Les contrats de mobilier urbain ne sont pas nécessairement des marchés publics !

Par Nathanaël Bonnet.

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Explorer : # contrats de mobilier urbain # marché public # domaine public # délégation de service public

Les contrats de mobilier urbain peuvent échapper sous certaines conditions à la qualification de marché public et être considérés comme des conventions d’occupation domaniale. Par sa décision du 15 mai 2013, le Conseil d’Etat a fait une application surprenante de sa jurisprudence société JC Decaux du 4 novembre 2005.

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Par une délibération du 26 septembre 2005, le conseil de Paris a autorisé son maire à signer avec la société JC Decaux une convention ayant pour objet l’installation et l’exploitation de colonnes et de mats porte-affiches.
La ville de Paris avait passé cette convention sans publicité ni mise en concurrence considérant que ce contrat était une convention d’occupation du domaine public.
Une société se prétendant lésée a attaqué la délibération. Le Tribunal administratif de Paris [1] estimant qu’il s’agissait d’une délégation de service public, puis la Cour administrative d’appel de Paris [2] d’un marché public l’ont annulée.
Le Conseil d’Etat à son tour saisi, a rendu sa décision le 15 mai 2013 [3]. _ Il qualifie la concession de contrat d’occupation d’une dépendance du domaine public.
Cette décision rouvre un débat que l’on pensait définitivement clos, les contrats de mobilier urbain étant incorporés, depuis une décision d’assemblée du 4 novembre 2005 [4], dans la catégorie des marchés publics.
Pour arriver à ce résultat, le juge administratif procède à l’analyse du contrat en application de la grille de lecture de cette jurisprudence. Il regarde son objet puis analyse son prix.

A. L’objet : l’obligation de satisfaire l’intérêt direct de la collectivité

Pour le Conseil d’Etat, le contrat ne peut pas être un marché public au sens de l’article 1 du Code des marchés publics puisqu’il ne répond pas à un besoin de la collectivité [5].

Il invalide donc la position de la Cour administrative d’appel de Paris. Cette dernière estimait que le contrat était une prestation de service d’information culturelle, la ville de Paris imposant un quota d’affectation du mobilier à l’affichage d’évènements culturels liés à son territoire. Le rapporteur public soulignait que même si le besoin à satisfaire n’était pas direct, il favorisait le rayonnement de la capitale [6].

A l’inverse, pour la Haute juridiction, le contrat a pour objet certes une mission d’intérêt général (la promotion d’activité culturelle) mais certainement pas la satisfaction de l’intérêt particulier de la ville de Paris. En effet, les affichages ne concernaient pas directement les services municipaux mais les établissements culturels de la Ville de Paris.

Dans la jurisprudence JC Decaux, la satisfaction du besoin transparaissait puisqu’il s’agissait à la fois de publier des informations municipales et de protéger les usagers des intempéries. Dans la situation examinée par le Conseil d’Etat, le lien est plus ténu, le rapporteur Dewailly parlant même de « contrat polymorphe ».

Le Conseil d’Etat semble recentrer la notion de marché public sur sa conception originelle [7] en se rapprochant de la jurisprudence communautaire [8].

Après avoir écarté la qualification de marché public, le Conseil d’Etat refuse de considérer le contrat mis en cause comme une délégation de service public. Pour ce faire, il fait application de sa jurisprudence UGC [9]. Il regarde si la collectivité a entendu ériger une activité en service public. Tel n’est pas le cas en l’espèce, la convention ne concerne pas « une activité des services municipaux », la ville de Paris n’a pas « entendu créer un service public de l’information culturelle » et le contrôle qu’elle exerce sur son contractant est limité.

B. Le prix : un critère subsidiaire

On notera que dans cet arrêt le juge administratif fait preuve de pédagogie, ce qui correspond à la nouvelle mission qu’il s’est fixé [10].

En effet, le juge administratif confirme que le prix est un élément secondaire pour qualifier un contrat de mobilier urbain de marché public [11], la seule absence de réponse à un besoin de la collectivité permet d’écarter cette qualification.

Depuis la réforme du Code des marchés publics de 2001, le prix a perdu sa place centrale. Ainsi dans les contrats de mobilier urbain, il peut ne pas être un critère de sélection des offres [12]. En outre, la présence d’une redevance dans la constitution du prix n’a pas empêché le Conseil d’Etat de qualifier le contrat de marché public [13].

En revanche dans le contrat entre la ville de Paris et la société JC Decaux, l’occupation du domaine public est faite à titre onéreux, l’entreprise étant tenue contractuellement de verser une redevance. De plus, la ville de Paris n’a pas accordé de faveur dans la fixation de son montant. De ces éléments, le Conseil d’Etat déduit que le contrat ne comporte pas de prix payé par la personne publique, ainsi il ne peut être considéré comme un marché public.

A l’avenir les collectivités qui souhaiteront passer un contrat de mobilier urbain, devront regarder si certaines stipulations répondent à leurs besoins (ce qui peut s’avérer complexe) et si la redevance éventuellement versée ne fait pas obstacle à la présence d’une contrepartie. Dans ces conditions, le contrat sera un marché public.

La convention est donc un contrat d’occupation d’une dépendance du domaine public. Le juge administratif rappelle à cette occasion qu’il n’y a pas de principe général de transparence ou de mise en concurrence. Ainsi, il pouvait être passé sans publicité ni mise en concurrence puisqu’aucune obligation légale ne l’impose [14]. Cette jurisprudence pose une véritable difficulté, notamment sous l’angle du droit communautaire [15], que la qualification en marché public des contrats de mobilier urbain avait permis de contourner.
On voit difficilement comment cette typologie de contrat faisant intervenir des opérateurs économiques et présentant des enjeux financier fort pourrait continuer à échapper à une procédure transparente. La balle est maintenant dans le camp du législateur, seul à même de régler cette anomalie [16] et de créer un véritable régime juridique pour ces contrats.

Nathanaël Bonnet

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Notes de l'article:

[1TA Paris, 24 avr. 2009, n°0516044/6-1

[2CAA Paris, 17 oct. 2012, n°09PA0922 ; Nature juridique des contrats de mobilier urbain, Gabriel Eckert, JCP CM, 2012, n°12, comm.327

[3CE, 15 mai 2013, Ville de Paris, n°364593 ; Les contrats de mobiliers urbains : l’objet du contrat…ou presque, Charles-André Dubreuil, JCP A, 2013, n°22

[4CE, ass. 4 nov. 2005, Sté Jean-Claude Decaux, n°247298 et 247299 ; Les Contrats de mobilier urbain sont des marchés publics, Jean-Paul Pietri, JCP CMP, 2005, n°12, comm.297

[5considérant n°5

[6Les colonnes Morris et les marchés publics, Stéphane Dewailly, AJDA 2012, p. 2323

[7Les dérives de la notion de marché public, François Llorens et Pierre Soler-Couteux, JCP CMP, n°12, décembre 2012, repère11

[8CJUE, 25 mars 2010, Helmut Müller GmbH, C-451/08

[9CE, 5 oct. 2007, Société UGC Ciné-Cité c/ Commune d’Epinal, req. n° 29877

[10Groupe de travail sur la rédaction des décisions de la juridiction administrative, Conseil d’Etat, avril 2012

[11considérant n°10

[12CE, 28 avr. 2006, Cne de Toulouse, n° 280197

[13CE, 4 févr. 2009, Cne de Toulon, n°311344

[14CE, sect. 3 déc. 2010, Ville de Paris et Association Paris Jean-Bouin, n° 338272

[15CJCE, 7 déc. 2000, Telaustria Verlags GmbH, Telefonadress GmbH, aff. C-324/98

[16Actualités du droit de la concurrence et de la régulation, Sophie Nicinski, Emmanuel Glaser AJDA, 2011, p. 18

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La déclaration de créances par LRE pour sécuriser les paiements.

La déclaration de créances par LRE pour sécuriser les paiements.

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En tant que juriste, avocat ou cabinet de recouvrement, vous pouvez être mandaté pour déposer une déclaration de créances lorsqu’un client fait face à des factures impayées. Cette procédure arrive lorsque le débiteur rencontre des difficultés financières et qu’il ne parvient plus à faire face à ses dettes. Il risque alors de se retrouver en difficulté financière, pouvant potentiellement conduire à une situation de cessation de paiements. L’ouverture d’une procédure collective est bien souvent l’étape suivante. Ce type de procédure vous empêche de vous retourner contre le débiteur. Dans cet article, retrouvez tous nos conseils pour permettre à vos clients de recouvrer rapidement leurs impayés. Nous verrons également comment la Lettre recommandée Electronique permet de sécuriser les paiements et la trésorerie de vos clients.

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Ce qu’il faut savoir sur la déclaration de créances

La déclaration de créances : une formalité obligatoire

La déclaration de créances est une démarche permettant à un créancier d’obtenir un remboursement et/ou une indemnisation sur des factures impayées. Il s’agit de lister ces dernières et de déclarer leur nature et leur montant.

Dans le cas d’une procédure collective, l’entreprise se trouvant en état de cessation des paiements n’est pas autorisée à s’acquitter des dettes contractées antérieurement à la procédure et se retrouve donc protégée contre d’éventuelles poursuites judiciaires.

Cette procédure ne garantit pas le remboursement de la créance, mais elle demeure le seul moyen de la faire reconnaître officiellement.

Les différentes procédures

Lorsqu’une entreprise rencontre des difficultés financières, une demande d’ouverture de procédure collective peut être effectuée par le débiteur lui-même (donc l’entreprise ou le dirigeant), le créancier (si ce dernier prouve que le débiteur est en situation de cessation des paiements) ou par le procureur de la République en cas d’antécédents (irrégularité, plainte ou signalement).
Selon la situation du débiteur, une procédure de sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire sera entamée. Le mandataire judiciaire est alors tenu d’informer les créanciers qui devront déposer une déclaration de créances.

Qui effectue la déclaration de créances ?

La déclaration de créances doit être effectuée par le débiteur, autrement dit le représentant légal de l’entreprise ou par un mandataire (commissaire de justice, avocat, juriste, cabinet de recouvrement) ayant au préalable obtenu une délégation de pouvoir.

Sous quel délai déposer une déclaration de créances ?

Le dépôt de la déclaration de créances doit être effectué au plus tôt et au plus tard deux mois après la publication au BODACC (Bulletin Officiel des Annonces Civiles et Commerciales) et cela peu importe le type de procédure en cours.
Passé ce délai, il restera le recours par la voie judiciaire. En cas de force majeure, une requête en relevé de forclusion pourra être déposée au greffe du tribunal de commerce dans un délai de 6 mois à compter de la publication au BODACC. Suite à cette requête, un délai supplémentaire d’un mois pourra être accordé au créancier.

A noter que si les créanciers ne sont pas en France ou si la procédure collective a été ouverte en outre-mer, un délai supplémentaire de deux mois est accordé afin d’effectuer la procédure de déclaration de créances.
Les créanciers reçoivent l’avis de déclaration de créances par courrier recommandé avec avis de réception dans les 15 jours suivant l’ouverture de la procédure collective.

La déclaration de créances : mode d’emploi

Focus sur les créances à déclarer

La déclaration de créances concerne à la fois les créances antérieures et postérieures à l’ouverture de la procédure collective ainsi que les créances garanties par une sûreté, autrement dit un gage ou une hypothèque. Pour ces dernières, il sera nécessaire de préciser la nature de la sûreté et les biens concernés.

Par ailleurs, les salaires et indemnités des employés, autrement dit les créances salariales et les pensions alimentaires, telles que les créances alimentaires n’ont pas à être déclarées, car elles seront payées de façon automatique et en priorité conformément à la procédure collective.

Les mentions obligatoires de la déclaration de créances

La déclaration des créances doit comporter certaines informations, notamment :
• l’identité du créancier et du débiteur ;
• la date d’ouverture et la nature de la procédure collective ;
• le montant de la créance à la date de l’ouverture de la procédure ou du moins une estimation précise de la créance.
• Etc.

S’il y a lieu, le montant des intérêts de retard et les majorations devront également figurer dans la déclaration de créances.

De plus, certains documents devront être joints à la demande, tels que les copies des factures, des bons de commande, de livraison, des contrats ou encore le document de délégation de pouvoir en cas de mandataire désigné dans la procédure.

À qui doit être adressée la déclaration de créances ?

Il est important d’adresser la déclaration de créances auprès de la bonne personne sous peine de forclusion. Elle doit être adressée au mandataire judiciaire en cas de procédure de sauvegarde ou de redressement judiciaire ou au liquidateur en cas de liquidation judiciaire.

L’envoi de la déclaration de créances

L’envoi de la déclaration de créances doit impérativement être réalisé en bonne et due forme au risque qu’elle soit rejetée. Sa forme reste libre, mais il est préconisé d’utiliser le formulaire Cerfa n°10021*10 et de l’envoyer par courrier recommandé électronique.

Pour plus de sécurité et de fiabilité, les juristes, avocats et cabinets de recouvrement ont l’habitude d’utiliser une Lettre Recommandée Electronique (LRE) AR24. Strict équivalent juridique du recommandé papier avec accusé de réception (article L.100 du Code des procédures civiles d’exécution), ce courrier dématérialisé permet de s’assurer que le mandataire judiciaire ou le liquidateur a bien pris connaissance de votre demande dans les délais réglementaires. En raison de son instantanéité d’envoi et d’acheminement et de son horodatage qualifié, vous gagnez du temps tout en bénéficiant d’une traçabilité certaine.

Que se passe-t-il après la déclaration de créances ?

Quelles sont les étapes qui suivent la déclaration de créances ?

Après le dépôt de la déclaration de créances, cette dernière est scrupuleusement analysée par le mandataire judiciaire ou le liquidateur. Chaque créance va être contrôlée et plus précisément son existence et son montant.

Les créances sont ensuite listées en plusieurs catégories :
• les créances admissibles ;
• les créances rejetées ;
• et enfin, celles qui seront renvoyées devant une autre juridiction.

C’est au juge-commissaire que revient le pouvoir de statuer sur l’état des créances en se basant sur la liste. Cette dernière est ensuite transmise au greffe du tribunal. Les créances sont ensuite rendues publiques et publiées au BODACC.

Les différentes parties, que ce soit, le débiteur, le mandataire ou encore le créancier, ont la possibilité de contester la décision du juge-commissaire dans un délai de 30 jours après publication au BODACC. Ce dernier statuera sur la demande de contestation.

Enfin, le paiement des créances se fera selon un ordre de priorité. Les premières sont les frais de justice. Après les créances garanties par une sûreté, ainsi que les créances fiscales et sociales, viennent ensuite le paiement des salaires, puis les créances postérieures à l’ouverture de la procédure, et enfin les créances antérieures.

Les conséquences en cas d’absence de déclaration de créances

La déclaration hors délai ou le fait de ne pas déclarer les créances peuvent avoir de graves conséquences d’autant plus si vous n’avez pas de motif légitime. D’une part, les créances ne seront pas prises en compte lors de la procédure collective ni publiées au BODACC. D’autre part, vous aurez peu de chance de recouvrer les factures impayées, étant donné que les autres créanciers ayant effectué leur déclaration seront prioritaires.

C’est pourquoi il est essentiel, en tant que professionnel du droit ou du recouvrement, d’agir rapidement et efficacement pour préserver les droits de vos clients.Juristes, avocats, cabinets de recouvrement, effectuez en quelques clics seulement et en toute simplicité la déclaration des créances de vos clients grâce à la LRE AR24. En plus de sécuriser le paiement de leurs factures, vous contribuez à améliorer leur trésorerie. Pour commencer à utiliser les services AR24, créez votre compte gratuitement.

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