Parlons vocabulaire d’abord et de ces petites choses qui, une fois ancrées, font durablement évoluer les mentalités ! "Le vocabulaire et les formules que nous employons quotidiennement dans le cadre de notre exercice professionnel sont le reflet de l’état d’esprit de notre barreau, tout autant que des possibles vecteurs d’évolution emblématique, notamment en termes d’égalité hommes/femmes." C’est ce qu’explique Laurence Boyer, Avocate, en éditorial du « Livret des adresses et formules de politesse de la profession d’avocat » édité par le Barreau de Paris. Le CNB semble avoir d’ailleurs adopté cette philosophie en votant la féminisation des termes « bâtonnier », vice-bâtonnier et « avocat »...
“Appelez-moi Maître”, cette réplique cinglante de Maître Gisèle Halimi au Général de Gaulle, fait donc toujours parler d’elle...
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Des mots aux maux : les discriminations et le sexisme persistent dans le monde des avocats comme ailleurs. Mais le genre et la grossesse semblent encore être assez problématiques. La loi et le RIN se sont améliorés, les actions d’amélioration se multiplient. Faisons le point sur le sujet.
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En parallèle, et pour faire évoluer les mentalités, il faut que les droits de tous avancent : c’est ce que permettent les dernières mesures autour du congé paternité, et notamment celui des avocats.
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Preuve que les mentalités évoluent et plus particulièrement celles des juristes au féminin pour qui le fait d’être une femme n’est pas un sujet et qui tracent leur route en mettant en oeuvre leurs savoirs et compétences.
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A l’action, elles le sont aussi toutes ces femmes du monde du droit que nous avons eu la chance de rencontrer cette année comme Mireille Klein, responsable juridique et référente environnement pour sa direction juridique, Caroline Cottaz Cordier, Directrice juridique et Responsable de contract management en interview croisé avec Marie-Lorraine Chiriacopol, UX designer autour du legal design, ou encore des avocates qui s’illustrent dans différents domaines, le droit des étrangers pour Axelle Keles, Eloïse Wagner en droit du divertissement et des médias, Glynnis Makoundou en droit de la mode, ou encore Tiffen Marcel et Blanche de Granvilliers-Lipskind, pour respectivement le droit militaire et le droit équin...
Côté universitaire, Diane Roman, Professeure de droit, se propose de sauver l’Humanité par le droit...
Et vous, le 8 mars, vous faites quoi ?
Le Barreau de Bordeaux propose une soirée débat le 8 mars de 18h à 19h30 à la maison des Avocats sur le thème : L’Espagne est-il un pays modèle pour la lutte contre les violences conjugales ?
Egalement de 9h à 17h, les avocats bordelais proposent des consultations gratuites à toutes les femmes en présentiel ou par téléphone au 05.24.99.39.76. Plus d’informations ici.
Le Barreau de Caen organise des consultations gratuites à destinations des femmes.
Plus d’informations ici
Le Barreau des Hauts-de-Seine célèbre la Journée Internationale des Droits des femmes le mercredi 8 mars prochain à 18h30, sur le thème « Les femmes inspirantes ». Toutes les infos ici.
Le Barreau de Marseille propose des consultations gratuites place Monthyon de 14h à 16h.
Plus d’informations ici.
Le Barreau de Meaux participe au Forum "Femmes et citoyennes" de 10h à 19h au Colisée 73, avenue Henri Dunant. Plus d’informations ici.
Le Barreau de Lille organise un petit déjeuner conférence sur le thème "Les femmes dans le monde de la justice". Infos et inscription ici.
Au barreau de Lyon, l’Équipe des Lyonnes se mobilise avec Les Lumineuses pour engager les femmes à contribuer davantage au débat public et à se faire entendre. Détail et inscription ici.
Le Barreau de Paris organise une journée de conférences, programme disponible ici.
Le Comité des Femmes de l’Union Internationale des Avocats organise un webinaire sur le thème "Femmes 2023 : Renforcer les droits pour mieux les protéger". Inscription ici.
Hommage national à Gisèle Halimi, au palais de justice de Paris (Ile de la Cité) présidé par le Président de la République. Revivre la cérémonie en vidéo ici.
Tous ces exemples, auxquels on peut ajouter le Rapport annuel 2023 du Haut conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes sur l’état des lieux du sexisme en France, démontrent une nouvelle fois à quel point il est essentiel de parler régulièrement de ces problématiques - et pas uniquement tous les 8 mars - afin qu’à terme il ne soit plus nécessaire d’argumenter pour la défense de l’égalité, qu’il ne s’agisse plus d’une « bonne pratique », d’un management novateur, ou d’un avantage business. Et qu’ainsi les « femmes de droit » aient une véritable place dans leur monde. Prêt.e.s ?