L'arrivée en prison pour un détenu : ce qu'il faut savoir. Par Victorine Desprez, Avocate.

L’arrivée en prison pour un détenu : ce qu’il faut savoir.

Par Victorine Desprez, Avocate.

1305 lectures 1re Parution: 4.62  /5

Explorer : # procédure d'incarcération # droits des détenus # visites en prison

La première arrivée en prison, tant en matière de détention provisoire que de condamnation définitive, obéit à des régimes juridique et administratif souvent mal connus.

Cet article a l’ambition d’éclairer les avocats, les détenus et leurs proches sur les étapes concrètes de l’arrivée en détention et les démarches pratiques à entreprendre dans les premiers jours.

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Des premières formalités administratives au quartier arrivant.

1ère étape : dès l’arrivée au greffe, et après avoir relevé son identité, pris ses empreintes ainsi qu’une photo de lui, le personnel pénitentiaire octroie au détenu un numéro d’écrou, qui sera son numéro d’identification au sein de cet établissement pénitentiaire.

2ème étape : le détenu passe ensuite au vestiaire, pour y déposer ses affaires et le personnel pénitentiaire procède à une fouille qui peut être intégrale, c’est-à-dire en lui demandant de retirer ses vêtements.

Le détenu reçoit alors un kit arrivant composé notamment de sous-vêtements propres, de draps, de produits d’hygiène, de vaisselles, de papiers et crayons, etc.

3ème étape : le détenu est placé dans une cellule au quartier arrivant, c’est-à-dire une partie de la prison réservée aux nouvelles personnes détenues, dans laquelle il restera entre 7 à 10 jours.

Comment maintenir les liens avec l’extérieur ?

L’une des premières préoccupations des personnes détenues est de pouvoir communiquer avec leurs proches à l’extérieur. En complément des correspondances écrites [1], les personnes détenues peuvent recevoir des visites au parloir (1.) et téléphoner à leurs proches dans certaines conditions (2.).

1. Recevoir des visites au parloir.

Toute personne incarcérée en France a le droit au respect de sa vie privée et familiale, et par conséquent au maintien des liens familiaux qui se matérialise par l’octroi de permis de visite à ses proches [2].

Qui peut obtenir un permis de visite ?

  • Les membres de la famille proche du détenu (conjoint, enfants, parents, frères et sœurs, grands-parents) ;
  • Les personnes justifiant d’un lien affectif ou familial avéré.

Comment obtenir le permis de visite ?

Pour les détenus placés en détention provisoire, la personne qui souhaite obtenir un permis de visite doit adresser sa demande :

  • En première instance : au juge d’instruction puis, après clôture de l’instruction, au procureur de la République ;
  • En appel : au procureur général de la cour d’appel.

Pour les détenus condamnés, la personne qui souhaite obtenir un permis de visite doit adresser sa demande au chef de l’établissement pénitentiaire dans lequel le détenu est incarcéré.

Le formulaire de demande de permis de visite doit être accompagné :

  • D’une copie d’un document d’identité en cours de validité ;
  • De deux photos d’identité récentes ;
  • D’un justificatif du lien familial (livret de famille, acte de mariage, attestation sur l’honneur) ou affectif ;
  • D’une enveloppe affranchie avec nom et adresse.

Combien de visites un détenu peut-il recevoir ?

Les personnes en détention provisoire peuvent recevoir jusqu’à trois visites par semaine, alors que les personnes condamnées sont limitées à une visite par semaine [3].

2. Téléphoner à ses proches.

Les détenus peuvent passer des appels téléphoniques en prison [4] soit depuis un téléphone fixe installé dans leur cellule, soit depuis des cabines téléphoniques ou des points phone installés en promenade ou dans d’autres espaces dédiés. Toutes les conversations peuvent être écoutées et enregistrées (sauf celles avec l’avocat qui sont confidentielles).

Dès leur arrivée, les détenus reçoivent une carte téléphonique d’un euro, soit environ cinq minutes d’appel, afin de contacter la personne de leur choix [5].

Le crédit téléphonique se recharge ensuite grâce au pécule (l’argent dont disposent les détenus grâce à leur travail ou aux virements effectués par leur famille par exemple).

Les détenus placés en détention provisoire doivent au préalable adresser une demande écrite au juge en charge de leur dossier qui doit autoriser la liste des numéros de téléphone qu’ils veulent contacter [6].

Après un mois de détention provisoire, le juge d’instruction ne peut refuser les contacts téléphoniques avec certaines personnes qu’en cas de nécessité pour l’enquête, s’il existe un risque pour le maintien du bon ordre et de la sécurité de la prison ou si le juge pense que ces appels peuvent aider le détenu à commettre un acte illégal.

Les détenus condamnés peuvent quant à eux peuvent téléphoner aux membres de leur famille ou à toute personne susceptible de les aider dans leur réinsertion [7].

A nouveau, le chef d’établissement pénitentiaire ne peut suspendre ou retirer ce droit que s’il existe un risque pour le maintien du bon ordre et de la sécurité de la prison, ou si le juge pense que ces appels peuvent aider le détenu à commettre un acte illégal.

Comment recevoir des vêtements et de l’argent ?

Pour les vêtements : en principe, le premier dépôt de linge peut être fait rapidement, avant la délivrance du permis de visite, afin de permettre à la personne détenue d’avoir des affaires de rechange.

Par la suite, les dépôts sans permis de visite peuvent être réalisés à l’accueil des parloirs, et les dépôts avec permis de visite peuvent être réalisés lors d’un parloir. L’échange de linge est alors possible à condition que la personne détenue ait été avertie en amont.

Chaque établissement pénitentiaire prévoit dans son règlement intérieur la quantité et le type de linge qui peut être apporté. Le sac de linge doit en outre contenir une étiquette indiquant le nom du détenu, et une liste précisant le nombre de chaque article déposé.

Pour l’argent : la famille peut faire des virements pour alimenter le compte nominatif du détenu, dans la limite de 200 euros pour être considéré comme ayant un caractère alimentaire, cette somme étant doublée à l’occasion des fêtes de fin d’année [8]. Le virement est à effectuer sur le RIB de l’établissement pénitentiaire, en indiquant le nom et le numéro d’écrou du détenu pour qui il est réalisé.

Victorine Desprez
Avocate au barreau de Paris
victorine chez desprez-avocat.fr
Membre de l’Association pour l’exercice des droits des détenus

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Notes de l'article:

[1Art. L345-2 Code pénitentiaire.

[2Art. L341-1 Code pénitentiaire ; article 8 CESDH ; CEDH 7 févr. 2017, Labaca Larrea c/ France, n° 56710/13.

[3Art. L341-2 et L341-3 Code pénitentiaire.

[4Art. L345-5 Code pénitentiaire ; CEDH 22 avr. 2014, Nusret Kaya c/ Turquie, nos 43750/06, 43752/06, 32054/08, 37753/08 et 60915/08 ; CE 23 juill. 2014, n° 379875, Garde des sceaux, Ministre de la Justice c/ Section française de l’observatoire international des prisons (OIP-SF), AJDA 2014. 1587.

[5Avis du 3 décembre 2024 relatif à l’accès au téléphone dans les établissements pénitentiaires.

[6Art. 145-4 Code de procédure pénale.

[7Art. L345-5 Code pénitentiaire.

[8Art. D332-10 Code pénitentiaire.

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La déclaration de créances par LRE pour sécuriser les paiements.

La déclaration de créances par LRE pour sécuriser les paiements.

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170 lectures 1re Parution: 4.97  /5

En tant que juriste, avocat ou cabinet de recouvrement, vous pouvez être mandaté pour déposer une déclaration de créances lorsqu’un client fait face à des factures impayées. Cette procédure arrive lorsque le débiteur rencontre des difficultés financières et qu’il ne parvient plus à faire face à ses dettes. Il risque alors de se retrouver en difficulté financière, pouvant potentiellement conduire à une situation de cessation de paiements. L’ouverture d’une procédure collective est bien souvent l’étape suivante. Ce type de procédure vous empêche de vous retourner contre le débiteur. Dans cet article, retrouvez tous nos conseils pour permettre à vos clients de recouvrer rapidement leurs impayés. Nous verrons également comment la Lettre recommandée Electronique permet de sécuriser les paiements et la trésorerie de vos clients.

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Ce qu’il faut savoir sur la déclaration de créances

La déclaration de créances : une formalité obligatoire

La déclaration de créances est une démarche permettant à un créancier d’obtenir un remboursement et/ou une indemnisation sur des factures impayées. Il s’agit de lister ces dernières et de déclarer leur nature et leur montant.

Dans le cas d’une procédure collective, l’entreprise se trouvant en état de cessation des paiements n’est pas autorisée à s’acquitter des dettes contractées antérieurement à la procédure et se retrouve donc protégée contre d’éventuelles poursuites judiciaires.

Cette procédure ne garantit pas le remboursement de la créance, mais elle demeure le seul moyen de la faire reconnaître officiellement.

Les différentes procédures

Lorsqu’une entreprise rencontre des difficultés financières, une demande d’ouverture de procédure collective peut être effectuée par le débiteur lui-même (donc l’entreprise ou le dirigeant), le créancier (si ce dernier prouve que le débiteur est en situation de cessation des paiements) ou par le procureur de la République en cas d’antécédents (irrégularité, plainte ou signalement).
Selon la situation du débiteur, une procédure de sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire sera entamée. Le mandataire judiciaire est alors tenu d’informer les créanciers qui devront déposer une déclaration de créances.

Qui effectue la déclaration de créances ?

La déclaration de créances doit être effectuée par le débiteur, autrement dit le représentant légal de l’entreprise ou par un mandataire (commissaire de justice, avocat, juriste, cabinet de recouvrement) ayant au préalable obtenu une délégation de pouvoir.

Sous quel délai déposer une déclaration de créances ?

Le dépôt de la déclaration de créances doit être effectué au plus tôt et au plus tard deux mois après la publication au BODACC (Bulletin Officiel des Annonces Civiles et Commerciales) et cela peu importe le type de procédure en cours.
Passé ce délai, il restera le recours par la voie judiciaire. En cas de force majeure, une requête en relevé de forclusion pourra être déposée au greffe du tribunal de commerce dans un délai de 6 mois à compter de la publication au BODACC. Suite à cette requête, un délai supplémentaire d’un mois pourra être accordé au créancier.

A noter que si les créanciers ne sont pas en France ou si la procédure collective a été ouverte en outre-mer, un délai supplémentaire de deux mois est accordé afin d’effectuer la procédure de déclaration de créances.
Les créanciers reçoivent l’avis de déclaration de créances par courrier recommandé avec avis de réception dans les 15 jours suivant l’ouverture de la procédure collective.

La déclaration de créances : mode d’emploi

Focus sur les créances à déclarer

La déclaration de créances concerne à la fois les créances antérieures et postérieures à l’ouverture de la procédure collective ainsi que les créances garanties par une sûreté, autrement dit un gage ou une hypothèque. Pour ces dernières, il sera nécessaire de préciser la nature de la sûreté et les biens concernés.

Par ailleurs, les salaires et indemnités des employés, autrement dit les créances salariales et les pensions alimentaires, telles que les créances alimentaires n’ont pas à être déclarées, car elles seront payées de façon automatique et en priorité conformément à la procédure collective.

Les mentions obligatoires de la déclaration de créances

La déclaration des créances doit comporter certaines informations, notamment :
• l’identité du créancier et du débiteur ;
• la date d’ouverture et la nature de la procédure collective ;
• le montant de la créance à la date de l’ouverture de la procédure ou du moins une estimation précise de la créance.
• Etc.

S’il y a lieu, le montant des intérêts de retard et les majorations devront également figurer dans la déclaration de créances.

De plus, certains documents devront être joints à la demande, tels que les copies des factures, des bons de commande, de livraison, des contrats ou encore le document de délégation de pouvoir en cas de mandataire désigné dans la procédure.

À qui doit être adressée la déclaration de créances ?

Il est important d’adresser la déclaration de créances auprès de la bonne personne sous peine de forclusion. Elle doit être adressée au mandataire judiciaire en cas de procédure de sauvegarde ou de redressement judiciaire ou au liquidateur en cas de liquidation judiciaire.

L’envoi de la déclaration de créances

L’envoi de la déclaration de créances doit impérativement être réalisé en bonne et due forme au risque qu’elle soit rejetée. Sa forme reste libre, mais il est préconisé d’utiliser le formulaire Cerfa n°10021*10 et de l’envoyer par courrier recommandé électronique.

Pour plus de sécurité et de fiabilité, les juristes, avocats et cabinets de recouvrement ont l’habitude d’utiliser une Lettre Recommandée Electronique (LRE) AR24. Strict équivalent juridique du recommandé papier avec accusé de réception (article L.100 du Code des procédures civiles d’exécution), ce courrier dématérialisé permet de s’assurer que le mandataire judiciaire ou le liquidateur a bien pris connaissance de votre demande dans les délais réglementaires. En raison de son instantanéité d’envoi et d’acheminement et de son horodatage qualifié, vous gagnez du temps tout en bénéficiant d’une traçabilité certaine.

Que se passe-t-il après la déclaration de créances ?

Quelles sont les étapes qui suivent la déclaration de créances ?

Après le dépôt de la déclaration de créances, cette dernière est scrupuleusement analysée par le mandataire judiciaire ou le liquidateur. Chaque créance va être contrôlée et plus précisément son existence et son montant.

Les créances sont ensuite listées en plusieurs catégories :
• les créances admissibles ;
• les créances rejetées ;
• et enfin, celles qui seront renvoyées devant une autre juridiction.

C’est au juge-commissaire que revient le pouvoir de statuer sur l’état des créances en se basant sur la liste. Cette dernière est ensuite transmise au greffe du tribunal. Les créances sont ensuite rendues publiques et publiées au BODACC.

Les différentes parties, que ce soit, le débiteur, le mandataire ou encore le créancier, ont la possibilité de contester la décision du juge-commissaire dans un délai de 30 jours après publication au BODACC. Ce dernier statuera sur la demande de contestation.

Enfin, le paiement des créances se fera selon un ordre de priorité. Les premières sont les frais de justice. Après les créances garanties par une sûreté, ainsi que les créances fiscales et sociales, viennent ensuite le paiement des salaires, puis les créances postérieures à l’ouverture de la procédure, et enfin les créances antérieures.

Les conséquences en cas d’absence de déclaration de créances

La déclaration hors délai ou le fait de ne pas déclarer les créances peuvent avoir de graves conséquences d’autant plus si vous n’avez pas de motif légitime. D’une part, les créances ne seront pas prises en compte lors de la procédure collective ni publiées au BODACC. D’autre part, vous aurez peu de chance de recouvrer les factures impayées, étant donné que les autres créanciers ayant effectué leur déclaration seront prioritaires.

C’est pourquoi il est essentiel, en tant que professionnel du droit ou du recouvrement, d’agir rapidement et efficacement pour préserver les droits de vos clients.Juristes, avocats, cabinets de recouvrement, effectuez en quelques clics seulement et en toute simplicité la déclaration des créances de vos clients grâce à la LRE AR24. En plus de sécuriser le paiement de leurs factures, vous contribuez à améliorer leur trésorerie. Pour commencer à utiliser les services AR24, créez votre compte gratuitement.

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