Ceux-ci se distinguent parce qu’ils ont une vraie vision de l’Entreprise : tantôt, ils savent avoir la tête dans les nuages, tantôt, ils savent avoir les mains dans le cambouis.
Et puis, il y en a d’autres … .
Des suiveurs, pour toujours. Qui besognent comme de pâles copies mal collées de leurs icônes. Qui se trouvent beaux, d’un seul coup. Quand leur heure a enfin sonné !
Ils sont la très petite minorité, mais glorieuse. Pardon ! ... Qui s’enorgueillit.
Ils se regardent dans la glace, le matin du Grand Jour, … et se regardent encore. Ils ne sont même pas étonnés.
La tête près du bonnet, le bonnet dans le guidon, ils ont enfin atteint leur Nirvana !
Ce sont les « Petits chefs »
Attendez que je vous conte leur mythe … !
Diatribe pamphlétaire.
Éthique et déontologie : l’Entreprise socialement responsable.
Le mythe du « Petit Chef »
« Vaut-il mieux être un Grand chez les petits, qu’un Petit chez les grands ? » est le paradoxe sociétal qui, s’il appert plus de la quadrature du cercle, trouve un écho retentissant dans l’éthique du glorieux chevalier des temps modernes.
Nul ne connaît mieux que l’anthropologue ou le sociologue, l’importance de l’énigme … si l’on excepte bien sûr le gaudriologue naturellement pénétré de la pertinence du sujet !
Le « Petit Chef », et pour le compte de tous, apporte sa pierre philosophale à l’édification de notre genre. Il n’attend rien en retour. Tout juste un peu de reconnaissance.
Pour autant et pour la noblesse de son œuvre, il convient de le tenir ipso facto à bonne distance des chafouins ; préserver en notre écrin cortical ce symbole, y passer le plumeau. Car révéler sa substance si abruptement nue à une multitude qui n’y peut rien entendre, relève instamment de la turpitude. Il se pourrait même, que notre leader y trouve là, matière à nous abandonner !
On ne peut, en effet, et sans préjuger des conséquences, le priver de sa nécessité d’une secrétaire, de sa parure de stylos, des mystères de l’information, de ceux du savoir, de sa réunion au sommet, de sa porte fermée, de son agenda « surbooké », de son parafeur … etc.
On ne peut le spolier de son stress, de sa fatigue, de son indisponibilité, de ses parkings trop chers, d’être incompris, d’avoir raison trop tôt … etc.
On ne peut distendre sa restriction aux référents, aux interlocuteurs privilégiés, aux milieux autorisés, aux VIP, aux hautes sphères …etc.
On ne peut vampiriser son intrinsèque : faire accroire qu’il circonvienne, lui pouvoir la mesquinerie.
C’est un Warrior.
Killer par stratégie … pairs à droite ! Pairs à gauche !
Parce qu’on veut le reprendre ; convenir qu’il témoigne pour toujours de ses anciennes valeurs ; qu’il n’a pas tout gommé du regard sur son nouveau sérail !
Jamais inexpugnable, le Winner pourtant adoubé ne connaît du repos.
Alors, ce Sisyphe roule sa pierre comme d’autres les mécaniques !
Discussion en cours :
Quel est l’intérêt d’un tel article, si ce n’est étaler l’étendue du vocabulaire de son auteur ? Où est l’actualité juridique ?