Accord de consortium : osez le partenariat contractualisé !

Par Bernard Lamon, Avocat

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Explorer : # accord de consortium # confidentialité # propriété intellectuelle # partenariat contractualisé

La co-innovation au sein de l’entreprise et/ou avec des partenaires extérieurs apporte son lot de bénéfices si celle-ci est contractualisée.

Le consortium, aussi appelé travail collaboratif, partenariat ou encore groupe momentané d’entreprises (GME) permet d’encadrer de telles relations.

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Son principal intérêt est de garantir l’indépendance de chaque participant, comme nous l’avons indiqué lors de la formation IEEPI que nous avons animé le 15 février 2011 à Rennes.

Au préalable, il convient toutefois de signer un accord de confidentialité (Non Disclosure Agreement). Ce NDA pourra servir d’outil de négociation en cas de tension et/ou de preuve. En revanche, le NDA ne sera utile uniquement si la notion de confidentialité est suffisamment précisée.

Le consortium apporte son lot d’avantages :

* Le contrat identifie les inventions nouvelles créées par le consortium et permet d’en attribuer la propriété à un seul ou à l’ensemble par le biais de la copropriété. En un mot, il permet de réaliser un véritable audit avant, pendant et après des créations présentes au sein du consortium. Les résultats issus d’un consortium peuvent être de nature très diverse et valorisés par les droits de propriété intellectuelle : brevet, logiciel, marque, dessins et modèle, ou encore base de donnée.

* Ce contrat a également vocation à permettre de prouver l’antériorité des créations propres à chaque partenaire. Il doit pouvoir identifier clairement les inventions antérieures propres à chacun des partenaires. Cela est justifier par le respect légitime de la propriété de chacun à ses œuvres créées uniquement par lui.

* Enfin, le consortium permet de contractualiser la relation entre plusieurs parties dans le but de minimiser les risques.

Une attention particulière doit être portée sur les différentes obligations de chacun : obligation de non-concurrence, de confidentialité, responsabilité auprès des tiers, participations financières…Toutes ces clauses sont à insérer dans le contrat. En revanche, elles ne sont pas obligatoires et la liberté contractuelle reste la règle.

Bernard Lamon
Avocat spécialiste en droit de l’informatique, Internet et télécoms
contact chez lamon-associes.com
www.lamon-associes.com
www.bernardlamon.fr

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