Conformité anticorruption dans le secteur pharmaceutique.

Par Mathias Kuhn, Avocat.

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Explorer : # conformité anticorruption # secteur pharmaceutique # pratiques corruptives # réglementation internationale

Le secteur pharmaceutique est particulièrement exposé au risque de corruption. De nombreuses entreprises de ce secteur ont été ou sont visées par le Department of Justice (DOJ) et la Securities and Exchange Commission (SEC).

Outre les réglementations spécifiques aux relations avec les professionnels de santé (lois anti-cadeaux ou Sunshine Act imposant la transparence), les réglementations anticorruption à portée extraterritoriale poussent les entreprises pharmaceutiques à structurer leur politique de conformité pour prévenir les risques de sanction.

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Cette vulnérabilité face aux réglementations anticorruption, préoccupante selon la Commission Européenne [1], est due aux particularités de ce secteur nécessairement en lien direct avec les autorités sanitaires, fonctionnaires et professionnels de santé (médecins, pharmaciens, direction des hôpitaux, agence de santé, etc.) pour obtenir l’autorisation de commercialiser leurs produits, les promouvoir et encourager leur prescription.

Les établissements de santé étant dans certains pays gérés par l’Etat, les fonctionnaires et professionnels de santé sont susceptibles d’être considérés comme fonctionnaires étrangers au titre du Foreign Corrupt Practice Act américain (FCPA). Cela d’autant plus que les pratiques marketing sont basées sur des rétributions.

Certaines pratiques ont même des incidences politiques, comme le démontre une récente affaire en Grèce ayant conduit, à ce stade, à la levée de l’immunité d’un ancien ministre de la santé soupçonné d’avoir accepté des pots de vins d’une entreprise pharmaceutique.

I. Les pratiques à risque.

L’analyse des affaires récentes ayant donné lieu à des sanctions des autorités de poursuite permet de distinguer deux types d’actes de corruption :

Ceux impliquant des professionnels de santé visant à promouvoir et vendre des produits pharmaceutiques, tels que :
- Offre de cadeaux, voyages, repas, sponsors et argent à des médecins ou leur famille pour encourager à la prescription [2] ou l’utilisation [3] de produits ;
- Versement d’importantes sommes d’argent à des revues qui, par la suite, reversent une partie de ces sommes à des médecins afin qu’ils rédigent des articles ou participent à des séminaires et promeuvent certains produits [4] ;
- Versement de sommes d’argent à des pharmacies pour qu’elles encouragent les patients à prendre certains médicaments pour des plus longues durées [5] ;
- Recours à des intermédiaires (représentants commerciaux, agents et distributeurs) pour offrir des pots-de-vin à des médecins et les encourager à utiliser certains produits [6].

Ceux impliquant des fonctionnaires dans le but de faciliter l’homologation et la certification de produits ou l’obtention de marchés, tels que :
- Cadeaux [7], paiements directs ou via des intermédiaires [8] ou des sociétés offshores [9] à des hauts-fonctionnaires pour obtenir ou sécuriser des marchés ;
- Paiements corruptifs effectués par l’intermédiaire de consultants, pour ajouter certains médicaments à la liste des produits autorisés à la prescription dans les hôpitaux publics et obtenir un changement de nom du médicament évitant une baisse du prix du produit dans d’autres pays [10] ;
- Embauche d’un haut-fonctionnaire du Ministère de la Santé en tant que consultant, pour qu’il influence le gouvernement ukrainien dans le processus d’homologation de certains produits [11] ;
- Signature d’un contrat avec une entreprise spécialisée dans le reconditionnement et la redistribution de médicaments, détenue par un haut fonctionnaire du Ministère de la Santé russe, dans le but de vendre certains produits au gouvernement russe [12] ;
- Offre de cadeaux et voyages à un dirigeant d’un fonds pour la santé pour appuyer la vente d’un produit [13].

En plus des pratiques visées ci-dessus, les entreprises faisant l’objet de sanctions se voient également reprocher le fait d’avoir cautionné ou encouragé ces paiements corruptifs, de n’avoir pas effectué les contrôles comptables et audits suffisants pour détecter et prévenir de tels comportements et surtout de n’avoir pas mis en place une politique de conformité.

Ces affaires mettent en lumière trois principaux facteurs de risque qu’il importe de garder à l’esprit lors de la commercialisation des produits dans certains pays et lors de l’analyse de l’efficacité des politiques de conformité :
- La culture locale de l’intégrité au sein de pays peu familier avec les exigences des réglementations anticorruption ;
- Le recours à des intermédiaires ou distributeurs n’ayant pas, au préalable fait l’objet d’un audit de conformité ; et
- La fixation d’objectifs de vente individuels pour les forces de vente encourageant uniquement à la performance commerciale.

II. Les sanctions.

Dans le cadre du FCPA, les autorités américaines ont la possibilité d’appréhender toutes les entreprises ayant un lien avec les Etats-Unis. Même si le comportement fautif provient d’une filiale étrangère, la société mère pourra être sanctionnée. C’est le cas de la majorité des entreprises pharmaceutiques visées plus haut et dont les comportements des filiales ou intermédiaires étrangers ont entraîné des sanctions aux Etats-Unis.

Le Royaume-Uni par l’intermédiaire du UK Bribery Act de 2010 et désormais la France avec la Loi Sapin 2 adoptée en décembre 2016, ont également adopté des réglementations anticorruption à portée extraterritoriale. Les entreprises de ce secteur doivent donc renforcer leur conformité et leur vigilance.

Dans la majorité des cas, après enquête et reconnaissance de culpabilité de l’entreprise, le DOJ et la SEC transigent avec cette dernière dans le cadre d’un Deferred Prosecution Agreement. Au regard des dernières transactions, le montant des amendes négociées peut aller de 25 millions de dollars à 519 millions de dollars.

Dans le cadre de cette transaction, les entreprises se voient également imposer pendant plusieurs années la mise en place d’une politique de conformité et la surveillance du respect de cette politique par un comité indépendant. C’est ce que prévoit également la Loi Sapin 2, qui a introduit la possibilité pour les entreprises de transiger via la conclusion d’une Convention Judiciaire d’Intérêt Public.

Il importe aussi de prendre en compte les sanctions non financières qui peuvent également toucher l’entreprise, telle que l’atteinte à la réputation ou l’image de l’entreprise, ou encore la possible suspension de la vente du produit concerné.

III. Nécessité d’intégrer le risque de corruption.

Face à ce risque, les entreprises du secteur pharmaceutique doivent redoubler de vigilance, tant en amont dans le processus d’homologation de leurs produits, qu’en aval lors de la promotion et la commercialisation des produits (business model, objectifs de vente).

Cette vigilance doit être renforcée au regard des récents développements législatifs et notamment de l’adoption de la Loi Sapin 2 [14] dont les dispositions portant sur la lutte contre la corruption sont entrées en vigueur en juin 2017. Cette loi oblige notamment les entreprises à :
- prévenir et détecter le risque de corruption ;
- mettre en place une politique de conformité effective.

Les premiers contrôles réalisés par l’Agence Française Anticorruption (AFA) sont intervenus dès fin 2017.

La multiplication des sanctions et les nouvelles exigences légales obligent les entreprises à avoir une attitude proactive dans la détection et la prévention de pratiques illicites ainsi qu’à mettre à jour leur politique de conformité par :
- L’évaluation et l’amélioration des programmes et procédures anticorruption en place, incluant notamment une formation adaptée des employés et dirigeants, l’établissement d’une cartographie des risques, ainsi que la mise en place de processus d’actualisation et de contrôle de ces programmes ;
- La restructuration de l’organisation de l’entreprise au niveau mondial et notamment l’audit des relations avec les parties tierces (intermédiaires) et la cessation des relations à risque avec les tiers.

Mathias Kuhn, Avocat au Barreau de Paris

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Notes de l'article:

[1Rapport anticorruption de l’Union Européenne, Commission Européenne, 3 février 2014, p. 19.

[2Novartis, AstraZeneca, SciClone, BMS et GSK en Chine (2014 et 2016), Teva au Mexique.

[3Johnson & Johnson en Grèce, Roumanie et Pologne (2011).

[4Novartis en Corée du Sud (2016).

[5Novartis aux Etats-Unis (2015).

[6Orthofix au Mexique (2017), Zimmer Biomet au Brésil (2017).

[7Sanofi au Moyen-Orient et Afrique de l’est (2014).

[8Sanofi au Moyen-Orient et Kazakhstan (2018).

[9Eli Lilly en Russie et Moyen-Orient (2012), Pfizer en Europe de l’est et Eurasie (2012), Zimmer Biomet au Mexique (2017).

[10Novartis en Turquie (2014).

[11Teva en Ukraine (2016).

[12Teva en Russie (2016).

[13Novartis en Pologne (2014).

[14Loi n°2016-1691 du 8 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique.

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La déclaration de créances par LRE pour sécuriser les paiements.

La déclaration de créances par LRE pour sécuriser les paiements.

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170 lectures 1re Parution: 4.97  /5

En tant que juriste, avocat ou cabinet de recouvrement, vous pouvez être mandaté pour déposer une déclaration de créances lorsqu’un client fait face à des factures impayées. Cette procédure arrive lorsque le débiteur rencontre des difficultés financières et qu’il ne parvient plus à faire face à ses dettes. Il risque alors de se retrouver en difficulté financière, pouvant potentiellement conduire à une situation de cessation de paiements. L’ouverture d’une procédure collective est bien souvent l’étape suivante. Ce type de procédure vous empêche de vous retourner contre le débiteur. Dans cet article, retrouvez tous nos conseils pour permettre à vos clients de recouvrer rapidement leurs impayés. Nous verrons également comment la Lettre recommandée Electronique permet de sécuriser les paiements et la trésorerie de vos clients.

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Ce qu’il faut savoir sur la déclaration de créances

La déclaration de créances : une formalité obligatoire

La déclaration de créances est une démarche permettant à un créancier d’obtenir un remboursement et/ou une indemnisation sur des factures impayées. Il s’agit de lister ces dernières et de déclarer leur nature et leur montant.

Dans le cas d’une procédure collective, l’entreprise se trouvant en état de cessation des paiements n’est pas autorisée à s’acquitter des dettes contractées antérieurement à la procédure et se retrouve donc protégée contre d’éventuelles poursuites judiciaires.

Cette procédure ne garantit pas le remboursement de la créance, mais elle demeure le seul moyen de la faire reconnaître officiellement.

Les différentes procédures

Lorsqu’une entreprise rencontre des difficultés financières, une demande d’ouverture de procédure collective peut être effectuée par le débiteur lui-même (donc l’entreprise ou le dirigeant), le créancier (si ce dernier prouve que le débiteur est en situation de cessation des paiements) ou par le procureur de la République en cas d’antécédents (irrégularité, plainte ou signalement).
Selon la situation du débiteur, une procédure de sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire sera entamée. Le mandataire judiciaire est alors tenu d’informer les créanciers qui devront déposer une déclaration de créances.

Qui effectue la déclaration de créances ?

La déclaration de créances doit être effectuée par le débiteur, autrement dit le représentant légal de l’entreprise ou par un mandataire (commissaire de justice, avocat, juriste, cabinet de recouvrement) ayant au préalable obtenu une délégation de pouvoir.

Sous quel délai déposer une déclaration de créances ?

Le dépôt de la déclaration de créances doit être effectué au plus tôt et au plus tard deux mois après la publication au BODACC (Bulletin Officiel des Annonces Civiles et Commerciales) et cela peu importe le type de procédure en cours.
Passé ce délai, il restera le recours par la voie judiciaire. En cas de force majeure, une requête en relevé de forclusion pourra être déposée au greffe du tribunal de commerce dans un délai de 6 mois à compter de la publication au BODACC. Suite à cette requête, un délai supplémentaire d’un mois pourra être accordé au créancier.

A noter que si les créanciers ne sont pas en France ou si la procédure collective a été ouverte en outre-mer, un délai supplémentaire de deux mois est accordé afin d’effectuer la procédure de déclaration de créances.
Les créanciers reçoivent l’avis de déclaration de créances par courrier recommandé avec avis de réception dans les 15 jours suivant l’ouverture de la procédure collective.

La déclaration de créances : mode d’emploi

Focus sur les créances à déclarer

La déclaration de créances concerne à la fois les créances antérieures et postérieures à l’ouverture de la procédure collective ainsi que les créances garanties par une sûreté, autrement dit un gage ou une hypothèque. Pour ces dernières, il sera nécessaire de préciser la nature de la sûreté et les biens concernés.

Par ailleurs, les salaires et indemnités des employés, autrement dit les créances salariales et les pensions alimentaires, telles que les créances alimentaires n’ont pas à être déclarées, car elles seront payées de façon automatique et en priorité conformément à la procédure collective.

Les mentions obligatoires de la déclaration de créances

La déclaration des créances doit comporter certaines informations, notamment :
• l’identité du créancier et du débiteur ;
• la date d’ouverture et la nature de la procédure collective ;
• le montant de la créance à la date de l’ouverture de la procédure ou du moins une estimation précise de la créance.
• Etc.

S’il y a lieu, le montant des intérêts de retard et les majorations devront également figurer dans la déclaration de créances.

De plus, certains documents devront être joints à la demande, tels que les copies des factures, des bons de commande, de livraison, des contrats ou encore le document de délégation de pouvoir en cas de mandataire désigné dans la procédure.

À qui doit être adressée la déclaration de créances ?

Il est important d’adresser la déclaration de créances auprès de la bonne personne sous peine de forclusion. Elle doit être adressée au mandataire judiciaire en cas de procédure de sauvegarde ou de redressement judiciaire ou au liquidateur en cas de liquidation judiciaire.

L’envoi de la déclaration de créances

L’envoi de la déclaration de créances doit impérativement être réalisé en bonne et due forme au risque qu’elle soit rejetée. Sa forme reste libre, mais il est préconisé d’utiliser le formulaire Cerfa n°10021*10 et de l’envoyer par courrier recommandé électronique.

Pour plus de sécurité et de fiabilité, les juristes, avocats et cabinets de recouvrement ont l’habitude d’utiliser une Lettre Recommandée Electronique (LRE) AR24. Strict équivalent juridique du recommandé papier avec accusé de réception (article L.100 du Code des procédures civiles d’exécution), ce courrier dématérialisé permet de s’assurer que le mandataire judiciaire ou le liquidateur a bien pris connaissance de votre demande dans les délais réglementaires. En raison de son instantanéité d’envoi et d’acheminement et de son horodatage qualifié, vous gagnez du temps tout en bénéficiant d’une traçabilité certaine.

Que se passe-t-il après la déclaration de créances ?

Quelles sont les étapes qui suivent la déclaration de créances ?

Après le dépôt de la déclaration de créances, cette dernière est scrupuleusement analysée par le mandataire judiciaire ou le liquidateur. Chaque créance va être contrôlée et plus précisément son existence et son montant.

Les créances sont ensuite listées en plusieurs catégories :
• les créances admissibles ;
• les créances rejetées ;
• et enfin, celles qui seront renvoyées devant une autre juridiction.

C’est au juge-commissaire que revient le pouvoir de statuer sur l’état des créances en se basant sur la liste. Cette dernière est ensuite transmise au greffe du tribunal. Les créances sont ensuite rendues publiques et publiées au BODACC.

Les différentes parties, que ce soit, le débiteur, le mandataire ou encore le créancier, ont la possibilité de contester la décision du juge-commissaire dans un délai de 30 jours après publication au BODACC. Ce dernier statuera sur la demande de contestation.

Enfin, le paiement des créances se fera selon un ordre de priorité. Les premières sont les frais de justice. Après les créances garanties par une sûreté, ainsi que les créances fiscales et sociales, viennent ensuite le paiement des salaires, puis les créances postérieures à l’ouverture de la procédure, et enfin les créances antérieures.

Les conséquences en cas d’absence de déclaration de créances

La déclaration hors délai ou le fait de ne pas déclarer les créances peuvent avoir de graves conséquences d’autant plus si vous n’avez pas de motif légitime. D’une part, les créances ne seront pas prises en compte lors de la procédure collective ni publiées au BODACC. D’autre part, vous aurez peu de chance de recouvrer les factures impayées, étant donné que les autres créanciers ayant effectué leur déclaration seront prioritaires.

C’est pourquoi il est essentiel, en tant que professionnel du droit ou du recouvrement, d’agir rapidement et efficacement pour préserver les droits de vos clients.Juristes, avocats, cabinets de recouvrement, effectuez en quelques clics seulement et en toute simplicité la déclaration des créances de vos clients grâce à la LRE AR24. En plus de sécuriser le paiement de leurs factures, vous contribuez à améliorer leur trésorerie. Pour commencer à utiliser les services AR24, créez votre compte gratuitement.

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