L’hypertrophie des petites lèvres peut créer une gêne fonctionnelle et esthétique, générer des complexes chez la femme et impacter sa sexualité.
Une des solutions pour y remédier consiste à réduire la longueur des petites lèvres par nymphoplastie.
Il s’agit d’une opération généralement réalisée sous anesthésie générale et qui peut sous certaines conditions être prise en charge par la Sécurité sociale.
Cette chirurgie peut apporter une amélioration de la qualité de vie de la patiente avec notamment une meilleure acceptation de soi.
Néanmoins, toucher au sexe n’est pas anodin.
De plus et comme toute chirurgie, la nymphoplastie comporte des risques de complications plus ou moins graves, tels que :
infection- hématome
nécrose locale
hémorragie
maladie veineuse thromboembolique
désunion cicatricielle
perte de sensibilité
douleurs chroniques
atteinte à la fonction des petites lèvres (orientation du jet urinaire).
Les bonnes pratiques limitent ces risquent mais ne les suppriment pas.
Des complications peuvent intervenir immédiatement ou à distance, et nécessiter une reprise chirurgicale.
Parfois le résultat est mauvais, avec des cicatrices mal positionnées et douloureuses et une gêne finalement plus importante après qu’avant l’opération.
Ayant un impact sur le quotidien et la sphère intime, cela peut être très mal vécu par la patiente :
regrets de s’être faite opérer
estime de soi et image de soi dégradées
perte de confiance dans le corps médical
sentiment de culpabilité
incompréhension, colère, dépression…
La patiente victime pourra être indemnisée en cas d’infection nosocomiale, d’aléa thérapeutique (si l’acte a une finalité thérapeutique ou reconstructrice) ou encore en cas de faute médicale, par exemple :
défaut d’information sur un risque qui s’est réalisé
problème d’indication
erreur technique
geste chirurgical maladroit
procédés de suture mal maitrisés
défaillance dans la prise en charge post-opératoire…
Le plus souvent, c’est l’assureur du chirurgien qui indemnisera la victime.
Attention toutefois car la responsabilité du chirurgien n’est pas automatique en cas de résultat décevant.
La consultation d’un avocat qualifié en responsabilité médicale permettra de déterminer si l’assureur est susceptible de prendre en charge le sinistre.
La prescription pour solliciter une indemnisation de ses préjudices est de 10 ans à compter de la consolidation médico-légale.
Discussion en cours :
Bonjour, quel est le prix pour la consultation d’un avocat spécialisé suite à une nymphoplastie ratée (mutilation gland clitoris). Quel est coût total moyen d’une procédure pénale (je n’ai pas du tout les moyens)