Quel cadre juridique pour le jeu vidéo ? Par Blandine Poidevin et Charlotte Riaud, Avocats.

Quel cadre juridique pour le jeu vidéo ?

Par Blandine Poidevin et Charlotte Riaud, Avocats.

3251 lectures 1re Parution: Modifié: 4.5  /5

Explorer : # droit d'auteur # œuvre de collaboration # financement # création salariée

En France, le jeu vidéo est la deuxième industrie culturelle après le secteur de l’édition et représente près de 35 millions de « gamers » réguliers. Ainsi, 67% des français considèrent aujourd’hui le jeu vidéo comme une nouvelle culture. Sur la place internationale, le studio français Ubisoft est le 3ème éditeur mondial dans ce secteur.

Le jeu vidéo s’est peu à peu démocratisé, entrant dans tous les foyers français. En terme d’usage, il est présent partout et à tout moment puisqu’il se pratique de plus en plus sur les plateformes mobiles, comme les smartphones (49%), les consoles portables (29%) et les tablettes (33%).

L’économie est de ce fait nécessairement impactée par le phénomène du jeu vidéo. Face à cet essor, se pose la question de sa protection.

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Le jeu vidéo est une œuvre protégée par le droit d’auteur (1) ; souvent de collaboration, il convient d’être vigilant quant à la répartition des droits d’auteur et en particulier en cas de création salariée (2).
Enfin, la création d’un jeu vidéo entrainant des coups de développement importants, son financement est souvent source de difficultés (3).

1- La protection distributive du jeu vidéo, œuvre de l’esprit

Le jeu vidéo est une œuvre de l’esprit, protégée par le droit d’auteur. La condition de protection à ce titre dépend de l’originalité de la création. L’originalité d’une création s’apprécie en fonction de l’empreinte de l’auteur. Or, la protection au titre du droit d’auteur est accordée du seul fait de la création. En effet, aucune formalité préalable n’est nécessaire pour bénéficier de la protection.

Néanmoins, il est conseillé au créateur, à des fins probatoires, de protéger sa création notamment afin de prouver l’antériorité de ses droits. Ainsi, concernant le jeu vidéo, un dépôt auprès de l’Agence de Protection des Programmes ou de Mapreuve.com permet de matérialiser le contenu de sa création et d’avoir une date certaine.
Un dépôt est également possible pour les éléments constituant le jeu vidéo auprès des sociétés d’auteur (SCAM, SACD, SNAC…).

Les éléments composant le jeu vidéo font l’objet d’une protection distributive [1] . Ainsi, les composantes du jeu vidéo se verront appliquer leur propre régime juridique conduisant de ce fait à une qualification et une protection distributive.
Ainsi, la partie logicielle du jeu vidéo sera protégée par le régime spécifique applicable aux logiciels.
Les auteurs devront satisfaire la condition de l’originalité de leur contribution au jeu vidéo pour se prévaloir de la protection par le droit d’auteur.

Dès lors que cette condition est remplie, la protection accordée à leur contribution dépendra de sa nature. A titre d’exemple, la musique insérée au jeu vidéo sera régie par le régime de protection des œuvres musicales, de sorte que l’auteur sera soumis à la gestion collective des œuvres musicales, ainsi qu’à leur mode de rémunération.

2- La répartition des droits des créateurs

La jurisprudence privilégie à l’égard du jeu vidéo la qualification d’œuvre de collaboration. L’œuvre de collaboration suppose que l’œuvre ait été créée par des personnes physiques qui ont joui d’une autonomie dans leurs apports créatifs.

En conséquence, l’œuvre de collaboration est la propriété commune des coauteurs qui doivent exercer leurs droits d’un commun accord. Toutes les problématiques liées à la propriété de l’œuvre devront respecter le régime de l’indivision. Ainsi, un accord unanime sera exigé pour toute exploitation de l’œuvre.

Seule exception, lorsque la participation des auteurs relève de genres différents, il est permis que chacun puisse exploiter séparément la contribution personnelle, sans toutefois porter atteinte à l’exploitation de l’œuvre commune.

Il convient donc d’être vigilant sur la répartition des droits entre les coauteurs. Il est possible d’envisager conventionnellement une répartition qui ne serait pas à parts égales mais qui, par exemple, respecterait la part des contributions de chacun.

En outre, la clause de cession et notamment le caractère exclusif ou partiel de la cession sur l’œuvre, peut également être organisée par le biais d’une convention. En cas de cession, il conviendra d’être particulièrement attentif à la rédaction de ladite clause qui répond à des conditions de validité strictes.

Enfin, le cas de la création salariée pose également des difficultés sur la répartition des droits et sur leur titularité. Deux régimes peuvent être admis et dépendront du mode d’élaboration de l’œuvre.
Le régime de l’œuvre de collaboration, privilégiée par la jurisprudence, implique que, dans le cas où un studio de développement créerait un jeu vidéo avec ses salariés, il devrait obtenir d’eux la cession de droits d’auteur.

Une autre qualification est également reconnue en matière de jeux vidéo, celle de l’œuvre collective. L’œuvre collective implique que les contributions réalisées par les salariés soient faites sous la direction et le contrôle de l’employeur par l’intermédiaire notamment d’un directeur de création.
Ainsi, dans ce cas précis, le studio de développement ne devrait pas établir de contrats de cession de droits d’auteur avec les divers contributeurs et serait titulaire des droits d’auteur du jeu vidéo, pris dans son ensemble.

En conséquence, dans le cas d’une œuvre collective, le salarié percevra une rémunération forfaitaire, c’est-à-dire un salaire indépendant de l’exploitation du jeu vidéo tandis qu’en cas d’œuvre de collaboration, la rémunération perçue sera proportionnelle au prix public d’achat conformément aux dispositions de l’article L.131-4 du Code de la propriété intellectuelle.

3- Le financement du jeu vidéo

Le domaine du jeu vidéo est particulièrement dynamique en France. On constate que nombre des acteurs de ce secteur sont des jeunes sociétés créées par un groupe de jeunes entrepreneurs, parfois encore étudiants.
Or, pour se développer, les studios de création doivent trouver les financements suffisants. Une première solution permet aux jeunes sociétés de garder le contrôle de leur entreprise tout en offrant une réelle opportunité aux investisseurs extérieurs.

Le jeu vidéo peut ainsi être apporté au capital d’une société. Il peut l’être par le créateur, en tant que personne physique, qui sera imposé pour cet apport à l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP). Lorsque le jeu est apporté par la société en création, la société rémunère alors en titres, l’imposition se fera alors sur la plus-value réalisée. Il est donc opportun de prendre en compte cette différence de régime dès lors que financièrement, elle aura des conséquences.

Enfin, une entreprise de création de jeu vidéo peut bénéficier d’un crédit d’impôt pour la création d’un jeu agréé. Elle devra d’abord effectuer une demande d’agrément auprès du Centre national du cinéma et de l’image animée, ouvrant droit au crédit d’impôt puis, dans un délai de 36 mois, adresser une demande d’agrément définitif.

Le crédit d’impôt, calculé chaque année, doit être égal à 20 % du montant total des dépenses affectées directement à la création du jeu vidéo, à savoir :
-  les dotations aux amortissements des immobilisations crées ou acquises neuves (sauf les dotations aux amortissements des immeubles),
-  rémunérations des auteurs,
-  dépenses de personnel et charges sociales afférentes,
-  dépenses de fonctionnement (fournitures, frais d’entretien, documentation, etc.),
-  dépenses de sous-traitance (1 million d’euros maximum par an).

Le développement des jeux vidéo reçoit ainsi un encouragement par l’aide au financement.

Objet de toutes les attentions, le jeu vidéo bénéficie, par ailleurs, d’un cadre juridique allégé pour l’organisation de compétition grâce au projet de loi République numérique du 26 janvier 2016 [2].

Blandine Poidevin,
Spécialiste des technologies de l’information et de la communication
Charlotte Riaud
Avocats
Cabinet Jurisexpert
http://www.jurisexpert.net

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Cet article est protégé par les droits d'auteur pour toute réutilisation ou diffusion (plus d'infos dans nos mentions légales).

Notes de l'article:

[1C.cass. 1ère civ., 25 juin 2009, n°07-20.387, « CRYO ».

[2Article 42 du projet de loi pour une République numérique.

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La déclaration de créances par LRE pour sécuriser les paiements.

La déclaration de créances par LRE pour sécuriser les paiements.

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170 lectures 1re Parution: 4.97  /5

En tant que juriste, avocat ou cabinet de recouvrement, vous pouvez être mandaté pour déposer une déclaration de créances lorsqu’un client fait face à des factures impayées. Cette procédure arrive lorsque le débiteur rencontre des difficultés financières et qu’il ne parvient plus à faire face à ses dettes. Il risque alors de se retrouver en difficulté financière, pouvant potentiellement conduire à une situation de cessation de paiements. L’ouverture d’une procédure collective est bien souvent l’étape suivante. Ce type de procédure vous empêche de vous retourner contre le débiteur. Dans cet article, retrouvez tous nos conseils pour permettre à vos clients de recouvrer rapidement leurs impayés. Nous verrons également comment la Lettre recommandée Electronique permet de sécuriser les paiements et la trésorerie de vos clients.

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Ce qu’il faut savoir sur la déclaration de créances

La déclaration de créances : une formalité obligatoire

La déclaration de créances est une démarche permettant à un créancier d’obtenir un remboursement et/ou une indemnisation sur des factures impayées. Il s’agit de lister ces dernières et de déclarer leur nature et leur montant.

Dans le cas d’une procédure collective, l’entreprise se trouvant en état de cessation des paiements n’est pas autorisée à s’acquitter des dettes contractées antérieurement à la procédure et se retrouve donc protégée contre d’éventuelles poursuites judiciaires.

Cette procédure ne garantit pas le remboursement de la créance, mais elle demeure le seul moyen de la faire reconnaître officiellement.

Les différentes procédures

Lorsqu’une entreprise rencontre des difficultés financières, une demande d’ouverture de procédure collective peut être effectuée par le débiteur lui-même (donc l’entreprise ou le dirigeant), le créancier (si ce dernier prouve que le débiteur est en situation de cessation des paiements) ou par le procureur de la République en cas d’antécédents (irrégularité, plainte ou signalement).
Selon la situation du débiteur, une procédure de sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire sera entamée. Le mandataire judiciaire est alors tenu d’informer les créanciers qui devront déposer une déclaration de créances.

Qui effectue la déclaration de créances ?

La déclaration de créances doit être effectuée par le débiteur, autrement dit le représentant légal de l’entreprise ou par un mandataire (commissaire de justice, avocat, juriste, cabinet de recouvrement) ayant au préalable obtenu une délégation de pouvoir.

Sous quel délai déposer une déclaration de créances ?

Le dépôt de la déclaration de créances doit être effectué au plus tôt et au plus tard deux mois après la publication au BODACC (Bulletin Officiel des Annonces Civiles et Commerciales) et cela peu importe le type de procédure en cours.
Passé ce délai, il restera le recours par la voie judiciaire. En cas de force majeure, une requête en relevé de forclusion pourra être déposée au greffe du tribunal de commerce dans un délai de 6 mois à compter de la publication au BODACC. Suite à cette requête, un délai supplémentaire d’un mois pourra être accordé au créancier.

A noter que si les créanciers ne sont pas en France ou si la procédure collective a été ouverte en outre-mer, un délai supplémentaire de deux mois est accordé afin d’effectuer la procédure de déclaration de créances.
Les créanciers reçoivent l’avis de déclaration de créances par courrier recommandé avec avis de réception dans les 15 jours suivant l’ouverture de la procédure collective.

La déclaration de créances : mode d’emploi

Focus sur les créances à déclarer

La déclaration de créances concerne à la fois les créances antérieures et postérieures à l’ouverture de la procédure collective ainsi que les créances garanties par une sûreté, autrement dit un gage ou une hypothèque. Pour ces dernières, il sera nécessaire de préciser la nature de la sûreté et les biens concernés.

Par ailleurs, les salaires et indemnités des employés, autrement dit les créances salariales et les pensions alimentaires, telles que les créances alimentaires n’ont pas à être déclarées, car elles seront payées de façon automatique et en priorité conformément à la procédure collective.

Les mentions obligatoires de la déclaration de créances

La déclaration des créances doit comporter certaines informations, notamment :
• l’identité du créancier et du débiteur ;
• la date d’ouverture et la nature de la procédure collective ;
• le montant de la créance à la date de l’ouverture de la procédure ou du moins une estimation précise de la créance.
• Etc.

S’il y a lieu, le montant des intérêts de retard et les majorations devront également figurer dans la déclaration de créances.

De plus, certains documents devront être joints à la demande, tels que les copies des factures, des bons de commande, de livraison, des contrats ou encore le document de délégation de pouvoir en cas de mandataire désigné dans la procédure.

À qui doit être adressée la déclaration de créances ?

Il est important d’adresser la déclaration de créances auprès de la bonne personne sous peine de forclusion. Elle doit être adressée au mandataire judiciaire en cas de procédure de sauvegarde ou de redressement judiciaire ou au liquidateur en cas de liquidation judiciaire.

L’envoi de la déclaration de créances

L’envoi de la déclaration de créances doit impérativement être réalisé en bonne et due forme au risque qu’elle soit rejetée. Sa forme reste libre, mais il est préconisé d’utiliser le formulaire Cerfa n°10021*10 et de l’envoyer par courrier recommandé électronique.

Pour plus de sécurité et de fiabilité, les juristes, avocats et cabinets de recouvrement ont l’habitude d’utiliser une Lettre Recommandée Electronique (LRE) AR24. Strict équivalent juridique du recommandé papier avec accusé de réception (article L.100 du Code des procédures civiles d’exécution), ce courrier dématérialisé permet de s’assurer que le mandataire judiciaire ou le liquidateur a bien pris connaissance de votre demande dans les délais réglementaires. En raison de son instantanéité d’envoi et d’acheminement et de son horodatage qualifié, vous gagnez du temps tout en bénéficiant d’une traçabilité certaine.

Que se passe-t-il après la déclaration de créances ?

Quelles sont les étapes qui suivent la déclaration de créances ?

Après le dépôt de la déclaration de créances, cette dernière est scrupuleusement analysée par le mandataire judiciaire ou le liquidateur. Chaque créance va être contrôlée et plus précisément son existence et son montant.

Les créances sont ensuite listées en plusieurs catégories :
• les créances admissibles ;
• les créances rejetées ;
• et enfin, celles qui seront renvoyées devant une autre juridiction.

C’est au juge-commissaire que revient le pouvoir de statuer sur l’état des créances en se basant sur la liste. Cette dernière est ensuite transmise au greffe du tribunal. Les créances sont ensuite rendues publiques et publiées au BODACC.

Les différentes parties, que ce soit, le débiteur, le mandataire ou encore le créancier, ont la possibilité de contester la décision du juge-commissaire dans un délai de 30 jours après publication au BODACC. Ce dernier statuera sur la demande de contestation.

Enfin, le paiement des créances se fera selon un ordre de priorité. Les premières sont les frais de justice. Après les créances garanties par une sûreté, ainsi que les créances fiscales et sociales, viennent ensuite le paiement des salaires, puis les créances postérieures à l’ouverture de la procédure, et enfin les créances antérieures.

Les conséquences en cas d’absence de déclaration de créances

La déclaration hors délai ou le fait de ne pas déclarer les créances peuvent avoir de graves conséquences d’autant plus si vous n’avez pas de motif légitime. D’une part, les créances ne seront pas prises en compte lors de la procédure collective ni publiées au BODACC. D’autre part, vous aurez peu de chance de recouvrer les factures impayées, étant donné que les autres créanciers ayant effectué leur déclaration seront prioritaires.

C’est pourquoi il est essentiel, en tant que professionnel du droit ou du recouvrement, d’agir rapidement et efficacement pour préserver les droits de vos clients.Juristes, avocats, cabinets de recouvrement, effectuez en quelques clics seulement et en toute simplicité la déclaration des créances de vos clients grâce à la LRE AR24. En plus de sécuriser le paiement de leurs factures, vous contribuez à améliorer leur trésorerie. Pour commencer à utiliser les services AR24, créez votre compte gratuitement.

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