La colocation et ses actualités.

Par Cyril Courseau, Avocat.

2576 lectures 1re Parution: 3.2  /5

Explorer : # colocation # loyer # solidarité # dégradations locatives

La loi 3 DS du 22 février 2022 apporte une véritable nouveauté en matière de colocation en modifiant la rédaction de l’article 140 de la loi N°2018-1021 du 23 novembre 2018, dite loi Elan.

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En effet, elle précise qu’en cas de colocation du logement, le montant de la somme des loyers perçus de l’ensemble des locataires ne peut pas être supérieur au montant du loyer applicable au logement conformément à l’encadrement des loyers. Cette limite s’applique dans les « zones d’urbanisation continues de plus de 50 000 habitants » au titre de l’article 17 de la loi du 6 juillet 1989.

Pour mémoire, la loi Alur du 24 mars 2014 était venue donner un cadre légal à la colocation, inexistant jusqu’alors, en créant l’article 8-1 de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989 lequel dispose que :

« I. - La colocation est définie comme la location d’un même logement par plusieurs locataires, constituant leur résidence principale, et formalisée par la conclusion d’un contrat unique ou de plusieurs contrats entre les locataires et le bailleur, à l’exception de la location consentie exclusivement à des époux ou à des partenaires liés par un pacte civil de solidarité au moment de la conclusion initiale du contrat ».

En application de ce même article, le contrat de bail de colocation peut être formalisé par la conclusion d’un contrat unique ou de plusieurs contrats entre les locataires et le bailleur.

Le contrat de bail unique.

Dans le cas de la conclusion d’un contrat de bail unique, celui-ci doit être signé entre tous les locataires.

Le bailleur est alors en droit de demander le paiement du loyer en totalité et une seule fois.

Le contrat de bail multiple.

Une colocation peut aussi être établie dans un logement en concluant plusieurs baux portant chacun sur une pièce dudit logement.

Chaque colocataire est alors seul signataire de son bail qui portera sur une ou plusieurs pièces précisément désignées dans le corps du contrat de bail.

Dans ce cas de figure, le bailleur doit néanmoins veiller à ce que chaque contrat de bail distinct porte sur une surface minimale de 14 m2 [1].

La nouveauté introduite par la loi 3DS, modifiant l’article 140 de la loi N°2018-1021 du 23 novembre 2018, dite loi Elan, prévoit que le même plafond s’applique tout aussi bien dans le cadre d’un contrat de bail unique que dans le cadre d’un contrat de bail multiple.

La solidarité entre colocataires tient-elle à toute épreuve ?

Depuis sa consécration législative en 2014, le régime de la colocation ne cesse d’évoluer et de se préciser au gré des décisions de justice.

Dernier épisode en date, la Cour de cassation s’est prononcée sur la question de la solidarité des dettes entre colocataires par un arrêt de censure en date du 8 avril 2021 [2].

Dans les faits, un contrat de bail est conclu entre un bailleur et deux concubins, solidaires, qui donnent fin à leur relation cours de bail. Le premier colocataire donne congé au bailleur avant que l’autre ne fasse de même, quelques mois plus tard. L’état des lieux de sortie constate l’existence de dégradations locatives. Le bailleur assigne finalement les deux colocataires en paiement des dégradations locatives mais également d’un solde locatif.

La Cour de cassation censure l’arrêt de la Cour d’appel qui condamne la colocataire, qui était partie la première, à payer une certaine somme d’argent au bailleur pour les dégradations locatives et le solde locatif.

La décision de la Cour de cassation se fonde sur l’article 8-1 VI de la loi du 6 juillet 1989 qui dispose :

« La solidarité d’un des colocataires et celle de la personne qui s’est portée caution pour lui prennent fin à la date d’effet du congé régulièrement délivré et lorsqu’un nouveau colocataire figure au bail. A défaut, elles s’éteignent au plus tard à l’expiration d’un délai de six mois après la date d’effet du congé ».

Si la colocation est régie par un principe général de solidarité des dettes locatives, deux hypothèses sont à distinguer selon l’arrivée ou non d’un nouveau colocataire.

En effet, lorsque le colocataire sortant est remplacé concomitamment par un nouveau colocataire qui signe le contrat de bail, la solidarité du sortant cesse à la date d’effet du congé valablement délivré.

En revanche, lorsque le colocataire ne se fait pas remplacer, la solidarité se prolonge pendant une durée de six mois après la date d’effet du congé, sauf stipulation contractuelle venant réduire ce délai.

Il en résulte que la solidarité d’un colocataire ne peut être retenue pour toute dette née postérieurement à ce délai de six mois.

Dans le présent cas, la Cour d’appel avait condamné le colocataire sortant à régler une certaine somme pour les dégradations constatées dans l’état des lieux de sortie selon un prorata du montant total, suffisamment justifié par un tableau récapitulatif de régularisations de charges et des devis des travaux de remise en état, au jour où s’achevait la solidarité.

Critiquant cette décision, le demandeur au pourvoi soutenait qu’il ne pouvait être mis à la charge du locataire qui a donné congé la charge des réparations dont il n’est pas constaté qu’elles soient survenues avant la fin de la période de solidarité.

Cette position est finalement adoptée par la Cour de cassation qui censure l’arrêt rendu par la Cour d’appel en retenant que

« La créance du bailleur au titre de la remise en état des lieux était née après l’expiration de l’obligation solidaire ».

La solution aurait pu être différente s’il avait été démontré que les dégradations, ou une partie d’entre elles, étaient nées avant la fin de la solidarité.

En l’absence d’état des lieux intermédiaire, la preuve de la survenance des dégradations en cours de solidarité reste toutefois difficile à apporter.

En tout état de cause, cette décision précise le régime de la solidarité entre colocataires en rappelant que toute créance née postérieurement à la période de la solidarité ne peut être réclamée au colocataire qui a valablement donné congé.

Recommandations.

En cas d’engagement d’une procédure pour recouvrement de loyers impayés et/ou dégradations, il est souvent tentant (et légitime) pour le bailleur d’assigner également le colocataire sortant aux fins d’obtenir sa solidarité. Avec ce nouvel arrêt, il faudra dorénavant veiller à ce que la créance dont le bailleur sollicite le règlement soit bien née avant la fin de la période de solidarité. En matière de loyers impayés, le risque est simplement que le Tribunal retranche les loyers postérieurs au départ du colocataire sortant.

En revanche, en matière de dégradations locatives, le bailleur encourt le risque d’être débouté purement et simplement de sa demande à l’encontre du colocataire sortant s’il n’est pas démontré que les dégradations ont une origine antérieure.

Me Cyril Courseau - Cabinet BJA Avocats

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Notes de l'article:

[1Article L111-6-1 du Code de la construction.

[2Civ 3, 8 avril 2021, n°19-23.343.

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La déclaration de créances par LRE pour sécuriser les paiements.

La déclaration de créances par LRE pour sécuriser les paiements.

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170 lectures 1re Parution: 4.97  /5

En tant que juriste, avocat ou cabinet de recouvrement, vous pouvez être mandaté pour déposer une déclaration de créances lorsqu’un client fait face à des factures impayées. Cette procédure arrive lorsque le débiteur rencontre des difficultés financières et qu’il ne parvient plus à faire face à ses dettes. Il risque alors de se retrouver en difficulté financière, pouvant potentiellement conduire à une situation de cessation de paiements. L’ouverture d’une procédure collective est bien souvent l’étape suivante. Ce type de procédure vous empêche de vous retourner contre le débiteur. Dans cet article, retrouvez tous nos conseils pour permettre à vos clients de recouvrer rapidement leurs impayés. Nous verrons également comment la Lettre recommandée Electronique permet de sécuriser les paiements et la trésorerie de vos clients.

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Ce qu’il faut savoir sur la déclaration de créances

La déclaration de créances : une formalité obligatoire

La déclaration de créances est une démarche permettant à un créancier d’obtenir un remboursement et/ou une indemnisation sur des factures impayées. Il s’agit de lister ces dernières et de déclarer leur nature et leur montant.

Dans le cas d’une procédure collective, l’entreprise se trouvant en état de cessation des paiements n’est pas autorisée à s’acquitter des dettes contractées antérieurement à la procédure et se retrouve donc protégée contre d’éventuelles poursuites judiciaires.

Cette procédure ne garantit pas le remboursement de la créance, mais elle demeure le seul moyen de la faire reconnaître officiellement.

Les différentes procédures

Lorsqu’une entreprise rencontre des difficultés financières, une demande d’ouverture de procédure collective peut être effectuée par le débiteur lui-même (donc l’entreprise ou le dirigeant), le créancier (si ce dernier prouve que le débiteur est en situation de cessation des paiements) ou par le procureur de la République en cas d’antécédents (irrégularité, plainte ou signalement).
Selon la situation du débiteur, une procédure de sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire sera entamée. Le mandataire judiciaire est alors tenu d’informer les créanciers qui devront déposer une déclaration de créances.

Qui effectue la déclaration de créances ?

La déclaration de créances doit être effectuée par le débiteur, autrement dit le représentant légal de l’entreprise ou par un mandataire (commissaire de justice, avocat, juriste, cabinet de recouvrement) ayant au préalable obtenu une délégation de pouvoir.

Sous quel délai déposer une déclaration de créances ?

Le dépôt de la déclaration de créances doit être effectué au plus tôt et au plus tard deux mois après la publication au BODACC (Bulletin Officiel des Annonces Civiles et Commerciales) et cela peu importe le type de procédure en cours.
Passé ce délai, il restera le recours par la voie judiciaire. En cas de force majeure, une requête en relevé de forclusion pourra être déposée au greffe du tribunal de commerce dans un délai de 6 mois à compter de la publication au BODACC. Suite à cette requête, un délai supplémentaire d’un mois pourra être accordé au créancier.

A noter que si les créanciers ne sont pas en France ou si la procédure collective a été ouverte en outre-mer, un délai supplémentaire de deux mois est accordé afin d’effectuer la procédure de déclaration de créances.
Les créanciers reçoivent l’avis de déclaration de créances par courrier recommandé avec avis de réception dans les 15 jours suivant l’ouverture de la procédure collective.

La déclaration de créances : mode d’emploi

Focus sur les créances à déclarer

La déclaration de créances concerne à la fois les créances antérieures et postérieures à l’ouverture de la procédure collective ainsi que les créances garanties par une sûreté, autrement dit un gage ou une hypothèque. Pour ces dernières, il sera nécessaire de préciser la nature de la sûreté et les biens concernés.

Par ailleurs, les salaires et indemnités des employés, autrement dit les créances salariales et les pensions alimentaires, telles que les créances alimentaires n’ont pas à être déclarées, car elles seront payées de façon automatique et en priorité conformément à la procédure collective.

Les mentions obligatoires de la déclaration de créances

La déclaration des créances doit comporter certaines informations, notamment :
• l’identité du créancier et du débiteur ;
• la date d’ouverture et la nature de la procédure collective ;
• le montant de la créance à la date de l’ouverture de la procédure ou du moins une estimation précise de la créance.
• Etc.

S’il y a lieu, le montant des intérêts de retard et les majorations devront également figurer dans la déclaration de créances.

De plus, certains documents devront être joints à la demande, tels que les copies des factures, des bons de commande, de livraison, des contrats ou encore le document de délégation de pouvoir en cas de mandataire désigné dans la procédure.

À qui doit être adressée la déclaration de créances ?

Il est important d’adresser la déclaration de créances auprès de la bonne personne sous peine de forclusion. Elle doit être adressée au mandataire judiciaire en cas de procédure de sauvegarde ou de redressement judiciaire ou au liquidateur en cas de liquidation judiciaire.

L’envoi de la déclaration de créances

L’envoi de la déclaration de créances doit impérativement être réalisé en bonne et due forme au risque qu’elle soit rejetée. Sa forme reste libre, mais il est préconisé d’utiliser le formulaire Cerfa n°10021*10 et de l’envoyer par courrier recommandé électronique.

Pour plus de sécurité et de fiabilité, les juristes, avocats et cabinets de recouvrement ont l’habitude d’utiliser une Lettre Recommandée Electronique (LRE) AR24. Strict équivalent juridique du recommandé papier avec accusé de réception (article L.100 du Code des procédures civiles d’exécution), ce courrier dématérialisé permet de s’assurer que le mandataire judiciaire ou le liquidateur a bien pris connaissance de votre demande dans les délais réglementaires. En raison de son instantanéité d’envoi et d’acheminement et de son horodatage qualifié, vous gagnez du temps tout en bénéficiant d’une traçabilité certaine.

Que se passe-t-il après la déclaration de créances ?

Quelles sont les étapes qui suivent la déclaration de créances ?

Après le dépôt de la déclaration de créances, cette dernière est scrupuleusement analysée par le mandataire judiciaire ou le liquidateur. Chaque créance va être contrôlée et plus précisément son existence et son montant.

Les créances sont ensuite listées en plusieurs catégories :
• les créances admissibles ;
• les créances rejetées ;
• et enfin, celles qui seront renvoyées devant une autre juridiction.

C’est au juge-commissaire que revient le pouvoir de statuer sur l’état des créances en se basant sur la liste. Cette dernière est ensuite transmise au greffe du tribunal. Les créances sont ensuite rendues publiques et publiées au BODACC.

Les différentes parties, que ce soit, le débiteur, le mandataire ou encore le créancier, ont la possibilité de contester la décision du juge-commissaire dans un délai de 30 jours après publication au BODACC. Ce dernier statuera sur la demande de contestation.

Enfin, le paiement des créances se fera selon un ordre de priorité. Les premières sont les frais de justice. Après les créances garanties par une sûreté, ainsi que les créances fiscales et sociales, viennent ensuite le paiement des salaires, puis les créances postérieures à l’ouverture de la procédure, et enfin les créances antérieures.

Les conséquences en cas d’absence de déclaration de créances

La déclaration hors délai ou le fait de ne pas déclarer les créances peuvent avoir de graves conséquences d’autant plus si vous n’avez pas de motif légitime. D’une part, les créances ne seront pas prises en compte lors de la procédure collective ni publiées au BODACC. D’autre part, vous aurez peu de chance de recouvrer les factures impayées, étant donné que les autres créanciers ayant effectué leur déclaration seront prioritaires.

C’est pourquoi il est essentiel, en tant que professionnel du droit ou du recouvrement, d’agir rapidement et efficacement pour préserver les droits de vos clients.Juristes, avocats, cabinets de recouvrement, effectuez en quelques clics seulement et en toute simplicité la déclaration des créances de vos clients grâce à la LRE AR24. En plus de sécuriser le paiement de leurs factures, vous contribuez à améliorer leur trésorerie. Pour commencer à utiliser les services AR24, créez votre compte gratuitement.

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