Terminologie juridique et émotion : les néologismes qui disent l'antisémitisme dans les universités américaines. Par Corina Veleanu, Jurilinguiste.

Terminologie juridique et émotion : les néologismes qui disent l’antisémitisme dans les universités américaines.

Par Corina Veleanu, Jurilinguiste.

935 lectures 1re Parution: 5  /5

Explorer : # antisémitisme # universités américaines # discrimination # néologismes

Le 16 avril 2024, les sénateurs américains Bob Casey et Tim Scott ont présenté le projet de loi Antisemitism Awareness Act, une nouvelle loi dont le but est la sensibilisation à l’antisémitisme.
Les auteurs du texte emploient la phrase « antisemitic sentiment and action on college campuses » et demandent au ministère américain de l’Éducation (U.S. Department of Education) de prendre en compte la définition de travail de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA) lors de l’application des lois fédérales contre la discrimination [1].
D’autres syntagmes, comme « campus antisemitism », « antisemitism on campus », « college antisemitism », « student antisemitism », « antisemitism on American campuses » [2] sont également employés par les juristes, les politiciens, les journalistes aux États-Unis pour parler de ce phénomène qui inquiète : l’antisémitisme sur les campus universitaires, et qui s’est intensifié à la suite de l’attaque terroriste du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.
Dans le contexte hautement émotionnel provoqué par l’attaque de l’organisation terroriste Hamas sur la population civile en Israël le 7 octobre 2023 et de la réponse militaire des autorités israéliennes, nous assistons à la création de termes-concepts juridiques pour dire les nouvelles formes d’antisémitisme, notamment l’antisémitisme dans le milieu universitaire où l’une des catégories de personnes ciblées par ces actes de discrimination souvent très violents sont les étudiants.

-

Les syntagmes « campus antisemitism » et « antisemitism on campus », ainsi que des paraphrases de la même famille sémantique (« antisemitic incidents on college and university campuses », « antisemitism on college campuses », « antisemitic persecution at their current postsecondary institution ») apparaissent fréquemment à côté du syntagme « student antisemitism » dans les discours médiatiques, politique et juridiques aux États-Unis actuellement.

La traduction en français de ce concept a été faite par la presse francophone sous la forme de syntagmes calqués sur la structure anglo-américaine « antisemitism on campus », « antisémitisme sur les campus », « antisémitisme sur le campus », ou avec la spécification de l’origine géographique « antisémitisme sur les campus américains » [3].

Pour mémoire, la définition de travail, non-contraignante, de l’antisémitisme, adoptée par les 31 États membres de l’Alliance internationale pour la Mémoire de l’Holocauste (IHRA), le 26 mai 2016 à Bucarest [4] est :
« L’antisémitisme est une certaine perception des Juifs qui peut se manifester par une haine à leur égard. Les manifestations rhétoriques et physiques de l’antisémitisme visent des individus juifs ou non et/ou leurs biens, des institutions communautaires et des lieux de culte » [5].

Depuis l’attaque de l’organisation terroriste du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, cinq États américains (la Floride, la Géorgie, l’Indiana, le New Jersey et le Rhode Island) ont présenté des projets de loi pour obliger les institutions et les établissements d’enseignement publics à adopter la définition de l’IHRA [6].

La Ligue Anti-Diffamation aux États-Unis (ADL- Anti-Defamation League) dénonçait en 2023 une augmentation de plus de 300% des incidents antisémites sur les campus américains [7].

L’antisémitisme dans les universités américaines n’est pas une nouveauté. Déjà en 2021 la revue Forbes présentait un sondage réalisé par Brandeis Center for Human Rights Under Law qui faisait état de la pression ressentie par nombre d’étudiants juifs pour cacher leur identité sur le campus universitaire [8].

Cette étude venait confirmer l’augmentation sans précédent des actes antisémites contre les étudiants juifs, alors qu’au niveau national, la majorité de crimes de haine pour des motifs religieux étaient dirigées contre la communauté juive, qui ne représente que 2% de la population américaine [9].

La nouveauté, c’est que l’antisémitisme américain s’est déplacé de la droite vers la gauche, tout en continuant de s’appuyer sur des stéréotypes de longue date, comme l’explique Arie Perliger, professeur de criminologie à UMass Lowell - University of Massachusetts Lowell dans un article publié par The Conversation en octobre 2023, suite à des recherches menées avec le Development Service Group, un groupe de réflexion basé à Washington, D.C., sur un ensemble de données concernant les incidents antisémites survenus aux États-Unis entre 1990 et 2021 [10].

Le syntagme « student antisemitism » est entré dans le langage législatif américain le 2 novembre 2023 lors de l’initiative législative dans l’État de New York intitulée « "Dismantling Student Antisemitism Act", or "DSA act" » [11], en réponse à l’augmentation sans précédent des violences antisémites après les attaques terroristes du Hamas en Israël le 7 octobre 2023 [12].

En février 2024 les étudiants juifs imploraient le Congrès des États-Unis de demander des comptes aux universités qui ne protègent pas leurs étudiants contre les attaques antisémites sur leurs campus.
Le New York Post employait le syntagme « campus antisemitism » dans le titre de l’article [13] qui détaillait les menaces et les actes de violences subis par les étudiants qui se sont fait cracher dessus, insultés et traités de « sales Juifs », « colonisateurs », « assassins », attaqués par des groupes antisémites auxquels participaient quelques fois même leurs enseignants et qui entonnaient « la résistance est justifiée » et « globalisons l’Intifada », phrase qui signifie un appel au génocide des Juifs [14].

Le langage administratif américain emploie aussi des périphrases comme « antisemitic persecution at their current postsecondary institution », présente dans le communiqué du 9 janvier 2024 donné par Ron De Santis, gouverneur de l’État de Floride, qui a demandé aux établissements d’enseignement supérieur de faciliter les procédures administratives de transfert pour les étudiants juifs qui craignent d’être persécutés dans leurs universités d’origine [15].

Les associations des étudiants juifs américains dénoncent la montée de l’antisémitisme dans le milieu académique et leurs cris d’alarme ainsi que leurs actions en justice sont relayés par la presse qui parle de « campus antisemitism ».
Ainsi, un article du Wall Street Journal explique les accusations contre l’Université Harvard qui « permet et favorise l’antisémitisme » [16], suivant une audition devant le Congrès américain du mois de décembre 2023 sur le sujet du « campus antisemitism » et de la tolérance par les présidentes des universités de Harvard, de Pennsylvanie et du MIT des appels au génocide des Juifs sur les campus [17].

Le procès intenté contre l’Université Harvard n’est pas le seul, et des étudiants d’origine juive, ne se sentant plus en sécurité sur les campus universitaires, continuent d’agir en justice afin d’obliger les universités de respecter leur droit de se sentir en sécurité dans un environnement d’études non-discriminatoire lorsqu’ils sont à l’université.
La présidente de l’Université Harvard a, d’ailleurs, démissionné en janvier 2024 suite à des accusations de plagiat et pour avoir tenu des propos ambigus sur des questions liées à l’antisémitisme [18], un mois après la démission de la présidente de l’Université de Pennsylvanie suite à la propagation sur le campus de déclarations antisémites qu’elle n’avait pas combattues [19].
Le cabinet d’avocats américain Kasowitz Benson Torres, qui a intenté une action en justice devant le tribunal fédéral du district du Massachusetts contre l’Université Harvard, préfère employer le syntagme complexe « Antisemitic Hostile Educational Environment », pour parler des manquements graves de cette célèbre université : violations graves les droits civils de ses étudiants juifs, qui sont soumis à un environnement éducatif hostile, antisémite omniprésent, qui s’est aggravé depuis le meurtre, le viol et l’enlèvement de 1 200 Israéliens par le Hamas, le 7 octobre 2023 [20] Les faits énumérés évoquent des actions d’harcèlement et d’intimidation, ainsi que des agressions commises par des enseignants et des étudiants contre les étudiants juifs pendant les cours ou d’autres activités universitaires, ainsi que lors de manifestations antisémites fréquentes appelant au meurtre de Juifs et à la destruction d’Israël, le seul pays juif au monde.
La tolérance montrée par l’Université Harvard à l’égard de l’antisémitisme est considérée comme mettant en évidence une double mesure discriminatoire qui montre aux étudiants juifs qu’ils ne bénéficient pas de la protection accordée aux étudiants non-juifs.

Quant au procès contre le MIT, le syntagme « antisemitism on campus » est employé par la MIT Israel Alliance dans un article paru dans la newsletter du MIT [21], ainsi que par des médias comme Associated Press qui évoque dans un titre d’article le même syntagme [22].

Le syntagme « antisemitism on campus » est utilisé aussi dans le texte juridique du dossier de cette affaire [23], déposé devant le tribunal de district du Massachusetts par StandWithUs Center for Legal Justice (SCLJ) et deux étudiants du MIT, [24] et dans lequel sont énumérés les faits suivants : approbation et facilitation par le MIT d’activités antisémites sur son campus, politiques discriminatoires, violation des droits civils des étudiants, tolérance de la discrimination et du harcèlement des étudiants et des professeurs juifs, menant à un environnement hostile pour les étudiants et les enseignants juifs [25].

Les syntagmes « campus antisemitism », « antisemitism on campus » sont chargés émotionnellement, ayant une connotation négative et implicitant des traumatismes affectifs, comme l’indiquent souvent les titres des articles qui traitent de ce sujet dans les médias américains, par exemple le titre d’un article paru sur le site web de CNN en février cette année : « ‘I have become traumatized.’ Jewish students describe campus antisemitism » [26].

Des adjectifs appartenant au domaine de la psychologie et des émotions accompagnent souvent les expressions dénommant l’antisémitisme à l’université : « Jewish Students Share Shocking Details of Antisemitism on College Campuses » [27].

Dans la presse européenne, le syntagme employé par Reuters est « antisemitism on campus » dans un article du 15 novembre 2023 qui parle du procès intenté par les étudiants juifs contre l’Université de New York [28]. Le journal britannique The Guardian emploie un synonyme phraséologique partiel, « antisemitism in UK academic settings » ainsi que la phrase plus spécifique « antisemitism on British university campuses » [29].
Au Royaume-Uni, le rapport parlementaire Campus Antisemitism in Britain 2018–2020 publié le 17 décembre 2021 [30] privilégie le syntagme plus concis dans le titre comme dans le corps du texte, qui en compte 35 occurrences, contre seulement 3 occurrences du syntagme « antisemitism on campus ». Dans la Déclaration commune des envoyés spéciaux et coordinateurs de la lutte contre l’antisémitisme de l’Union européenne [31] du 6 novembre 2023, les syntagmes « campus antisemitism » et « antisemitism on campus » n’apparaissent pas ; les auteurs dénoncent « les actes antisémites qui ont lieu sur certains campus » [32].
Dans une publication commune de l’UNESCO et de l’OSCE de 2018 intitulée « Addressing Anti-Semitism through Education. Guidelines for Policymakers », le syntagme « on-campus anti-Semitism » est employé pour parler du Royaume-Uni, alors qu’une citation issue d’un document canadien contient la phrase « incidents of anti-Semitism on some university campuses » ; les syntagmes « campus antisemitism » et « antisemitism on campus » ne sont pas utilisées [33].

Les efforts législatifs pour endiguer l’antisémitisme sur les campus américains ont également mené à la transformation d’un slogan hautement chargé affectivement en terme-concept juridique dans le domaine pénal, de la discrimination et de l’incitation à la haine.

Le 16 avril 2024, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté une loi condamnant un slogan récemment devenu populaire dans certains milieux aux États-Unis et en Occident : « From the river to the sea, Palestine will be free » (« De la rivière à la mer, la Palestine sera libre ») comme antisémite [34].
Ce slogan, adopté par l’organisation terroriste du Hamas [35], chanté aussi lors des agressions commises à l’égard des étudiants juifs sur les campus américains, désigne la zone géographique comprise entre la rivière du Jourdain et la mer Méditerranée, qui inclut Israël, et représente un appel à la purification ethnique et au génocide, à la destruction de l’État d’Israël et de l’identité collective des Juifs [36].
En octobre 2023, le parquet de la ville-État allemande de Berlin avait annoncé que le slogan anti-israélien « From the river to the sea, Palestine will be free » constituait une forme d’incitation à la haine et était passible de sanctions pénales. Par la suite, Berlin avait interdit le même slogan, jugeant qu’il enfreint le paragraphe 130 du droit allemand car il nie l’existence d’Israël ; les contrevenants s’exposent dorénavant à une peine de prison ou à une amende [37].

Dans le contexte actuel de l’aggravation de l’antisémitisme ciblant les étudiants juifs à travers le monde, l’affaire Benjamin Cohen [38] retient l’attention : suite aux attaques meurtrières commises dans un centre commercial à Sydney, en Australie, le samedi 13 avril 2024, lors desquelles un homme a poignardé sept personnes dont un bébé, assassinant cinq femmes et un homme, de fausses rumeurs ont été propagées sur les réseaux sociaux par des conspirationnistes antisémites identifiant de manière erronée Benjamin Cohen, jeune étudiant en informatique à l’Université de Sydney, comme étant l’assassin, alors que le vrai criminel était un certain Joel Cauchi âgé de 40 ans, connu par la police australienne pour ses problèmes psychiatriques. Le véritable agresseur, qui avait ciblé des femmes, a été abattu sur place par une policière. Ces rumeurs ont été transmises sans être vérifiées par la chaîne de télévision australienne 7News, qui s’est ensuite excusée en direct dimanche après-midi [39] ; une enquête a révélé que la source de cette campagne de désinformation antisémite, qui avait débuté environ une heure après l’horrible attaque, avait été un compte X appelé « Aussie Cossack » appartenant à Simeon Boikov, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt pour agression présumée et est hébergé au sein du consulat de la Russie à Sydney depuis un an [40].
Une autre source de cette campagne de diffamation en ligne est dénoncée par des internautes [41] et les médias en ligne [42] comme ayant été le compte X intitulé « Syrian Girl/Partisan Girl » appartenant à Maram Susli, connue aussi sous le nom de Mimi Al-Laham, une YouTubeuse australo-syrienne réputée pour ses posts violemment antisémites et ses prises de position d’extrême-droite [43].

Dans les pays de common law le délit de diffamation peut être commis sous forme orale (slander) ou écrite (libel) ; on lui oppose la liberté d’expression et la liberté de la presse [44].
En France, la diffamation publique raciale, nationale ou religieuse est punie par la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse (art. 23, 29 al. 1, 32 al. 2, 4 et 5) par 1 an d’emprisonnement et une amende de 45 000 €.
L’Australie a adopté en 2006 les Uniform Defamation Laws dans tous ses états et territoires, qui ont été amendés en juillet 2021, à l’exception de l’Australie-Occidentale (WA-Western Australia) et du Territoire du Nord (NT- Northern Territory) [45].
L’étudiant Benjamin Cohen, représenté par Me Rebeka Giles, réputée avocate australienne, a intenté une action en dommages et intérêts contre la chaîne de télévision australienne 7News. La communauté juive d’Australie demandait déjà en novembre 2020 la création d’un organisme gouvernemental pour la lutte contre l’antisémitisme, un « Australian Commissioner for Antisemitism » [46].

Dans ce contexte, il est judicieux de se demander : assistera-t-on à la naissance d’un nouveau terme-concept juridique dans le domaine de la discrimination, celui de « antisemitic defamation », « diffamation antisémite » ? Affaire à suivre.

Corina Veleanu
Maître de conférences en anglais juridique et économique, spécialisée en jurilinguistique et traduction juridique et économique, à l’Université Lumière Lyon 2.
Traductrice et interprète juridique (Commission européenne, Cour d’Appel et Tribunal de Grande Instance de Lyon, Ministère de la Justice, Centre for International Legal Cooperation - La Haye, etc.). Enseignante d’anglais pour les droits de l’homme à l’Institut des Droits de l’Homme de Lyon (IDHL) au sein de l’Université Catholique de Lyon pendant seize ans.

Recommandez-vous cet article ?

Donnez une note de 1 à 5 à cet article :
L’avez-vous apprécié ?

2 votes

Cet article est protégé par les droits d'auteur pour toute réutilisation ou diffusion (plus d'infos dans nos mentions légales).

Notes de l'article:

[24Représentés par les cabinets d’avocats Nigh Goldenberg Raso & Vaughn, Pearson Warshaw, LLP, Sultzer & Lipari, PLLC et Varnell & Warwick, P.A.

[32"We denounce antisemitic acts taking place on some campuses and urge university administrators to condemn them and ensure that their Jewish students, like all other students, have the safety and support needed in these difficult times, to enjoy their right to education".

[35"Slogan adopted by Hamas. “From the river to the sea” echoes through pro-Palestinian rallies across campuses and cities, adopted by some as a call for a single state on the land between the Jordan River and the Mediterranean. By 2012, it was clear that Hamas had claimed the slogan in its drive to claim land spanning Israel, the Gaza Strip and the West Bank.”, Laurie Kellmann, Associated Press, 11 novembre 2023 ; “… the terminology is laced with genocidal intent. In 1966, the Syrian leader Hafez al-Assad, the father of the country’s current dictator, said : “We shall only accept war and the restoration of the usurped land … to oust you, aggressors, and throw you into the sea for good.” Hamas, whose gunmen killed 1 400 people on 7 October, claim the slogan in their rejection of Israel. “Hamas rejects any alternative to the full and complete liberation of Palestine, from the river to the sea,” says the organisation’s 2017 constitution.” “From the river to the sea’ : where does the slogan come from and what does it mean ?”, Daniel Boffey, The Guardian.

[36[“… imagining a “free Palestine” from the river to the sea requires imagining that Israeli Jews will become Palestinians, which erases their collective identity.” “The Great Rupture in American Jewish Life”, Peter Beinart, The New York Times, 22 mars 2024.

[38« Avant la confirmation de l’identité de l’assaillant par les autorités, c’est le nom de Benjamin Cohen qui a circulé dès samedi soir notamment sur X avec des captures d’écran de ses comptes X ou LinkedIn, au point d’être repris par l’une des principales chaînes d’information australiennes, 7News. Le titre et la légende de l’une de ses vidéos sur l’attaque mentionnait "Benjamin Cohen, attaquant solitaire de 40 ans". La vidéo est restée en ligne plus d’une heure sur la chaîne Youtube du média, suivi par plus d’1,66 million d’abonnés, avant d’être supprimée. Des milliers d’internautes ont donc eu le temps de la voir. Sauf que Benjamin Cohen est un jeune homme de 20 ans, étudiant à l’université de Sydney. Il affirme au média The Australian avoir été inondé de messages tout le weekend » Radio France.

[39« On Sunday afternoon a Seven News reporter apologised on air : “Earlier this morning reports of the incident incorrectly named the perpetrator as 40-year-old Benjamin Cohen. It was later confirmed that the name of the 40-year-old is Joel Cauchi from Queensland. Seven apologises for any distress caused by our earlier reports.” », The Guardiant, 17 avril 2024.

[40« L’Australian Broadcasting Corporation (ABC) en collaboration avec l’expert en désinformation Marc Owen Jones et la White Rose Society, un groupe de recherche anti-fasciste, a remonté la piste de la désinformation jusqu’à Simeon Boikov, qui se fait appeler « Aussie Cossack » sur X. ABC rapporte que Boikov, un acolyte du président russe Vladimir Poutine, vit au consulat de Russie à Sydney depuis un an et a demandé l’asile politique en Russie afin d’éviter un mandat d’arrêt pour agression présumée », « Un juif australien indûment identifié comme le tueur de l’attaque de Sydney va se défendre », Times of Israel, 16 avril 2024.

[42« The social media figures who spread Westfield Bondi massacre misinformation. Police were still sweeping Westfield Bondi Junction to make sure the killer acted alone when figures on social media began peddling bizarre theories », Shannon Molloy, News.com.au, 15 avril 2024.

[43« She is a loyalist of the Assad government who has appeared on podcasts hosted by David Duke, the former grand wizard of the Ku Klux Klan. She has another role : as an “expert” used by a retired professor from the Massachusetts Institute of Technology called Theodore Postol. He has produced a wide range of claims casting doubt on the Syrian government’s complicity in chemical weapons attacks », « A lesson from Syria : it’s crucial not to fuel far-right conspiracy theories », George Monbiot, The Guardiant, 17 novembre 2017.

[46« Australia needs to appoint an antisemitism czar. ’New antisemitism laws should be enacted and administered by the Antisemitism Commissioner that are designed to protect the rights of Australian Jews in perpetuity’. », Marcus Rose, Australian Jewish News, 18 novembre 2020.

Village de la justice et du Droit

Bienvenue sur le Village de la Justice.

Le 1er site de la communauté du droit: Avocats, juristes, fiscalistes, notaires, commissaires de Justice, magistrats, RH, paralegals, RH, étudiants... y trouvent services, informations, contacts et peuvent échanger et recruter. *

Aujourd'hui: 156 340 membres, 27877 articles, 127 257 messages sur les forums, 2 750 annonces d'emploi et stage... et 1 600 000 visites du site par mois en moyenne. *


FOCUS SUR...

• Assemblées Générales : les solutions 2025.

• Avocats, être visible sur le web : comment valoriser votre expertise ?




LES HABITANTS

Membres

PROFESSIONNELS DU DROIT

Solutions

Formateurs