Le sort des honoraires du syndic sur une période hors contrat.

Par Charles Dulac, Avocat.

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Explorer : # honoraires syndic # contrat de syndic # contentieux de la copropriété

Avec l’ordonnance du 25 mars 2020, modifiée récemment par la loi du 20 janvier 2022, et la dérogation offerte aux syndics de prolonger leur mandat au-delà de leur renouvellement en assemblée générale, la problématique des honoraires de syndic hors contrat est devenue récurrente en copropriété.

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Revenons-en aux faits. Aux termes de l’article 22 de l’Ordonnance du 25 mars 2020 [1], modifiée une dernière fois par la Loi du 22 janvier 2022 [2], le gouvernement a autorisé les syndics qui n’avaient pas pu convoquer d’assemblée générale avant l’expiration de leur mandat, entre le 1er janvier et le 15 février 2022, à se maintenir au plus tard jusqu’au 15 avril 2022, le temps pour eux de convoquer une assemblée générale.

Cette dérogation à la liberté contractuelle des copropriétaires, qui par ailleurs a pu être louée en raison des retard pris par les copropriétés à la suite du contexte sanitaire, a naturellement été circonscrite dans le temps, entre le 1er janvier et le 15 février 2022, mais également pécuniairement, sur les honoraires du syndic calculés en fonction du précédent mandat et au prorata de la durée de maintien hors contrat.

Toutefois, pour les renouvellements des mandats de syndic qui devaient intervenir avant le 1er janvier 2022 ou postérieurement au 15 février 2022, aucune réponse n’a été apportée par le texte du 25 mars 2020. Pourtant, ces retards existent assurément et lorsque le syndic n’est pas renouvelé, la question de la taxation de ses honoraires sur la période hors contrat devient un sujet de contentieux majeur.

Il existe pourtant une réponse dans la loi et dans la jurisprudence. Il convient dès lors de distinguer deux hypothèses.

Le contrat de syndic précise régulièrement sa durée (la loi).

Rappelons tout de même que cette mention est obligatoire, l’article 18 de la Loi du 10 juillet 1965 disposant en son paragraphe VI que :

« le contrat de syndic est conclu pour une durée déterminée. Il est approuvé par une décision expresse de l’assemblée générale ».

De même que le prix doit être mentionné dans le contrat de syndic, tel que l’énonce l’article 29 du Décret du 17 mars 1967 :

« Le contrat de mandat du syndic fixe sa durée et précise ses dates calendaires de prise d’effet et d’échéance, ainsi que les éléments de détermination de la rémunération du syndic ».

Il est donc prescrit une obligation pour le syndic de préciser la durée de validité de son contrat, laquelle est circonscrite à trois années maximales [3].

En outre, l’article 18-1 A de la Loi du 10 juillet 1965 impose au syndic de préciser le montant de sa rémunération, laquelle doit comprendre une base forfaitaire non variable et le montant de ses prestations non-usuelles, suivant un barème fixé par Décret du Conseil d’Etat.

Dans cette hypothèse l’issue est simple dès lors que l’expiration du mandat est déterminée.

Au-delà de la durée stipulée, les copropriétaires sont libres de choisir un nouveau syndic [4], le renouvellement donnant lieu à un nouveau contrat [5].

De ce fait, si le syndic ne convoque pas d’assemblée générale avant la fin de son mandat, il doit être considéré comme déchu de ses fonctions et ses honoraires hors contrat ne seront pas dus.

En définitive, à défaut pour les copropriétaires d’être administrés, il sera possible de faire désigner un administrateur judiciaire le temps de la transition.

Le contrat de syndic ne précise pas régulièrement sa durée (la jurisprudence).

Cet état de fait est en réalité assez récurent. Au titre des imprécisions, il est possible de citer le procès-verbal d’assemblée générale qui ne mentionne pas la durée du mandat du syndic, de même que le contrat n’est pas contresigné, ou encore, les honoraires du syndic ne sont pas circonscrits dans le temps…

Le cas échéant, contrairement à la situation précédente, la durée de la mission du syndic est sujette à interprétation et, en tout état de cause, la question de la taxation de ses honoraires aussi.

Le prétoire a donc pris le relai de la loi sur ces problématiques.

En principe, la jurisprudence considère que si le syndic a été désigné sans durée déterminée, il doit être présumé que sa mission se poursuit tant que la question de son renouvellement n’a pas été portée à l’ordre du jour d’une assemblée générale, dans la limite des trois années restrictives de l’article 28 du Décret du 17 mars 1967 [6].

Toutefois, la Cour de cassation a également pu observer qu’en cas d’ambiguïté du texte de l’assemblée générale, il revenait au juge d’interpréter de manière souveraine la décision des copropriétaires, notamment sur la base du contrat de syndic [7].

Plus récemment, la Cour de Cassation est venue affirmer que :

« le juge pouvait, à bon droit, rectifier une mention du procès-verbal affectée d’une erreur matérielle, la preuve du contenu réel de la décision pouvant être établi par tout moyen » [8].

Ce qui doit donc être compris est que lorsque le procès-verbal d’assemblée générale est imprécis, le juge a un pouvoir d’interprétation et va se fonder sur les éléments factuels.

Si aucune mention n’est faite sur la durée du mandat, il sera considéré que celui-ci est prolongé jusqu’à la prochaine assemblée générale, sur une durée de trois années maximum. Les honoraires du syndic seront dus jusqu’au renouvellement.

Si, en revanche, le juge parvient à trouver des indices sur la durée initialement voulue par les copropriétaires (contrat de syndic, taux annuels des honoraires…), dans ce cas le contrat sera délimité. Au-delà les honoraires du syndic ne seront pas dus.

En conséquence, par cette analyse casuistique, la jurisprudence fait valoir la volonté contractuelle des copropriétaires.

Charles Dulac
Barreau de Paris
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Notes de l'article:

[1Ordonnance n° 2020-304.

[2Loi n° 2022- 46 du 22 janvier 2022.

[3Article 28 du Décret du 17 mars 1967.

[4Article 1102 du Code civil.

[5Article 1214 alinéa 2 du Code civil.

[6Cass. Civ.3ème, 18 novembre 1997, Inf Rap Copr juin 1998.

[7Cass. Civ 3ème, 17 avril 1991, IRC février 1992 p.47.

[8Cass. Civ.3ème, 15 décembre 2016, n° 15-25.109.

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Discussions en cours :

  • Bonjour,
    Merci pour ces précisions.
    Je m’interroge de mon côté sur l’obligation qu’a le syndicat des copropriétaires sur les honoraires couvrant une période sans mandat. Autrement dit, le contrat du syndic s’arrête le 15/05/22, l’assemblée se tient le 15/08/22, les honoraires du 16/05/22 au 14/08/22 sont-ils dus ?

    A mon sens non, la période n’est pas couverte contractuellement et par conséquent ne peut donner lieu à rémunération, il est fort de constater que les syndics ne se gênent pas pour facturer ces périodes.
    Autre question, admettons qu’une assignation doit être menée par le syndic pendant cette période de "vacances", l’assignation est-elle recevable vu qu’il n’a plus de mandat ?
    je vous remercie par avance de votre retour.

    • Bonjour,

      J’ai bien pris note de votre problématique et si la date de fin du contrat de votre syndic était dûment fixée dans le procès-verbal d’assemblée générale, il n’est pas légitime à solliciter des honoraires au-delà.

      Sur la période hors contractuelle, le Syndicat des copropriétaires n’est plus représenté et il conviendrait de faire désigner un administrateur judiciaire notamment pour le représenter dans les procédures.

      Une procédure engagée au nom du précédent syndic serait nulle.

      Vous pouvez toutefois faire convoquer une assemblée générale par les copropriétaires et solliciter l’intervention d’un nouveau syndic ou passer en syndic bénévol.

      A vous de voir.

      J’espère répondre à vos interrogations.

      Bien Cordialement.

    • par Patrick , Le 26 septembre 2024 à 08:58

      Maitre,

      Si un syndic tarde à convoquer l’AG, est il possible de demander au tribunal de nommer un syndic provisoire ?

      peut on demander au tribunal de nommer dans ces cas précis :

      1er cas :

      - Contrat du 01 01 24 au 31 01 25 : Convocation à l’AG envoyée le 02 02 25 pour AG le 28 02 25

      2ème cas :

      - Contrat du 01 01 24 au 31 01 25 : Convocation à l’AG envoyée le 25 01 25 pour AG le 28 02 25

      Merci beaucoup pour votre aide

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La déclaration de créances par LRE pour sécuriser les paiements.

La déclaration de créances par LRE pour sécuriser les paiements.

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En tant que juriste, avocat ou cabinet de recouvrement, vous pouvez être mandaté pour déposer une déclaration de créances lorsqu’un client fait face à des factures impayées. Cette procédure arrive lorsque le débiteur rencontre des difficultés financières et qu’il ne parvient plus à faire face à ses dettes. Il risque alors de se retrouver en difficulté financière, pouvant potentiellement conduire à une situation de cessation de paiements. L’ouverture d’une procédure collective est bien souvent l’étape suivante. Ce type de procédure vous empêche de vous retourner contre le débiteur. Dans cet article, retrouvez tous nos conseils pour permettre à vos clients de recouvrer rapidement leurs impayés. Nous verrons également comment la Lettre recommandée Electronique permet de sécuriser les paiements et la trésorerie de vos clients.

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Ce qu’il faut savoir sur la déclaration de créances

La déclaration de créances : une formalité obligatoire

La déclaration de créances est une démarche permettant à un créancier d’obtenir un remboursement et/ou une indemnisation sur des factures impayées. Il s’agit de lister ces dernières et de déclarer leur nature et leur montant.

Dans le cas d’une procédure collective, l’entreprise se trouvant en état de cessation des paiements n’est pas autorisée à s’acquitter des dettes contractées antérieurement à la procédure et se retrouve donc protégée contre d’éventuelles poursuites judiciaires.

Cette procédure ne garantit pas le remboursement de la créance, mais elle demeure le seul moyen de la faire reconnaître officiellement.

Les différentes procédures

Lorsqu’une entreprise rencontre des difficultés financières, une demande d’ouverture de procédure collective peut être effectuée par le débiteur lui-même (donc l’entreprise ou le dirigeant), le créancier (si ce dernier prouve que le débiteur est en situation de cessation des paiements) ou par le procureur de la République en cas d’antécédents (irrégularité, plainte ou signalement).
Selon la situation du débiteur, une procédure de sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire sera entamée. Le mandataire judiciaire est alors tenu d’informer les créanciers qui devront déposer une déclaration de créances.

Qui effectue la déclaration de créances ?

La déclaration de créances doit être effectuée par le débiteur, autrement dit le représentant légal de l’entreprise ou par un mandataire (commissaire de justice, avocat, juriste, cabinet de recouvrement) ayant au préalable obtenu une délégation de pouvoir.

Sous quel délai déposer une déclaration de créances ?

Le dépôt de la déclaration de créances doit être effectué au plus tôt et au plus tard deux mois après la publication au BODACC (Bulletin Officiel des Annonces Civiles et Commerciales) et cela peu importe le type de procédure en cours.
Passé ce délai, il restera le recours par la voie judiciaire. En cas de force majeure, une requête en relevé de forclusion pourra être déposée au greffe du tribunal de commerce dans un délai de 6 mois à compter de la publication au BODACC. Suite à cette requête, un délai supplémentaire d’un mois pourra être accordé au créancier.

A noter que si les créanciers ne sont pas en France ou si la procédure collective a été ouverte en outre-mer, un délai supplémentaire de deux mois est accordé afin d’effectuer la procédure de déclaration de créances.
Les créanciers reçoivent l’avis de déclaration de créances par courrier recommandé avec avis de réception dans les 15 jours suivant l’ouverture de la procédure collective.

La déclaration de créances : mode d’emploi

Focus sur les créances à déclarer

La déclaration de créances concerne à la fois les créances antérieures et postérieures à l’ouverture de la procédure collective ainsi que les créances garanties par une sûreté, autrement dit un gage ou une hypothèque. Pour ces dernières, il sera nécessaire de préciser la nature de la sûreté et les biens concernés.

Par ailleurs, les salaires et indemnités des employés, autrement dit les créances salariales et les pensions alimentaires, telles que les créances alimentaires n’ont pas à être déclarées, car elles seront payées de façon automatique et en priorité conformément à la procédure collective.

Les mentions obligatoires de la déclaration de créances

La déclaration des créances doit comporter certaines informations, notamment :
• l’identité du créancier et du débiteur ;
• la date d’ouverture et la nature de la procédure collective ;
• le montant de la créance à la date de l’ouverture de la procédure ou du moins une estimation précise de la créance.
• Etc.

S’il y a lieu, le montant des intérêts de retard et les majorations devront également figurer dans la déclaration de créances.

De plus, certains documents devront être joints à la demande, tels que les copies des factures, des bons de commande, de livraison, des contrats ou encore le document de délégation de pouvoir en cas de mandataire désigné dans la procédure.

À qui doit être adressée la déclaration de créances ?

Il est important d’adresser la déclaration de créances auprès de la bonne personne sous peine de forclusion. Elle doit être adressée au mandataire judiciaire en cas de procédure de sauvegarde ou de redressement judiciaire ou au liquidateur en cas de liquidation judiciaire.

L’envoi de la déclaration de créances

L’envoi de la déclaration de créances doit impérativement être réalisé en bonne et due forme au risque qu’elle soit rejetée. Sa forme reste libre, mais il est préconisé d’utiliser le formulaire Cerfa n°10021*10 et de l’envoyer par courrier recommandé électronique.

Pour plus de sécurité et de fiabilité, les juristes, avocats et cabinets de recouvrement ont l’habitude d’utiliser une Lettre Recommandée Electronique (LRE) AR24. Strict équivalent juridique du recommandé papier avec accusé de réception (article L.100 du Code des procédures civiles d’exécution), ce courrier dématérialisé permet de s’assurer que le mandataire judiciaire ou le liquidateur a bien pris connaissance de votre demande dans les délais réglementaires. En raison de son instantanéité d’envoi et d’acheminement et de son horodatage qualifié, vous gagnez du temps tout en bénéficiant d’une traçabilité certaine.

Que se passe-t-il après la déclaration de créances ?

Quelles sont les étapes qui suivent la déclaration de créances ?

Après le dépôt de la déclaration de créances, cette dernière est scrupuleusement analysée par le mandataire judiciaire ou le liquidateur. Chaque créance va être contrôlée et plus précisément son existence et son montant.

Les créances sont ensuite listées en plusieurs catégories :
• les créances admissibles ;
• les créances rejetées ;
• et enfin, celles qui seront renvoyées devant une autre juridiction.

C’est au juge-commissaire que revient le pouvoir de statuer sur l’état des créances en se basant sur la liste. Cette dernière est ensuite transmise au greffe du tribunal. Les créances sont ensuite rendues publiques et publiées au BODACC.

Les différentes parties, que ce soit, le débiteur, le mandataire ou encore le créancier, ont la possibilité de contester la décision du juge-commissaire dans un délai de 30 jours après publication au BODACC. Ce dernier statuera sur la demande de contestation.

Enfin, le paiement des créances se fera selon un ordre de priorité. Les premières sont les frais de justice. Après les créances garanties par une sûreté, ainsi que les créances fiscales et sociales, viennent ensuite le paiement des salaires, puis les créances postérieures à l’ouverture de la procédure, et enfin les créances antérieures.

Les conséquences en cas d’absence de déclaration de créances

La déclaration hors délai ou le fait de ne pas déclarer les créances peuvent avoir de graves conséquences d’autant plus si vous n’avez pas de motif légitime. D’une part, les créances ne seront pas prises en compte lors de la procédure collective ni publiées au BODACC. D’autre part, vous aurez peu de chance de recouvrer les factures impayées, étant donné que les autres créanciers ayant effectué leur déclaration seront prioritaires.

C’est pourquoi il est essentiel, en tant que professionnel du droit ou du recouvrement, d’agir rapidement et efficacement pour préserver les droits de vos clients.Juristes, avocats, cabinets de recouvrement, effectuez en quelques clics seulement et en toute simplicité la déclaration des créances de vos clients grâce à la LRE AR24. En plus de sécuriser le paiement de leurs factures, vous contribuez à améliorer leur trésorerie. Pour commencer à utiliser les services AR24, créez votre compte gratuitement.

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