mère, dans le cas contraire, le juge suit très majoritairement le souhait de la mère. Il s’agit d’une discrimination fondée sur le sexe des parents, pratique habituelle dans le milieu des affaires familiales.
Et moi je ne fais que citer Michel Huyette, magistrat ! Et il n’est pas certain qu’il apprécie d’être traité "d’esprit tordu" par un Jean Le Bail !!!
http://www.rue89.com/2013/11/27/res...
1) Le document parle d’accord des "parents" et nulle part d’accord de la "mère"
Ce qui illustre votre esprit machiste méprisant pour les pères, en considérant que ce sont des "toutous" aux bottes des mères ! Non monsieur Le Bail : la majorité des pères sont des êtres responsables davantage préoccupés par le bien-être de leurs enfants que par leur nombril. Ces pères savent que leur agenda professionnel et/ou leurs activités extra-professionnelles ne leur permettent pas de prendre en charge le quotidien d’un enfant en résidence alternée, pas plus qu’ils ne leur permettaient durant la vie commune !
2) Il est EXACTEMENT ECRIT :
3) Du sexisme de la part des JAF ????
Non monsieur Le Bail : c’est la prise en compte de celui qui était le principal pourvoyeur de soins
Et lorsque les études sociologiques, et les plus récentes, montrent que l’implication des pères n’a augmenté que de 5 minutes en moyenne en 10 ans, montrent que ce sont toujours les mères qui sont les principales actrices de la prise en charge des enfants durant la vie commune qu’elles travaillent ou pas, il est plutôt mal venu d’exiger une égalité père-mère, mais seulement après la séparation !
Et d’ailleurs si on ne tenait compte de ce seul critère, sachant qui plus est l’impact que peut avoir une résidence alternée sur le psychisme d’un enfant, c’est beaucoup moins de résidences alternées ou de gardes totales aux pères qui devraient être mises en place, que ce soit à l’amiable ou pas !!
Bonjour madame
Votre énergie à défendre les enfants, qui seraient, selon vous ,victimes de la résidence alternée est étonnante.
De nombreux parents ont appliqué, et appliquent encore ce mode garde, qui, s’il n’est pas parfait, est sans doute le moins mauvais. Une séparation est un traumatisme pour les enfants, et pour les parents. Et un conflit qui dure est encore plus grave. Votre énergie serait bien mieux employée à convaincre les parents gardiens (majoritairement les mères) qu’ils ne sont pas les propriétaires de leurs enfants, mais simplement les parents. Ces parents qui instrumentalisent leurs enfants pour se venger de l’autre parent ne sont pas dignes d’en avoir la garde. Mais les JAFs, dans la précipitation de leurs décisions, n’ont pas le temps de rentrer dans ces détails.
Quid de la douleur des pères ?
Car si le père souffre, l’enfant le ressent, et ce n’est pas bon pour lui non plus. Il faut savoir que le père qui s’occupait quotidiennement de son ou ses enfants, se retrouve, par décision de justice rendue un nom du peuple français, et par la bienveillance de la mère, réduit à 4 jours par mois. Le reste du temps, il lui est interdit de s’approcher de son enfant !
Alors, s’il vous plait, une pensée pour ces pères. Si on imposait aux JAFs de pratiquer ce qu’ils imposent aus justiciables, on aurait probablement des avancées.
Mais rassurez vous, cela ne vous arrivera jamais.